Chaignay

Tourisme & Patrimoine

- A l'entrée Sud-Est du village, le lavoir de Chaugey fut construit en 1835.
- L'église Saint-Pierre date d'à peine plus d'un siècle, elle renferme une Sainte Anne, une Sainte Vierge du XVIè siècle et une pierre tombale de 1622.
- On dénombre également 11 calvaires et 4 puits.





©André Beuchot

PIERRES DE LÉGENDES DE LA CÔTE-D'OR, LE NOUVEAU LIVRE D'ANDRÉ BEUCHOT

Un nouveau livre pour les curieux, les promeneurs et les amateurs du petit patrimoine.
Plusieurs années de travail et de recherches ont été nécessaires pour réaliser ce nouveau livre, résultat de l'union de Patrice Vachon et d'André Beuchot.
Patrice Vachon avait déjà réalisé de nombreux ouvrages publiés par l'Arche d'Or, deux étant consacrés aux menhirs, dolmens et pierres légendaire. André Beuchot sillonne la Côte-d'Or à la rencontre des richesses du patrimoine et a déjà lui aussi publié de nombreux ouvrages. La collaboration et la complémentarité des deux auteurs permet de présenter aujourd'hui l'ouvrage le plus complet réalisé sur le sujet, avec les légendes associées. Les sites ont été recherchés sur le terrain, quelquefois retrouvés avec difficulté dans la végétation, puis photographiés. Certains, inaccessibles, ne sont pas présentés par respect pour les propriétés privées. Le livre regroupe les menhirs et dolmens, vrais et/ou faux, les pierres qui virent ou qui cornent, les roches des fées ou du Diable, les roches anthropomorphiques rochers de la vouivre ou des loups…etc. LIRE+

Un curieux de passage à Chaignay

Un curieux de passage à… CHAIGNAY. Canton d'Is-sur-Tille.
L'église néogothique XIXe à l'élégant clocher en pierre paré d'une belle horloge profite de beaux vitraux. On découvre sous les voûtes une Éducation de la Vierge XVIe en pierre et un saint Vincent en bois doré XVIIe.
La mairie-école XIXe avec clocher-arcade possède toujours sa cloche. Tout à côté, existait une grange à dîme édifiée aux XII-XIIIe. Détruite au début du XIXe, elle fut remplacée par une maison de maître à l'architecture toscane inattendue avec terrasse sur le toit, dotée de chambre à four, grange, écurie et jardins.
De pittoresques puits anciens parsèment le village qui tire son nom des anciennes chênaies (Cassanetum) qui auraient fourni la charpente de la cathédrale de Dijon. Plusieurs pigeonniers carrés émergent des toits. Celui proche de l'église serait le plus ancien édifice local, celui situé dans le bas de l'agglomération porte un cadran solaire. On dénombre également une belle série de croix : une belle croix XIXe au cimetière, une croix ancienne double face très érodée dans les champs au nord, une croix à la sortie sud du bourg portant un Christ sculpté, une fine croix XVIIe en métal derrière l'imposant tilleul de Sully… On croise au fil des rues plusieurs maisons de maître.
Les alentours du village réservent des curiosités diverses. Ainsi, au nord, la fontaine de Mettepain ou Médepain, site LPO, sourdre d'une voûte en pierre. Au sud-est, le lavoir XIXe du puits de Chaugey se distingue par ses ouvertures en demi-cercle laissant entrer l'eau et la lumière. Les lavandières battaient aussi le linge à l'extérieur, des planches à laver bordant la mare.
On exploitait le fer à Chaignay au XIXe et au lieu-dit La Raie, un bosquet en longueur dissimule l'ancien lavoir à minerai installé en 1855 par monsieur Thoureau, maître de Forges de Moloy. Hélas dégradé, le lavoir a perdu les blocs qui le bordaient, volés dans les années 1980. Entouré d'une pierre taillée en arrondi, un puits alimenté par une source pérenne apporte l'eau nécessaire.
À l'est, dans un petit vallon à 1 500 m, un petit site d'escalade accueille les amateurs du genre. Au sud-ouest enfin, la tour de contrôle du Champ de tir, créé avant la seconde guerre mondiale pour l'aviation, domine toujours champs et pâtures.
Les vignes s'étiraient jadis autour du village. Mais en 1863 un poème de Piron met à mal la qualité de la production. À l'intention du gouverneur de la Bourgogne, le Prince de Condé, il déclare : - « Puisse-t-il n’avoir en partage ; que du Chaignay pour son breuvage ; En place du nectar beaunois ! C'est tout le loyer que mérite ; Celui dont la plume maudite ; Osa dépriser vos exploits ».
En 1813-44, Clément Janin nous rapporte cette aventure : Un jour, un paysan de Chaignay voulut tuer son cochon. Suivant la coutume, on se leva avant l'aube pour procéder à l'opération, après avoir avalé deux ou trois verres pour se donner du courage. Quatre hommes se jettent sur l'animal endormi et le saignent. Mais le cochon ne crie pas. Tout à coup, un des paysans s'exclame :
- Compère, ton cochon, il est donc ferré ?
- Ha ! s'écrie le maître du logis, c'est l'âne que nous avons saigné !
Dans l'obscurité et avec l'effet de l'alcool, ils s'étaient trompés de porte et avaient tué l'ânesse. Depuis, le village organise chaque année en septembre, "la fête de l'âne".
Pour en savoir plus : http://chaignay.fr/histoire-du-village/
Ouvrages de la Société d'Histoire Tille-Ignon : https://www.histoire-tille-ignon.fr/publications/
André Beuchot

©André Beuchot

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Vie Sociale

Ecole maternelle et primaire avec cantine et garderie.
Terrain multi-sports et court de tennis.

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Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.

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