Maire Maxime Verslype
Adresse 16 Grande Rue - 21520 Courban
Tél. 03 80 93 74 25 Fax 03 80 93 74 25
Email mairie.courban@numeo.fr
Population 143 habitants. Les Courbanais-Courbanaises
Altitude 256 mètres
Superficie 1763 ha
Situation géographique Nord de Châtillon-sur-Seine
Communauté de Communes Pays Châtillonnais
Canton CHÂTILLON-SUR-SEINE
Courban nous paraît dérivé de Curtis, qui a eu quelquefois la signification de station sans terre. La finale "ban" devrait son origine au nom du premier propriétaire gaulois ou romain qui aurait possédé cette terre.
Selon d'autres, Courban (Curva Vallis - d'où Curvan- puis Corban, et enfin Courban) devrait son nom à sa position géographique.
Situé sur le plateau de Langres qui sépare les deux bassins secondaires de l'Ource et de L'Aube, le village est bâti au pic de la chaîne de collines qui, prenant naissance dans le département de l'Yonne, se déploie dans toute la partie Nord de l'arrondissement de Châtillon-sur-Seine sous forme de mamelons échelonnés, au pied desquels on voit se dérouler successivement de charmants villages.
Le monticule qui domine Courban est séparé de celui de Bissey-la-Côte par un vallon courbe (vallon d'Epailly) assez étroit.
Chemin de randonnée ; Route du Crémant.
L'Eglise, sous le vocable de la Trinité date du XIIIè siècle édifiée par les Templiers.
La Commanderie d'Epailly et sa Chapelle Templière (Début du XXIIIè siècle).
Fontaine publique.
©André Beuchot
Commençons ce tour d'horizon en signalant la découverte de vestiges gallo-romains près de la ferme de Souhy et des traces de la voie romaine de Langres à Tonnerre.
Sur les bases d'un ancien château datant du début du XVIIe démoli à la Révolution, fut édifié au XIXe le petit château actuel. Du vieil édifice, seule survécut la belle tour ronde d'un colombier aménagé aujourd'hui en chambre d'hôtel. L'ensemble comprend également une grange, une petite écurie, la chambre du four à pain, un antique abri à calèche et l'orangerie. Les jardins sont embellis de terrasses et bassins miroirs.
Édifiée par les Templiers de l'ordre de saint Bernard lors de leur installation à Épailly, l'église de la Trinité d'origine romane du XIIe, fut remaniée plusieurs fois, aux XVe, XVIIe puis XIXe. À cette époque, elle fut dotée d'un beau portail ancien avec une double porte à accolade et motifs sculptés. La porte latérale, à accolade elle aussi, est surmontée d'une croix. Le sanctuaire abrite des boiseries et des peintures murales mises en valeur par les vitraux. Deux croix encadrent le parvis, l'une joliment sculptée.
La majestueuse mairie école n'est qu'à quelques pas. Courban, dont les habitants portaient le sobriquet "d'étonias", signifiants les étourneaux, conserve encore un curieux lavoir alimenté par un bel aqueduc voûté. Pas de bac de lavage mais une simple rigole bordée de pierres à laver individuelles alternées. Jadis, l'eau poursuivait son chemin en alimentant un abreuvoir. La tradition populaire affirme qu'elle dispose de qualités telles qu'aucune autre ne pourrait donner une blancheur aussi éclatante au linge que les lavandières venaient y battre. Elle avait également certaines vertus miraculeuses et on se déplaçait de loin pour obtenir guérison.
Deux ruisseaux bordent le village de haut en bas. Une balade dans les rues permet de croiser de belles demeures de maîtres, deux beaux pigeonniers carrés et l'allée de tilleuls plantés sur les anciens fossés qui débute par une croix en pierre. Si la chapelle du cimetière ne vous enthousiasmera pas, vous pourrez vous attarder sur la croix en fer piquée au sommet d'une colonne en pierre et la petite chapelle mortuaire voisine.
À 700 m au sud, le bâtiment principal de l'ancienne gare de la ligne de Bricon à Châtillon-sur-Seine est toujours là.
La proximité des voies de communications entraîna au début du XXe, l'installation d'un camp d'aviation. Occupé par les britanniques, en 1918, il était essentiellement destiné à la réparation d'avions bombardiers anglais. Prenant la numérotation de "3ème Dépôt d'Aéroplanes", il abritait trois compagnies. Retracer l'histoire de cette base avec précision, reste cependant difficile, les informations étant souvent contradictoires. Il semble que dès le début de la guerre, des ateliers de montage d'avions anglais et français aient déjà été installés. Les appareils arrivaient en pièces détachées par le chemin de fer, étaient montés, essayés, puis repartaient par train vers leurs bases d'affectations. Fin décembre 1918, le site est cédé aux américains, la 26ème Division US et les compagnies A et B du 324ème régiment d'infanterie s'installent. Ils y resteront cantonnés jusqu'à début mai 1919. À partir de février 1919, lors de la démobilisation, le terrain se transforme en DMA (Dépôt de Matériel de l'Aviation). Sa superficie dépassait les 200 hectares. La plupart des avions arrivaient en volant mais les trois quarts, pourtant parfois assez récents, étaient bons pour la casse. Ils avaient été fabriqués hâtivement avec du bois vert séché artificiellement et les conséquences se faisaient rapidement sentir. Les cellules et les ailes en bois recouverts de toile se déformaient irrémédiablement ! À la fin de la guerre, le site comptait 4 000 prisonniers allemands. La paix revenue, le camp d'aviation de Courban fut désaffecté. Les jeunes des environs en profitèrent pour organiser des soirées dansantes dans les installations. Puis tout fut détruit. On retrouve les traces sur les photographies aériennes où les vestiges des pistes et bâtiments apparaissent nettement entre la voie ferrée et la grande route !
De son côté, la source de la Comotte, cachée dans son abri en pierre, alimente la belle ferme d'Épailly, ancienne commanderie des Templiers calée à 2 km au nord-ouest. Les chroniques citent la commanderie d’Épailly pour la première fois au XIIIe siècle. Placée directement sous l’autorité de Voulaines, elle est le siège de la troisième chambre prieurale de l’ordre. Située à l’entrée d’une combe, elle s'entourait autrefois de remparts. Preuve de son importance, le domaine devenu à la Révolution bien national, s'étend alors sur environ 300 hectares. De sa grande époque subsistent une salle voûtée sous l’actuel logis de ferme, une tour massive couverte en laves, un colombier et surtout, une belle chapelle du XIVe placée sous le vocable de saint Georges. À la fin du XIXe siècle, les propriétaires fermiers envisagèrent pourtant sa destruction. Heureusement elle fut simplement transformée en grange. Certes, une partie des voûtes fut détruite tout comme les chapiteaux, les murs furent enduits et on coula une dalle de ciment au sol. Mais au bout du compte, la chapelle est toujours là !
Au XVIIIe, parmi les droits féodaux, on relève que le Grand Prieur de Champagne exigeait cinq sols pour la valeur payable par chaque famille le jour de Carnaval.
Notons qu'au XIIIe, il existait un monastère de filles au lieu-dit "La Combe aux Nonnes", à 3 km au nord (Riel-les-Eaux) et qu'au milieu du XIXe, on extrayait du fer à une profondeur d'une vingtaine de mètres.
André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
Diverses Associations de Chasse et autres.
Commerce : Hôtel-Restaurant "La Table du Colombier" (Voir Château de Courban).
Artisans : Maçonnerie - Charpente-couverture.
Agriculture : Céréales, principalement.
Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.
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Ballades en Forêts. Visite des différents sites, Musée de Châtillon-sur-Seine.