Maire COUTURIER Michel
Adresse 9 Rue du Parterre - 21270 Drambon
Tél. 03 80 47 86 73 Fax 03 80 47 86 73
Email mairiededrambon@numeo.fr
Population 174 habitants. Les Drambonnais
Altitude 207 mètres
Superficie 477 ha
Situation géographique Latitude: 47° 20' 13'' Nord - Longitude: 5° 21' 40'' Est
Communauté de Communes CC Auxonne-Pontailler Val de Saône
Canton AUXONNE
Proche des communes de Marandeuil, Saint-Léger-Triey et Montmançon, Drambon est situé à 25 km au Nord-Est de Dijon.
La rivière la Bèze traverse la commune.
Eglise de l'Assomption.
© André Beuchot
PIERRES DE LÉGENDES DE LA CÔTE-D'OR, LE NOUVEAU LIVRE D'ANDRÉ BEUCHOT
Un nouveau livre pour les curieux, les promeneurs et les amateurs du petit patrimoine.
Plusieurs années de travail et de recherches ont été nécessaires pour réaliser ce nouveau livre, résultat de l'union de Patrice Vachon et d'André Beuchot.
Patrice Vachon avait déjà réalisé de nombreux ouvrages publiés par l'Arche d'Or, deux étant consacrés aux menhirs, dolmens et pierres légendaire. André Beuchot sillonne la Côte-d'Or à la rencontre des richesses du patrimoine et a déjà lui aussi publié de nombreux ouvrages. La collaboration et la complémentarité des deux auteurs permet de présenter aujourd'hui l'ouvrage le plus complet réalisé sur le sujet, avec les légendes associées. Les sites ont été recherchés sur le terrain, quelquefois retrouvés avec difficulté dans la végétation, puis photographiés. Certains, inaccessibles, ne sont pas présentés par respect pour les propriétés privées. Le livre regroupe les menhirs et dolmens, vrais et/ou faux, les pierres qui virent ou qui cornent, les roches des fées ou du Diable, les roches anthropomorphiques rochers de la vouivre ou des loups…etc. LIRE+
Un curieux de passage à… DRAMBON
Dans le village, on déniche la modeste église Saint-Denis XIXe avec portail XIIe, clocher et flèche étant couverts d'ardoises. Le château remonte au XVIIIe, le corps principal étant en fait une partie des anciens communs. Il voisine l'ancienne ferme du domaine. Ce château fut doté d'un cadran solaire.
La petite mairie proche retient l'attention avec ses entourages de fenêtres arrondis bordés de briques rouge. Des décors en briques, nous en retrouvons sur la place centrale dans les motifs en losange de la façade d'une maison. Derrière elle, une majestueuse ferme porte les dates 1828 et 1880. Plusieurs autres fermes imposantes ont été restaurées, donnant un peu de cachet à la bourgade. Hélas, les anciens cafés ont tous disparu, tout comme la petite forge, en rive droite, qui produisait et réparait les outils nécessaires à l'agriculture.
Qui peut imaginer qu'en 1860, en rive gauche, les deux grandes forges et le haut fourneau de Drambon occupèrent plus de 800 personnes, voituriers, coupeurs, charbonniers et mineurs, alors qu'il n'en reste rien. Pourtant, en 1600, Drambon fournissait des canons et des boulets pour les armées de Louis XIV. En 1623, on compte deux forges et fourneaux appartenant au sieur Gravier. On fabriqua des bombes et des grenades pour le siège de Dole en 1636. Mais dans la nuit du 3 au 5 juin 1636, le capitaine Perceval, de Gray, attaqua à minuit les 60 mousquetaires qui gardaient la forge et incendia tout. Ce fut un feu de joie de "grande consolation". On en fit reproche au conseiller de Champvans qui répondit, "j'ai attaqué cette bouche d'enfer qui vomissait des outils de rage et de fureur pour désoler une ville innocente". La population de Dole put jouir pour quelque temps d'un calme particulier.
Les forges furent rapidement reconstruites (entre 1644 et 1650), deux fourneaux, deux forges séparées œuvrant à nouveau en 1666. Louis XIV les achète en 1668 pour fabriquer des canons de marine et les place sous la direction d'un Suédois, Abraham de Besch. Mais dès 1687, elle repasse dans des mains privées, celles du sieur Joly. Au XVIIIe, Courtépée signale qu'il ne reste qu'une forge et un fourneau sur la Bèze, que les mines sont abondantes et le fer doux. En 1802, l'usine produit encore 600 tonnes de fonte et 400 tonnes de fer. En 1845, exploitée par le maître de forges, M. Duchon, elle appartenait à MM. Serron et Cie. On trouvait alors un haut fourneau produisant de la fonte et trois feux d'affinerie qui fonctionnaient au charbon de bois. S'ajoutaient cinq roues hydrauliques délivrant 38 chevaux vapeur et un martinet. En 1860, la forge se composait de deux hauts fourneaux, quatre feux d'affinerie, trois marteaux et un martinet. Les maîtres de forge exploitants étaient Mrs Guénard. L'activité cessa en 1881. Quelques détails de façade seulement gardent la trace de l'industrie d'autrefois.
Les crues de la Bèze et l'activité de l'usine métallurgique entrainèrent de vastes inondations dans les champs entre Marandeuil et Drambon. Pour assécher ces marais et assainir le territoire, un canal débutant en amont de Marandeuil par un large déversoir, fut imaginé par M. Moreau, ingénieur des ponts-et-chaussées. L'ouvrage le plus étonnant reste le curieux pont aqueduc de la Bèze. Fort de trois arches, il sert aussi de déversoir anti-crues par ses deux côtés et un jeu de trois passerelles dessert les différentes rives. Terminé au printemps 1840, ce canal qui rejoint la rivière mère au sud-est de Drambon, évita l'inondation des forges et permit le renouveau des cultures.
Les journaux d'octobre 1901 rapportent la vente à l'amiable par M. Mercier, d'un château attenant de grands bâtiments avec un parc de 9 hectares et d'une chute d'eau de 3 m 10 délivrant une force motrice de 180 chevaux. Au début du XXe, une "station électrique" propriété de M. Glaive en 1905, fut implantée sur la Bèze grâce à cette chute, au centre du village. La centrale semble opérationnelle en 1906. Dans les années 1920, deux turbines de 210 kW fournissaient l'électricité au village et aux communes environnantes. La centrale fut entièrement remise à neuf et agrandie en 1929. Délaissée par la suite, elle retrouva sa fonction ces dernières années sous l'impulsion de M. Courtot. Plusieurs jeux de vannes orientent toujours les eaux de la Bèze qui se glissent sous les installations et dans un tunnel.
À l'est, la ferme de la Borde occupe l'emplacement d'une motte féodale. Si le mur d'enceinte a disparu, une partie des fossés subsiste. Cette ferme et le hameau des "Grands Moulins", autrefois Moulin-au-Duc, ont été rattachés à Drambon à la Révolution.
André Beuchot
© André Beuchot
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