Mavilly-Mandelot


©André Beuchot


©André Beuchot


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Maire Thierry LAINÉ
Adresse Grande rue - 21190 Mavilly-Mandelot
Tél. 03 80 26 01 33 Fax 09 70 06 43 30
Email mairie.mavilly-mandelot@orange.fr
Site www.mavilly-mandelot.fr
Population 171 habitants. Les Mavimandelotins (nes)
Altitude 433 mètres Superficie 980 ha
Situation géographique Latitude: 47° 2' 56'' Nord - Longitude: 4° 44' 16'' Est
Communauté de Communes Beaune Côte et Sud
Canton LADOIX-SERRIGNY

Je suis fan de ma commune

Présentation

Tout proche du Parc naturel régional du Morvan, Mavilly-Mandelot est situé à 8 km au Nord-Ouest de Beaune.
Le ruisseau de Dessous la Velle est son principal cours d'eau.

Tourisme & Patrimoine

Eglise Saint-Martin de Mavilly.
Calvaire, XVIè siècle.





©André Beuchot


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Mavilly-Mandelot

Un curieux de passage à… MAVILLY-MANDELOT. Canton de Ladoix-Serrigny. (Autrefois canton de Beaune Nord).
C'est en 1929 que les communes de Mavilly et de Mandelot fusionnèrent. Pour faciliter les découvertes, mieux vaut traiter séparément ces deux villages et leurs environs. À Mavilly, l'église paroissiale Saint-Martin dominée par une tour de clocher sans flèche, remonte au XVe mais fit l'objet de modifications. Un beau calvaire XVIe trône devant le parvis. Selon la tradition, un temple Éduens aurait existé au village et certains éléments seraient intégrés dans l'église actuelle.
La mairie école n’est qu’à deux pas alors qu’il faut avancer dans la rue principale pour trouver une belle demeure bourgeoise surnommée le "château". Une croix en pierre se dresse entre les deux. À l’autre extrémité de la bourgade, on observe le pignon d’une maison arborant deux ouvertures avec plage d’envol pour les pigeons encadrant une niche en rocailles.
La ligne du tacot de Saulieu (Section Beaune / Bligny-sur-Ouche) décrivait une courbe serrée à 450 m à l’est, en contrebas du village. Pour enjamber le ruisseau de fond de vallon, un petit tunnel fut aménagé sous la voie. Il voisine un charmant petit pont de pierre. En remontant le cours d’eau jusqu’à la route, on déniche l’ancien lavoir transformé.
Sur la montagne du Single, à 700 m à l’est de Mavilly, le modeste gouffre du Trou de l'Espoir offre une trentaine de mètres de développement accessible par un puits d’une dizaine de mètres.

Mandelot. (Mavilly-Mandelot). Le hameau de Mandelot fut rattaché à Mavilly en 1929.
Près du village, un vase en céramique contenant près de 2000 monnaies romaines du IIIe siècle a été découvert en 1841dans la vigne Guillemot. Il a hélas été en partie dispersé. En 1973, des spéléologues dégagèrent l’entrée de la grotte de la Molle-Pierre (ou Molepierre) nichée dans la barre rocheuse à 900 m au sud-est. Ils recueillirent des vestiges du néolithiques, de La Tène, de la fin du Haut Empire, céramiques communes, métallescentes et sigillées, et de l’époque médiévale. En 1991, des fouilles ont livré de nouveaux vestiges de l’époque néolithique. La grotte, aujourd’hui fermée par une grille, fut sans doute fréquentée du néolithique au Moyen Age. (On trouve un très intéressant mur cyclopéen sur l'éperon rocheux entre Mavilly et Bouze-lès-Beaune). En longeant les roches vers le nord, on déniche deux autres minuscules grottes.
Plus intéressante, à 100 m au nord-ouest sous la Croix des Roches, la grotte des Salamandres, accessible par un puits de 3 m, s’étire sur une cinquantaine de mètres. De son côté, le gouffre du Parc aux Bœufs et son puits de 12 m, se cache à 700 m au sud de la Bâche dans l’escarpement rocheux. Pour clore cet inventaire spéléologique, il faut citer le Trou de Chevroche, surnommée La Glacière, à un peu plus de deux kilomètres au nord-ouest. Jusqu'au mois d'avril, on pouvait y voir autrefois des coulées de glace, la glace de l'hiver y subsistant jusqu'en été. On raconte également que cette caverne servit au stockage de la glace. Nous ne savons pas si elle fut occupée à l'époque préhistorique.
Sans doute exista-t-il une forteresse il y a fort longtemps à Mandelot. Rien n'apporte d'information à son sujet. Le premier édifice connu remonte au XVe. Il appartenait à la famille Bataille, appelée plus tard par alliance, Bataille de Mandelot. Parmi les illustres représentants de cette famille, on trouve Adolphe Bataille, comte de Mandelot, qui vécut de 1785 à 1864 et fut un des premiers témoins de l'invention de la photographie. Il connaissait Nicéphore Nièpce et la manière d'utiliser la chambre claire et la chambre obscure. Une photographie prise en 1855, le représente en portrait. Le château est racheté à la Révolution par les fermiers de l'exploitation. Au XIXe, il passe aux mains de la famille Bouchard. Théodore Bouchard, un des propriétaires des vins "Bouchard père et fils", entreprend de gros travaux de restauration dans les années 1870. Il ajoute un long balcon, fier d'une belle rambarde en fer forgé et installe l’eau courante. Le trop plein des réservoirs sert à alimenter les abreuvoirs comme celui implanté le long de la rue où l'eau arrive par une tête d'ange et portant une plaque commémorative. De la fin du XIXe au début du XXe, pour les besoins de la clientèle, Théodore Bouchard puis Raoul Ferrand plantèrent et exploitèrent 25 hectares de vignes de différents cépages, ce qui justifie la taille de l’imposante cuverie située au centre du hameau. Cinq à six familles logeaient au château, assurant l’intendance et l’entretien. Hélas les exigences des AOC qui se mettent en place ne tolèrent plus la diversité des cépages. Arracher et replanter constituant un énorme investissement, une partie des vignes fut abandonnée, la superficie du vignoble passant de 25 à 6 hectares. Le château éveille toujours la curiosité. On observe encore une belle fenêtre gothique, l'orangerie, des personnages et cinq têtes de lions sculptés intégrés dans la maçonnerie. Ces têtes de lions cachent en réalité des bouches de canon. Notons enfin l'imposante cuverie et deux fines tours qui dominent les communs, l'une portant une horloge.

À deux pas du château, l'ancien pont de chemin de fer rappelle la présence de la ligne du tacot de Saulieu (Section Beaune / Bligny-sur-Ouche). La gare se situait au sud-ouest et un de ses bâtiments a gardé son aspect originel. Le 12 mars 1936, à 13h 15 environ, le train de la compagnie des chemins de fer départementaux aborde la longue descente de la combe des Champs Rousseau. Le convoi comprenant la motrice, un fourgon et trois wagons chargés de pierres en provenance de la carrière de Pont-la-Colonne à Arnay-le-Duc, emporté par la déclivité, accélère et déboule à toute allure dans la courbe de la Bâche. La machine bascule, déraille et tombe dans le fossé longeant la voie. Un jeune berger de huit ans nommé Gérard, constate le premier l'accident et court avertir le maire de Mavilly, monsieur Ferrand, qui alerte à son tour la gendarmerie. Dans l'accident, le chauffeur père de sept enfants et le conducteur père de deux enfants sont tués. Le mécanicien gravement blessé décèdera par la suite. L'évènement va accélérer l'abandon de la ligne déjà fermée aux voyageurs depuis deux ans.
Au nord-est, relais de poste au XVIIe, l’ancienne bergerie de la Bâche conserve un four à pain et à 200 m au sud-ouest, on obverse un bel abreuvoir dans le vallon. Ne quittons pas Mandelot sans signaler l’ancien lavoir transformé en contrebas, au pied la Croix des Roches.
André Beuchot

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