Maire Christian Bornot
Adresse 32 RN 71 - 21400 Buncey
Tél. 03 80 91 22 27 Fax 03 80 91 22 27
Email mairie.buncey@wanadoo.fr
Population 369 habitants. Les Buncéens
Altitude 230 mètres
Superficie 2702 ha
Situation géographique Nord de la Côte d'Or - Latitude: 47° 49' 23'' Nord - Longitude: 4° 33' 44'' Est
Communauté de Communes Pays Châtillonnais
Canton CHÂTILLON-SUR-SEINE
Traversé par la Seine, Buncey est situé à 54 km au Sud-Ouest de Chaumont et à 79 km de Dijon.
Eglise Saint-Georges, XVIè siècle.
Château de la Colombière, Château de Darbois XVIIIè siècle.
Chapelle. Lavoir, croix.
Cimetière en forme de fer à cheval.
Gérard Maës
Gérard Maës
©André Beuchot - Darbois
PIERRES DE LÉGENDES DE LA CÔTE-D'OR, LE NOUVEAU LIVRE D'ANDRÉ BEUCHOT
Un nouveau livre pour les curieux, les promeneurs et les amateurs du petit patrimoine.
Plusieurs années de travail et de recherches ont été nécessaires pour réaliser ce nouveau livre, résultat de l'union de Patrice Vachon et d'André Beuchot.
Patrice Vachon avait déjà réalisé de nombreux ouvrages publiés par l'Arche d'Or, deux étant consacrés aux menhirs, dolmens et pierres légendaire. André Beuchot sillonne la Côte-d'Or à la rencontre des richesses du patrimoine et a déjà lui aussi publié de nombreux ouvrages. La collaboration et la complémentarité des deux auteurs permet de présenter aujourd'hui l'ouvrage le plus complet réalisé sur le sujet, avec les légendes associées. Les sites ont été recherchés sur le terrain, quelquefois retrouvés avec difficulté dans la végétation, puis photographiés. Certains, inaccessibles, ne sont pas présentés par respect pour les propriétés privées. Le livre regroupe les menhirs et dolmens, vrais et/ou faux, les pierres qui virent ou qui cornent, les roches des fées ou du Diable, les roches anthropomorphiques rochers de la vouivre ou des loups…etc. LIRE+
Un curieux de passage à… BUNCEY.
Le tumulus des Réserves semble la trace la plus ancienne d'occupation du territoire.
Dominant la bourgade, l'église Saint-Georges XV-XVIe avec clocher XVIIIe s'ouvre par un porche à colonnes de style Louis XVI protégeant un étonnant fronton sculpté. Elle occupait jadis le centre du village installé sur les hauteurs et serait construite sur l'emplacement d'une maison forte disparue qui appartenait aux Ducs de Bourgogne. Quelques belles fenêtres Renaissance accueillent des vitraux éclairant les restes de peintures murales nichés à l'intérieur. À côté, reposent des sarcophages mérovingiens. On remarque également la monumentale tombe de Jean et Marie-Anne Sorbier de Pougnadoresse surmontée d'un imposant crucifix. Derrière l'église, l'enclos du cimetière accueille curieusement un puits, porteur d'une pompe manuelle. Depuis le village, on accède au sanctuaire par un bel escalier où pointe une croix en fonte. Au pied de cet escalier, on trouve la chapelle XIXe Notre-Dame transformée en salle d'activités, dressée près du presbytère qui mérite d'être admiré côté jardin avec ses deux retours d'ailes.
Il exista à Buncey un temple protestant ayant pour ministre Me Jean Gravier. Mais Edme Migneret, le curé de Buncey, réussissait à le tenir en échec lors de ses discussions théologiques. Si bien que Jean Garnier devait régulièrement se rendre à Genève consulter ses supérieurs pour obtenir des arguments afin de soutenir les thèses des calvinistes.
Le village propose de découvrir le château de la Colombières XVIII-XIXe couvert d'ardoises, complété par un parc à l'anglaise et par des communs qui cachent un colombier rond au toit de laves. Au XIIIe, le fief du Colombier, ou de la Colombière, possédait le moulin banal et le foulon de Buncey.
On s’attardera encore devant la mairie-école XIXe surmontée d'un clocheton, le magasin à pompes, deux pigeonniers carrés situés presque face à face, de chaque côté de la route principale.
Un pont à trois arches porteur d'une croix et bordé de bornes chasse-roues sur un côté, enjambe la Seine. La petite route qui l'utilise se glisse ensuite dans une belle allée de tilleuls centenaires. À deux pas du pont, on observe un ancien gué dallé, puis le lavoir doté de trois hauteurs de pierres à laver pour s’adapter au débit de la Seine qui fait ici des siennes. À moins de 200 m en amont, les ruines d'un moulin à eau accolé à une scierie disparaissent dans la végétation. Des moulins sont déjà cités en 1325 quand le duc de Bourgogne Eudes, cède à Jean de Châtillon-sur-Seine, les moulins qu'il possédait sur la Seine à Buncey. Quant aux pertes de Buncey, elles ont nécessité la création d'un canal de 2 km pour éviter les problèmes d'alimentation des moulins et forges situés en aval.
Au sud-est, au départ de la belle allée qui file en direction de la ferme de La Borde, on déniche une mare demi-circulaire bordée par un muret en pierre. À l'opposé du village, l'angle d'une des deux tours carrées encadrant le logis de la Ferme Boisserotte est doté de deux curieux cadrans solaires.
Au chapitre des légendes locales, on raconte ici qu'une taupe faisait de graves dégâts dans le jardin du presbytère. Tout avait été essayé pour s'en débarrasser, mais même l'excommunication de l'animal ne donna aucun résultat. Malheureusement pour elle, la pauvre bête fut capturée par le jardinier. Les notables décidèrent alors de lui infliger un sort digne des préjudices subis et une terrible sentence fut prononcée et exécutée : la taupe fut enterrée vivante !
Le hameau de Darbois est rattaché à Buncey.
Écart plutôt que hameau, Darbois regroupe pourtant un bel ensemble de constructions. En premier lieu, le château aux toits d'ardoises, tout en longueur, édifié au XVIIIe siècle, qui se cache dans un parc à l'anglaise. Deux ailes perpendiculaires encadrent le bâtiment central prolongé par les communs. Une ferme lui est accolée. En 1787, à l’âge de 25 ans, Louis-Pierre Botot de Saint-Sauveur, acheta la propriété de Darbois où il résida toute sa vie. En 1790, à 28 ans, il fut nommé 1er maire de la commune de Buncey. Son fils, Edmond Botot de Saint Sauveur, né en 1801 au château de Darbois, devint lieutenant de louveterie pour l'arrondissement de Châtillon-sur-Seine. Élu maire à son tour en 1831, il réalisa de nombreuses constructions pour la commune durant le XIXe siècle : le lavoir, la mairie école, le presbytère, le local des pompiers…
Une jolie mare soigneusement dallée se dissimule à quelques centaines de mètres au sud-ouest du château. Construite elle aussi au XVIIIe siècle par Edmond Botot de Saint-Sauveur, elle servait d'abreuvoir pour les animaux des fermes de Bellevue et de Darbois. Restaurée par le propriétaire actuel du château, elle participe à la préservation d'une petite faune aquatique, triton alpestre, crapaud accoucheur, libellules… L'ancienne potence de Buncey se trouvait jadis près de cette mare.
André Beuchot
© André Beuchot
©André Beuchot - Darbois
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
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La Mare ancienne de Darbois date du XVIIIè siècle ; elle servait à abreuver le bétail. Récemment restaurée, elle est aménagée d’un panneau d’interprétation de la faune aquatique existante. Sentier VTT à proximité.