Maire Charline Desbois
Adresse 3 rue de l'église - 21320 Créancey
Tél. 03 80 90 89 28 Fax 03 80 90 89 71
Email mairie.creancey@orange.fr
Population 532 habitants. Les Crescentiais
Altitude 370 mètres
Superficie 1671 ha
Situation géographique Latitude: 47° 14' 49'' Nord - Longitude: 4° 35' 9'' Est
Communauté de Communes Pouilly-en-Auxois/Bligny-sur-Ouche
Canton ARNAY-LE-DUC
Traversé par la rivière la Vandenesse et tout proche du Parc naturel régional du Morvan (environ 15 km), le village de Créancey est situé à 31 km au Nord-Ouest de Beaune et à 44 km de Dijon.
Il compte trois hameaux : Panthier qui a donné son nom au barrage, la Lochère et Baume dominé par les belles roches.
Eglise, XIVè siècle-XVIè siècle.
Château, XVIè siècle, restauré. Un vaste parc comporte une serre au Nord du logis.
Lavoirs. Croix.
Créancey est dominé par la statue de Saint-Etienne, érigée en 1872 en mémoire de Etienne de Montille et rénovée en 1997.
©Marie Quiquemelle
©Marie Quiquemelle
©André Beuchot
Un curieux de passage à… CRÉANCEY. Canton d'Arnay-le-Duc. (Autrefois, canton de Pouilly-en-Auxois).
Dominant le village, une petite grotte, la Cave au Diable, longue d'une vingtaine de mètres, abrite des "gravures rupestres", caractères cunéiformes pouvant peut-être dater de plus de 3 000 ans, très rares en Bourgogne.
Le village, doté de l'église Saint-Symphorien d'allure néo-gothique. La nef et le clocher surmonté d'une flèche octogonale couverte d'ardoises datent bien du XIXe, mais les origines de l'édifice remontent aux XIII-XIVe. L'église fut également rénovée aux XV-XVIe. On s'attarde devant la tour ronde d'accès aux combles, les fenêtres trilobées parées de vitraux et surtout, la corniche bordée de petites têtes sculptées dissimulée sur l'arrière.
On remarque une croix en pierre XIXe avec lutrin dans le cimetière et à l'opposé, un tilleul centenaire. En longeant le chemin qui part vers le nord-ouest, on découvre trois grands saules centenaires.
Si vous descendez maintenant en direction du château, vous croiserez l'ancien moulin à eau qui cache son étang sur l'arrière, le rendant difficilement identifiable. Il conserve quelques parties des anciennes machineries.
Arrivé en fond de vallée, vous enjamberez la Vandenesse par une passerelle en pierre, avant qu'elle ne se glisse dans le domaine du château.
Ce château XVIIe complété de communs fut édifié pour Antoine Comeau, garde des sceaux du Parlement de Bourgogne. Il appartiendra à la famille de Montille du début XIXe à 1940. Un parterre à la française et un parc ombragé comptant de belles sculptures contemporaines l'entourent. On y découvre un beau colombier couvert en laves surmonté par un lanterneau.
Face à l'entrée, une jolie croix sculptée double face XVIe attire les regards. Le lavoir disparu se situait à côté.
En remontant dans le village par la rue longeant le parc du château côté est, vous croiserez une belle demeure de maître, ancienne maison de campagne de Jean Bannelier, savant et juriste dijonnais, né à Dijon en 1683. Avocat au Parlement de Bourgogne, il devient professeur en 1722 puis doyen de la faculté de droit de la capitale bourguignonne. On lui doit un important ouvrage de droit réalisé avec Gabriel Davot.
Cent mètres plus haut, construite sur une terrasse, accessible par deux volées d'escaliers, l'imposante mairie école XIXe n'accueille plus que l'école, la mairie étant remontée près de l'église.
N'oublions pas à deux pas du captage, près de la sortie du village côté Panthier, le calvaire avec table des morts (ou reposoir ?).
Au sud, on trouve l'entrée de la voûte du canal de Bourgogne qui mérite un coup d'œil. À proximité, une coulée de tuf dégringole sur le côté de la profonde tranchée de la voie d'eau. L'occasion de rappeler que le tuf fut exploité à Créancey, mais du côté des rochers de Baume. Le percement du tunnel du canal fut pour sa part l'occasion de découvrir vers 1825, une couche de calcaire donnant un excellent ciment à prise rapide adapté aux travaux hydrauliques, exploité jusqu'en 1880. Au bord de la rigole, juste avant son passage sous l'autoroute, on repère encore un ancien crassier des carrières Pinot. Le lieu-dit "Le Ciment" rappelle également cette ancienne activité. Au-dessus du tunnel, s'alignent toujours plusieurs puits de ventilation, le plus profond, le numéro 14, atteignant 50 m.
La curieuse tour Saint-Étienne dédiée à Étienne de Montille, enfant de la commune tombé à Metz en 1870, domine le village. Elle fut édifiée deux années plus tard en 1872 et rénovée par la commune en 1997. Son architecture curieuse en gradins de pierres et de briques, que certains trouveront kitch, ne passe pas inaperçue. Alternance de rouge et de blanc, aspect néo-gothique orné de créneaux, cannelures diverses et grilles en fer forgé, donnent à l'ensemble sa stature. La tour qui se présente comme si elle avait trois étages, est surmontée d'une statue de saint Étienne et abrite une petite chapelle. Elle se dresse sur l'emplacement d'une ancienne tour carrée édifiée autrefois sur trois niveaux. On retrouva lors de travaux de nettoyage, un escalier taillé dans la roche qui semble lui être rattaché. La tradition veut que d'importants feux allumés en son sommet aient servi à transmettre les nouvelles d'Alise à Autun. Tour imposante sans doute, car elle aurait aussi servi de repli aux gens du pays en cas d'attaque. À proximité, une grosse dalle inclinée est surnommée le lavoir du Diable.
Une tannerie aurait existé à Créancey au milieu du XIXe.
Terminons en évoquant la Pierre Tourneau et avec une légende. Si d'aventure, un voyageur se retourne sur la Dame des Chaumes pour la voir, il est sûr de mourir écrasé par un rouleau.
Voir aussi Beaume, Escommes, La Lochère et Panthier.
Beaume. (Créancey).
À un peu moins de deux kilomètres au nord-est, sur le plateau, la nécropole des Meurots Bleus composé de cinq tumulus, livra des coffres néolithiques du premier âge du fer. La voie gallo-romaine Autun-Langres passant à proximité, il ne faut pas s'étonner de la découverte de constructions gallo-romaines.
On peut s'attarder à Beaume devant la chapelle XVe Saint Gervais. Le mur-pignon est surmonté d'une niche abritant une statue et d'un clocher-mur qui accueille une cloche. Le linteau de porte est constitué d'une pierre tombale portant une croix horizontale gravée. En face, on trouve un intéressant calvaire XVIIe en pierre orné de sculptures avec table reposoir. À 100 m se tient le lavoir qui ne se distingue que par les trois socles de pierre coniques qui accueillent les piliers en bois supportant la toiture. Sur le côté, la source jaillit d'une jolie fontaine en pierre dominée par une petite croix sculptée. Entre le lavoir et la chapelle, la Vandenesse qui nait à 800 m au nord à la source de Jeute, s'écoule en cascatelles, apportant un charme supplémentaire à ce petit site. La Vandenesse entrainait autrefois trois moulins dans le hameau et l'on observe encore le bief parallèle au ruisseau. Autrefois, les coulées de tuf formées par l'eau très calcaire de la fontaine des Ormées furent exploitées et utilisées pour la restauration de Notre-Dame de Beaune. De la pierre de Beaume pour Beaune…!
Si vous parcourez le village, vous compterez trois pigeonniers carrés, deux étant couverts en laves. Vous remarquerez deux maisons bourgeoises, la première avec pignon à trois pans et balcon en fer forgé, la seconde, forte d'une tour carrée surmontée d'un toit pointu orné de girouettes.
Des falaises percées d'une trentaine d'abris sous roche et de grottes, souvent sans suites (site protégé) où l'on découvrit d'importants vestiges néolithiques dominent le tout. On pourra toutefois visiter les Grottes des Falaises ou Grottes des Porches, trois cavités superposées d'une dizaine à une vingtaine de mètres. Mais la plus intéressante reste la grotte de la Citerne. Cette dernière se niche dans la descente de la bretelle d'autoroute, entre les deux ponts, sur la droite, dans les roches derrière le captage qui lui a donné son nom. Un parcours de 360 m, varié et sans grande difficulté, se faufile de petites salles en galeries étroites, dans un décor joliment concrétionné. (Il est conseillé d'aborder le site par le dessus en raison de la circulation de la bretelle. Une voie de descente se dissimule à l'opposé de la caverne, sur la droite du cirque rocheux qui abrite à lui seul une trentaine de grottes et abris sous roches). Une courte escalade facile aboutit à une entrée en alcôve d'où démarrent les 360 m d'un agréable réseau varié et concrétionné.
Voyons maintenant le côté légendaire… Le chevalier de Beaume parti en croisade fut vite oublié. À son retour, son épouse, Sibille, le fit précipiter du haut des roches par son nouvel amant. Prise plus tard de remords, elle se retira dans une grotte mais son âme ne pouvant trouver le repos rôde sous la forme d'une mystérieuse Dame Blanche qui la nuit, hante le chemin de crête des falaises.
Une autre version raconte que l'époux de Sibille en croisade, le page du château prit sa place. Quand son mari revint dans les habits d'un humble pèlerin, elle refusa de le reconnaitre et le fit chasser par ses chiens. Le châtelain annonça qu'il porterait l'affaire auprès du gouverneur de Bourgogne. Elle lui tendit alors un piège qui l'emmena en haut des roches où deux serviteurs le précipitèrent dans le vide. Quand on retrouva la dépouille de ce pèlerin inconnu, on l'inhuma au cimetière de Créancey dans l'anonymat. Plus tard, les remords la rongeant, la châtelaine fit construire un petit ermitage au pied des roches, entièrement fermé, ce qui obligeait ses serviteurs à lui faire passer de la nourriture par une minuscule fenêtre. Signe de Dieu ou du Diable, un violent orage ravagea l'ermitage, mais personne ne retrouva son corps. Son âme rode depuis sur les chaumes.
On parle aussi à Créancey de la dangereuse Dame des Chaumes qui n'hésite pas à écraser sous un rocher les voyageurs qui osent se retourner pour la regarder.
Deux "rochons", pitons rocheux séparés de la falaise sont facilement accessibles à pied, ainsi qu'une arche superbe. On les surnomme les Deux Moines ou les Moines en Prière. Certains pensent qu'ils prient pour le repos de l'âme de la dame ! Pour d'autres, un monastère mystérieux aurait existé à cet emplacement !
Face aux roches de Beaume, un alignement rocheux plus modeste recèle deux petits ponts naturels.
La Lochère. La Lauchère. (Créancey). Le hameau arbore un beau pigeonnier carré et un petit lavoir. Ici, le canal de Bourgogne, calé dans une profonde tranchée, s'enfile dans un tunnel qui le relie à Pouilly-en-Auxois, atteignant à cet endroit son point culminant. On trouve le bassin d'attente au bord duquel on remarque une imposante demeure surnommée "maison des ingénieurs", ancienne cimenterie, avec son petit pigeonnier. Dans l'usine à vapeur dite de "La Lochères" (Lauchères), les sieurs Lobreau, Legrand puis Menusier, produisirent autrefois des ciments Lacordaire (ou ciment romain). On trouvait alors une grue de chargement au bord du quai.
Panthier. (Créancey). Avec ses 120 hectares, le lac artificiel de Panthier reste par sa superficie le plus important des réservoirs alimentant le canal de Bourgogne. Une première digue fut construite de 1834 à 1836, et le réservoir mis en eau en 1836 profitant d'une capacité de 2 millions de mètres-cube. Entre 1865 et 1875, la digue fut rehaussée pour atteindre 14 mètres, portant la capacité du lac à 8 050 000 mètres cubes d'eau. Des contreforts en pierre ont été ajoutés ainsi qu'une seconde digue à l'ouest pour éviter les inondations en périodes hivernales. Curieusement, le lac est situé à une altitude inférieure au bief de partage. Du coup, il récupère les eaux excédentaires à l'écluse de Rambourg par une rigole glissant dans un souterrain de près d'un kilomètre et demi, puis alimente le canal plus loin, à l'est de Vandenesse, entre le village et l'écluse du Fourneau.
On repère dans la bourgade plusieurs vieux fours à pain, plusieurs fenêtres à accolade de réemploi et surtout, la chapelle Saint-Marc à l'allure de mini-église avec une tour de clocher à trois niveaux supportant une flèche élancée en ardoises. Construite au XIXe, elle accueille toujours les prêtres pour des messes un peu particulières. En 1773, on construisit à Créancey une nouvelle cure achetée en 1791 par Denis Tainturier. À sa mort, elle fut rétrocédée par testament à la commune le 19 mars 1824 avec réserve de 24 messes basses par an, à perpétuité, à la chapelle de Panthier. Ces 24 messes ont depuis été réduites à 12, sans doute après un accord avec les héritiers.
Sur le côté de l'église s'étire un long abreuvoir en métal alimenté par une fontaine et le lavoir. La rive gauche du ruisseau de Panthier nous réserve trois curiosités : une petite fontaine décorée abritée dans une niche en pierre, un domaine dominé par une tour XXe aux allures de pigeonnier surmontée par un observatoire et le "château" de Panthier. Cette, construction originale aux accents Art Déco avec tourelle ronde d'escalier, chiens assis, lucarnes et cheminées originales ne manque pas de surprendre. On notera aussi un cadran solaire calé entre deux balcons aux ferronneries intéressantes, tout comme celle de la grille de la cour.
Dans un autre domaine, on raconte à Panthier que si on croise la Dame des Chaumes ou Dame Blanche, il ne faut jamais se retourner pour la regarder. Sinon, on risque de mourir écrasé par un rouleau ! Une autre version rapporte que près de quatre tumulus (mais lesquels ?), on peut être suivi par un étrange rouleau. Si on se retourne trois fois pour regarder s'il nous rattrape, on mourra écrasé !
André Beuchot
©Marie Quiquemelle
©Marie Quiquemelle
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De belles promenades à pied ou à vélo : le Canal de bourgogne traverse la commune.