Maire Edwige Sivry
Adresse Place Louis Leprince-Ringuet - 21460 Courcelles-Frémoy
Tél. 03 80 96 47 10 Fax 03 80 96 47 10
Email mairie.courcellesfremoy@wanadoo.fr
Population 124 habitants. Les Corcellois
Altitude 262 mètres
Superficie 1147 ha
Situation géographique Latitude: 47° 27' 1'' Nord - Longitude: 4° 10' 23'' Est
Communauté de Communes CC des Terres d'Auxois
Canton SEMUR-EN-AUXOIS
Petit village de la vallée du Serein, Courcelles-Frémoy est situé à 56 km au Nord-Ouest d'Autun et à 87 km de Dijon.
Eglise Saint-Jean-Baptiste.
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
Un curieux de passage à… COURCELLES-FRÉMOY. Canton de Semur-en-Auxois.
Le XIXe siècle apporta à Courcelles-Frémoy l’école, la mairie et l'église Saint-Jean-Baptiste. Un édifice classique rehaussé par un beau portail en pierre claire qui tranche sur l'enduit blanc. Les angles du bâtiment, le bord du pignon et un oculus profitent du même décor. Deux lanternons calés en bordure de toiture, de chaque côté, contribuent à la belle allure de l'ensemble. Une horloge trône sur la tour du clocher dominé par une flèche élancée en ardoises. La mairie-école y est accolée d'un côté, le presbytère de l'autre.
Courcelles conserve et plusieurs maisons de maîtres XIXe, celle située au nord profitant d'un beau parc dans un angle duquel on remarque une gloriette, hélas en mauvais état. Plus loin, on trouve un pigeonnier carré. On observe encore l'ancien magasin à pompes à incendies et un puits surmonté d'une pompe encastrée dans une niche en brique aménagée sous une maison.
Le moulin restauré de la Renardière et son long glacis se cache sur le Serein au bas du village, à 200 m de la source miraculeuse de la Bonne Aide. Notons à Courcelles-Frémoy, que les meuniers Jean Guenot-Sordot et sa femme, Anne Boursaut, coupables du crime d'incendie, furent condamnés à la peine de mort par la cour d'assises de la Côte-d'Or et exécutés le 13 octobre 1838.
Au sud du village, le Serein se tortille dans ses gorges. On le franchissait par un ancien gué doublé à présent d'une passerelle, alors qu'un pont à cinq arches enjambe toujours le torrent. Il fut, dit-on, construit par Henri IV pour aller à la chasse, au gibier ou… aux gentes dames (!) selon les versions. Les malins d'ajouter qu'étant au courant, bien des dames partaient innocemment musarder dans la forêt !
Une mine de fer fut creusée dans le sous-sol de la commune au XIXe. Au milieu du XIXe encore, le maître des forges de Velars-sur-Ouche fit exploiter, sans autorisation, une mine de charbon pour fournir le combustible à ses fours à chaux. En remontant le Serein sur 800 m à partir du pont, on déniche toujours au bord du pré, en lisière de forêt un effondrement marquant l'accès à la mine, le terril charbonneux et les vestiges d'une petite construction. Le sous-sol de Courcelles-Frémoy recèle également du plomb et de la fluorine.
En 1954, son puits étant en piteux état, M. Angély décida d'attaquer des réparations. Il découvrit un curieux pot en cuivre bombé contenant plusieurs kilos de pièces de monnaies anciennes. On en dénombra plus de 13 000 : 115 royales et 350 féodales françaises, 1 étrangère et près de 12 500 pièces bourguignonnes, dont 800 incomplètes. N'oublions pas un petit dé en os vert de 7 mm de côté. La plupart des pièces de ce trésor enfoui vers le troisième quart du XIIIe, frappées à Dijon et à Auxonne, sont au nom du duc Hugues IV.
Au sommet d'un rocher dominant le pré Caterna, se trouve la piste de danse des fées et, dans le vieux château (?), se cacherait la Beuffenie.
Physicien, ingénieur en télécommunications, historien des sciences et essayiste français, Louis Leprince-Ringuet, né en 1901 à Alès et mort le 23 décembre 2000 à Paris fut inhumé dans le cimetière.
Villars / Villars-Frémoy. (Courcelles-Frémoy). Ce hameau préserve une croix portant une Vierge. Sur un éperon entouré par le Serein au sud-est, un camp préhistorique aurait été repéré dans le bois du Châtillon. À ses pieds, on déniche les ruines du moulin à eau du Cadet dont subsistent la digue et des vestiges d'habitat en aval.
N'oublions pas cette légende. Entre Thostes et Villars-Frémoy on rencontre au bord d'un sentier une énorme roche de granit plate appelée la "Pierre du Magnien" (Chaudronnier). La légende raconte qu'un magnien tua ici sa femme et qu'elle repose cachée sous cette énorme roche. La nuit, on entend parfois la voix de la malheureuse et son âme apparait sur le bord de la rivière sous forme d'une petite lumière vive. Pour l'apaiser, les badauds de passage cueillent un petit rameau dans la forêt, puis font un simulacre d'aspersion en le jetant sur la dalle qui s'en trouve recouverte.
André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
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