Labergement-lès-Seurre


L'église de l'assomption


La Maison cordelier


La mairie


La fontaine bassinet


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


L'oratoire

Maire Joëlle Dufour
Adresse Place Pierre Vaux - 21820 Labergement-lès-Seurre
Tél. 03 80 21 11 63 Fax 03 80 21 00 56
Email mairielabergementlesseurre@numeo.fr
Site http://www.labergement-les-seurre.fr
Population 1002 habitants.
Altitude 200 mètres Superficie 2882 ha
Situation géographique 19 kms Sud-Est Beaune
Communauté de Communes Rives de Saône
Canton BRAZEY-EN-PLAINE

Je suis fan de ma commune

Présentation

Avec 25 km de routes goudronnées et 25 km de voies association foncière, Labergement-lès-Seurre est la plus grande commune du canton et de la Communauté de communes.

Plus d'infos

Office de tourisme Rives de Saône
13, rue Bossuet à Seurre.
Tél. 03 80 21 09 11.
contact@tourisme-seurre.com

Tourisme & Patrimoine

8 étangs - Sentiers pédestres - Eglise de l'Assomption - Lavoirs - Fontaine.

L'église de l'assomption

La Maison cordelier

L'oratoire


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Labergement-lès-Seurre

LABERGEMENT-LÈS-SEURRE. Canton de Brazey-en-Plaine. (Autrefois canton de Seurre). 985 h. ?
Au sud du village, le lieu-dit "La Motte" rappelle la présence d'une motte castrale dont ne subsiste qu'une levée de terre. Étonnamment dispersé, Labergement-lès-Seurre, s'appela un temps L'Abergement-le-Duc. Sur la crête, trône la belle et imposante église néo-gothique de l'Assomption, bâtie au XIXe siècle. Un élégant clocher octogonal fier de sa Vierge, bordé par une balustrade en pierre surmontée d'une fine flèche légèrement vrillée couverte d'ardoises retient les regards. Les vitraux apportent une lumière colorée à l'intérieur paré de boiseries et au riche mobilier : chaire en bois sculpté, lustres, maître-autel sculpté néogothique en marbre veiné blanc, peintures murales, Piéta polychrome du XVIIIe siècle…
De belles grilles en fer forgé protègent l'entrée de l'enclos du cimetière ou se dresse une croix sculptée du XIXe siècle. Le presbytère, également du XIXe siècle, est à deux pas, tandis que le pignon de la maison voisine accueille la fenêtre d'envol d'un pigeonnier orné de deux colombes en bas-relief.
En remontant la rue principale vers le nord, on arrive à l'imposante mairie école dotée de deux cloches, qui fait face à l'ancienne halle dont les arcades de façade sont aujourd'hui masquées par une extension, toutes deux remontant au XIXe siècle. Le bâtiment de la Poste qui accueille la mairie actuelle, complète l'organisation de la place où trône le monument aux morts. Un vieux pressoir se cache sur l'arrière. Un peu plus haut voici l'ancienne bascule et sa maisonnette en briques. Plus loin encore, on arrive au château Saint-Jacques, construit en briques au XVIIIe siècle, qui abrita un temps une colonie de vacances. La bourgade accueillit aussi la colonie de vacances "des Mouettes". Encore 250 m et nous aboutissons devant un manoir lui aussi en briques, calé lui aussi dans son parc. Baptisé pareillement "château", il présente sa plus belle façade avec double volée d'escaliers côté parc et compte un grand bâtiment d'exploitation, sans doute du XVIIIe siècle et un logis du XIXe siècle.

Bien d'autres maisons de maîtres et fermes en briques ou pans de bois seront rencontrées en visitant la commune, lui donnant beaucoup de charmes. Certaines sont magnifiquement restaurées, d'autres tristement délaissées. En partant de la mairie, on peut citer le "Chalet" Millot ou Marey, 600 m ouest-nord-ouest, un manoir du XVIIIe ou XIXe siècle encadré par deux tours et avec grange attenante, à l'abandon 500 m au sud-ouest, la Maison des Tourelles ou Villa des Roses des XVIII-XIXe siècle, encadrée elle aussi par deux tours, 400 m au nord-est, la Villa Thevenin ou Maison Prost, 400 m à l'est ou encore la villa Saint-Jean. En vagabondant, on repère plusieurs niches accueillant des statuettes et une croix portant un Christ à l'ouest du château Saint-Jacques.

Au pied de l'éperon, un mince cours d'eau, la Genotte, frôle la fontaine Rouillouse qui jaillit dans une petite tourelle blanche (son eau très ferrugineuse rougissant avec l’air) et alimente deux lavoirs du XIXe siècle, l'un original en pierres et briques, proche d'une ancienne épicerie. Cette jolie boutique nous rappelle une histoire d'épicerie, "l'affaire Vaux et Petit". Reconnus coupables de 25 incendies qui embrasèrent le village voisin de Longepierre, Pierre Vaux et Jean Petit sont condamnés en 1852 aux travaux forcés à perpétuité. Ils trouveront la mort en Guyane. L'affaire reste surtout une vengeance sociale. Les notables de Longepierre ont réussi à prendre leur revanche sur Pierre Vaux, l'instituteur "étranger" à la commune, qui osa accueillir avec joie et enthousiasme, la République et ce satané Suffrage Universel. Ce "rouge" réussit même à se faire élire conseiller municipal. En 1861, Irma Vaux, femme de Pierre accompagnée de ses enfants le rejoignent en Guyane. Grâce à l'exploitation du bois et d'une cantine, la famille s'assure de bons revenus. Mais Pierre, meurt en janvier 1875. La famille rentre en Bourgogne et s'installe à Labergement-lès-Seurre en 1876 où Irma meurt à son tour. Avec les économies rapportées, les enfants achètent une épicerie-café à l'enseigne "À l'Amérique". Ils n'ont qu'une idée, obtenir l'innocence de leur père. S'ensuit alors une multitude de rebondissements dans la recherche de la vérité. Ainsi, en 1882 à Paris puis dans plusieurs villes est présenté le " drame historique " en cinq actes et sept tableaux de Léon Jonathan : "Pierre Vaux l'instituteur". Vaux devient héros de Boulevard, dans un incroyable méli-mélo drame. L'arrêt de la cour de cassation du 16 décembre 1897, 45 ans après la condamnation, réhabilite enfin pleinement la mémoire de Pierre Vaux et de Jean Petit. Aujourd'hui, la place centrale de Labergement porte le nom de Pierre Vaux.
Au nord-est, on ne peut manquer l'hospice percé d'une rosace, dit "Maison Cordelier", qui cache un four à pain en briques récemment restauré. Autrefois, un second bâtiment appelé "château carré" se dressait sur la droite du domaine. En octobre 1856, madame Cordelier, par son testament, institua la commune de Labergement-lès-Seurre légataire universelle d'une belle maison de maître à condition d'y fonder un hôpital d'une capacité de quatre lits, deux pour les hommes et deux pour les femmes, destinés aux pauvres de la commune atteints de maladies graves et dangereuses. Grâce à l'aide des habitants et de la municipalité, il entrera en service en 1872 avec une capacité doublée, dans le but d'accueillir quelques blessés de guerre. En 1886, les sœurs hospitalières de la Congrégation de l'Enfant Jésus de Chauffailles prirent la succession des Sœurs de la Providence de Vitteaux qui assuraient jusqu'alors son fonctionnement. En octobre 1949, l'hôpital qui compte désormais 12 lits, devient hospice par arrêté préfectoral. En août 1959, la capacité monte à 17 lits tandis qu'il se transforme en maison de retraite. L'année 1970 voit l'arrivée d'un personnel laïc remplaçant les religieuses. De nos jours, des bâtiments récents complètent le site qui peut ainsi perdurer.
À 600 m au nord-est de la maison Cordelier, on trouve au bord de la route de Beaune, l'oratoire Saint-Roch du XIXe siècle. Malheureusement, la statue a été volée en 1974.
Au nord, on déniche la Fontaine des Princes ou fontaine Bassinet. Un bassinet en argent fut retrouvé à l'endroit où, selon la légende, Louis XIV aimait se reposer à l’ombre d’un chêne aujourd'hui disparu.
Au nord-ouest, au bord de la ligne forestière joignant la route départementale à la place Royale, on découvre la stèle du XVIIIe siècle de "la route de la Dame" décorée par deux écus. (Appelée également borne de Champ Charley ou Jarley). Elle reproduit l’affichage d’un "jugement contradictoire rendu à l'intendance à Dijon le 5 mars 1764" concernant un différend entre Labergement-lès-Seurre et Montmain.
Dans un autre domaine, au sud de l'étang de Randfollot, la terre s'entrouvre une fois par an pour laisser entrevoir le fabuleux trésor des Écus Carrés, mais la date exacte est inconnue. Enfin, on raconte que les moines de Cîteaux traversaient le bourg pour rejoindre de gentes demoiselles. Aussi, devaient-ils acheter le silence des habitants de Labergement qui furent bientôt surnommés "les hypocrites". Si les moines payaient mal, vous devinerez aisément pourquoi on les traitait ensuite de "cafards", sobriquet qui persista de longues années.
André Beuchot

La mairie

La fontaine bassinet

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot


Vie Sociale

Comité des fêtes - Société de chasse - Dancing - 2 classes maternelles et 3 classes élémentaires (120 enfants scolarisés)- maison de retraite (50 pensionnaires) - fête patronale du 15 août.

Economie & Développement

2 exploitations agricoles - 1 association foncière - 20 artisans - 2000 ha de terres agricoles avec 1 silo de stockage - 700 ha de forêt, principale ressource de la commune - PLU réalisé en 2008 - 1200 habitants maximum - remembrement effectué en 1983 - site de dragage de graviers (GSM), 1 plate-forme communale.


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



Que faire ?

La proximité de la Saône, de la forêt de Cîteaux offre un ensemble de loisirs proche de la nature.
Sentiers de randonnée pédestre, tourisme fluvial, parcours éco-pagayeur, la Voie Bleue.
www.rivesdesaone.fr


Fan de ma Commune

Bourmani
14/11/2021
Merci à André Beuchot ,cet article m'as permis de connaître un peu plus l'histoire de la ville de Labergement les Seurre et de ses bâtiments. Merci pour le partage.???? Cordialement Halima

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