Magnien


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot

Maire Jean-Louis BOULEY
Adresse Route Départementale 17 F - 21230 Magnien
Tél. 03 80 90 07 69 Fax 03 80 90 07 69
Email mairie.magnien@wanadoo.fr
Population 316 habitants. Les Magniénois et les Magniénoises.
Altitude 321 mètres Superficie 2449 ha
Situation géographique Latitude: 47° 6' 6'' Nord - Longitude: 4° 26' 17'' Est
Communauté de Communes CC du Pays d'Arnay Liernais
Canton ARNAY-LE-DUC

Je suis fan de ma commune

Présentation

Magnien est situé à 20 km au Nord-Est d'Autun et à 64 km de Dijon.
La rivière l'Arroux traverse la commune qui est toute proche du Parc naturel régional du Morvan.

Plus d'infos

www.arnay-le-duc.com

Tourisme & Patrimoine

Eglise romane Saint-Aignan surmontée d'un clocher gothique avec une corniche bourguignonne.
A Maizières coulait la source dans d'anciens thermes. Chapelle Saint Léger isolée dans les bois à l'entrée sud de Maizières.
Joli lavoir en impluvium au Puiset

©André Beuchot





UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Magnien

Un curieux de passage à… MAGNIEN. Canton d’Arnay-le-Duc.
Au sud-est, une voie romaine traverse le territoire de la commune, glissant entre Chasson et le moulin de Breuil.
Principale curiosité locale, l'église romane XIIe Saint-Agnan attire les regards. Deux corniches bourguignonnes encerclent la tour du clocher accessible par un étonnant escalier extérieur. Ce clocher supporte une flèche en ardoises dotée d'une curieuse horloge. On pénètre dans le sanctuaire par un portail roman surmonté d'un beau tympan sculpté. Encadrant l'église, on trouve d'un côté l'ancienne mairie école, de l'autre une bascule ou poids publique. En face, une enseigne signale la présence de la forge d'autrefois.
À 1 km au sud-est, la ferme de Chasson, a conservé son colombier rond.
Deux maisons-fortes se dressaient jadis dans les environs. De celle de Malpertuis, à 200 m au nord-ouest de l'étang Gredin, il ne subsiste que les faibles traces des fossés. Celle de La Chaume-Dessus, cachée dans un bosquet à 700 m au sud-est de Chasson, garde encore des fossés bien visibles.
Sous les gros chênes du bois, au lieu-dit Montlusot, à l'ouest, se tenait le sabbat.

La Chaume. (Magnien). Belle demeure bourgeoise, le château de La Chaume se niche dans un parc au-dessus de son étang. Une minuscule mare jouxte le portail d'entrée tandis que l'on aperçoit un petit pigeonnier carré. Le moulin de Breuil dort à 700 m au nord-est en contrebas de la digue de l'étang éponyme.

Fontaine. (Magnien). Une croix en pierre massive attire l'œil sur la place centrale de ce modeste hameau.

Jully. (Magnien). Le château du XVIIIe de la famille d'Aligny se dissimule dans un parc arboré autrefois aménagé à la française. Ce château appartenait à Philippe Guillemette de Montessus que Pierre d'Aligny épousa en 1682. Mousquetaire du roi Louis XIV qui l'appelait "le brave d'Aligny", il côtoya notamment Pierre de Montesquiou d'Artagnan qui inspira Alexandre Dumas. Le domaine cache un pigeonnier carré à ailerons et une chapelle aménagée dans une tour ronde. Une seconde tour, plus petite, s'accroche au mur du domaine.
Au nord-ouest, à environ 1 500 m, se trouvait jadis la source et la chapelle Saint-Félix détruite autour de 1870. Elle fut habitée par plusieurs ermites du début du XVIIIe à sa disparition. Selon la tradition, les pierres furent récupérées par des demoiselles d'Aligny. Religieuses, elles les auraient utilisées pour faire édifier la chapelle du château.

Lauronne. (Magnien). Le hameau de Lauronne compte quelques maisons soulignées de briques colorées, une fontaine dans une niche et les ruines de son moulin à eau construit en contrebas dans le vallon. Sorciers et sorcières se retrouvaient pour le sabbat dans le bois de Lauronne.

Maizières. (Magnien). Des pièces de monnaie romaines des Ier au IVe siècle de notre ère, des ex-voto et statuettes, voilà qui atteste l'utilisation de la source de Maizières dès l'époque gallo-romaine où elle était appelée Fontaine Salée. À la veille de la Révolution, l’abbé Courtépée cite à Maizières une fontaine salée, gâtée dit-il, par les employés. La source thermale sera ensuite abandonnée puis oubliée. Au début du XIXe, on se souvenait vaguement où elle était. En avril 1888, Pierre-Noël Communaux, dit Léon Communaux, conseiller général de la Côte-d'Or, décide d’entreprendre des fouilles archéologiques et retrouve la résurgence. Un procès-verbal du 24 mars 1889 souligne qu’elle coule à peu près de la grosseur d'un doigt pendant l'été et de deux pendant l'hiver, à température à peu près constante, 11°. Léon Communaux obtint de la commune la jouissance de la Fontaine Salée et une parcelle de 12 ares, pour une durée de trente années consécutives. En 1890, un arrêté ministériel autorise l'exploitation de la source. Néanmoins, chaque dimanche, de midi à 3 h, les habitants de Maizières pouvaient puiser l'eau nécessaire à leurs besoins. Le site voit apparaître une construction romantique servant d’accueil et d’hébergement à quelques personnes, un atelier d’embouteillage et un édicule en briques faisant office de buvette. À la mort de Léon Communaux, la Fontaine Salée change de mains plusieurs fois. En 1928, la "Société Anonyme Hydro-minérale de Maizières" entame des travaux de modernisation, puis en 1932 décide d’étancher la source. On découvre alors deux sources annexes. Mais quatre ans plus tard, c’est la faillite. Il faudra attendre 1946 pour que la "Société de la Source Gallo-Romaine de Maizières" reprenne l'exploitation et la commercialisation de l'eau. Les vieux bâtiments sont aménagés et l'établissement thermal modernisé. On crée un centre sanitaire, une Maison d'enfants agréée par la Sécurité Sociale. Nouvelle étape en décembre 1961. Un nouvel arrêté ministériel inscrit la source de Maizières sur la liste des stations thermales françaises. De nouveaux bâtiments sont édifiés sans grands soucis de réglementation, sans permis de construire et en partie sur le territoire communal ! Mais de rebondissement en rebondissement, l'établissement fermé en 1989 attend depuis un hypothétique réveil. Il faut remonter l’Arroux pendant 800 m pour dénicher les bâtiments blancs délabrés de la station thermale abandonnée de Maizières. Certains apparaissent de construction relativement récente. Les dernières cartes postales publiées nous montrent des constructions "modernes" entourées de pelouses arborées. Une petite salle de restauration attend les curistes qui profitent de chambres confortables. Quelle tristesse ! Dire qu’ici, jaillit une des sources thermales lithinées radioactives les plus riches en hélium de France, une fontaine qui fit la renommée des lieux, longtemps recommandée pour combattre les rhumatismes et diverses maladies. Jusqu'au début du XIXe, on continua de l’embouteiller pour la vendre dans les bonnes pharmacies de la région. Mais l’étymologie nous rappelle que Maizières nous viendrait justement des mots : ruines et décombres !
Au village, on remarque plusieurs vieilles pompes, un joli pont en pierre et une ancienne bascule. Dans un petit vallon au sud-est, la chapelle romane Saint-Léger fut édifiée sur l'emplacement d'une léproserie ou maladrerie. Surmontée d'un petit clocher bulbe, elle se cache dans le bois à deux pas de sa source.

Le Puiset. (Magnien). Le joli lavoir à impluvium bordé d'abreuvoirs est surveillé par une petite Vierge.

André Beuchot

©André Beuchot



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Que faire ?

Alentours boisés, étang : Promenades/randonnées.
A voir : Office de Tourisme du Pays d'Arnay
Adresse : 6 place Bonaventure des Périers à Arnay-le-Duc
Tél 03 80 90 07 55
ot.arnayleduc@gmail.com


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