Maire Jean-Luc Pomi
Adresse Place de la Mairie - 21120 Pichanges
Tél. 03 80 75 33 24 Fax 03 80 75 33 24
Email mairie@pichanges.org
Site http://www.pichanges.org/
Population 299 habitants. Les Pichangeais
Altitude 299 mètres
Superficie 1003 ha
Situation géographique à 18 km de Dijon Toison d'Or et à 8,5 km d'Is-sur-Tille
Communauté de Communes Vallées de la Tille et de l'Ignon (Covati)
Canton IS-SUR-TILLE
Historiquement, Pichanges est connu comme un village peuplé de bonnes gens laborieux qui cultivent froment, pois et camomille.
C’est un village ancien pétri d'histoire, qui a su garder son caractère rural. Ses habitants ont préservé son patrimoine architectural dont le fleuron est l'église, classée Monument historique dès 1909.
L’église fortifiée : Bâtie et remaniée à partir du XIIè siècle, dominant le village, elle se distingue par son toit de laves et ses dispositifs de défense. Elle a servi de refuge à la population lors des périodes troublées. Elle renferme une piscine trilobée et une litre funéraire aux armes de la famille Du Prat.
Plusieurs statues ont été récemment restaurées dont une Sainte Anne instruisant la Vierge, oeuvre d’un artiste bourguignon du XVè siècle, et un Saint Denis d’un détail et d’une finesse exceptionnels.
La chapelle du Dieu de Pitié : Chapelle ex-voto, construite en
1730 par Claude Pitolet, un Pichangeais qui fut épargné miraculeusement lorsqu’un violent orage foudroya les chevaux de son attelage.
Elle contient les statues d’un Christ Ecce Homo, d’un Saint Roch, et d’une Martyre au coeur transpercé de deux flèches. Croix de rogation du XVIè siècle.
Source du Bué : Elle jaillit d’un petit édicu le situé dans le bois du même nom et perpétue le souvenir des Templiers qui géraient une maison hospitalière en ce lieu.
©André Beuchot
©André Beuchot
PIERRES DE LÉGENDES DE LA CÔTE-D'OR, LE NOUVEAU LIVRE D'ANDRÉ BEUCHOT
Un nouveau livre pour les curieux, les promeneurs et les amateurs du petit patrimoine.
Plusieurs années de travail et de recherches ont été nécessaires pour réaliser ce nouveau livre, résultat de l'union de Patrice Vachon et d'André Beuchot.
Patrice Vachon avait déjà réalisé de nombreux ouvrages publiés par l'Arche d'Or, deux étant consacrés aux menhirs, dolmens et pierres légendaire. André Beuchot sillonne la Côte-d'Or à la rencontre des richesses du patrimoine et a déjà lui aussi publié de nombreux ouvrages. La collaboration et la complémentarité des deux auteurs permet de présenter aujourd'hui l'ouvrage le plus complet réalisé sur le sujet, avec les légendes associées. Les sites ont été recherchés sur le terrain, quelquefois retrouvés avec difficulté dans la végétation, puis photographiés. Certains, inaccessibles, ne sont pas présentés par respect pour les propriétés privées. Le livre regroupe les menhirs et dolmens, vrais et/ou faux, les pierres qui virent ou qui cornent, les roches des fées ou du Diable, les roches anthropomorphiques rochers de la vouivre ou des loups…etc. LIRE+
Canton d'Is-sur-Tille.
Selon l'abbé Courtépée, le village autrefois partagé entre deux seigneuries, possédait des mines de fer. L'église romane des XII-XIIIe siècles couverte autrefois de laves, fut remaniée au XVe siècle. La conception fortifiée du sanctuaire permettait de jeter des projectiles sur les attaquants grâce à un assommoir dominant le portail, tandis que les habitants pouvaient y trouver refuge lors des périodes difficiles. Sous les croisées d'ogives, on remarque des chapiteaux ornementés, une litre funéraire aux armes de la famille Du Prat, une piscine trilobée, une Éducation de la Vierge du XVe siècle et un saint Denis. On notera le portail d’entrée décoré de l’enclos du cimetière où se dresse une haute croix en pierre. Demeure seigneuriale du XVe siècle, le château aux toits de tuiles multicolores et à la tourelle octogonale d'escaliers remonterait au Moyen Âge mais fut très remanié. Un porche, plusieurs canonnières et une tour couverte en laves en défendaient l'accès. Fort de plus de 1 300 boulins en pierre, le colombier accueille de nos jours un gîte luxueux. Le domaine hébergea le zoo de Pichanges dans les années 1970.
Dans la rue près de là, une niche Renaissance accueille une statue mutilée. Pour sa part, la mairie école proche a préservé sa cloche.
La petite chapelle du Dieu de Pitié, couverte elle aussi de laves et dominée par une cloche, s'ajoute au temple principal à l'opposé du village. Outre un Christ aux Liens, elle protège les statues de Sainte Ursule et saint Roch. En 1730, Claude Pitolet, propriétaire aisé de Pichanges, rentrant des champs avec son attelage, fut surpris par un énorme orage. Tout à coup, la foudre les frappa. Les chevaux furent tués, mais l'homme épargné. Pour remercier Dieu de l'avoir protégé, il fit élever avec son épouse cette chapelle.
Une légende nous raconte qu'autrefois, chaque jeune fille qui mourrait "prenait place" dans une procession conduite par la "reine" Marie. Chaque année, une nuit de mai, éclairée de flambeaux, cette procession empruntait les chemins du pays. Le cortège partait de la chapelle Saint-Siméon à Saulx-le-Duc. Au son de chants mélodieux, elle passait près Gemeaux, gagnait la chapelle de Fontenotte et enfin celle du Dieu de Pitié à Pichanges.
Un intéressant calvaire se dresse à deux pas.
À quelques mètres de là, voici la maison dite des Templiers qui recèle une fenêtre encadrée par deux coussièges et un large souterrain de quelques mètres. La légende rapporte qu'il rejoindrait la source du Bué, ce qui malheureusement, est bien peu probable. Pichanges possède encore un curieux lavoir à impluvium à moitié enterré, disposant d’une pompe alimentant bizarrement les abreuvoirs. Si la croix en pierre dressée à l'entrée est du village reste assez simple, celle présente à l'entrée sud, vous intriguera cependant d'avantage par ses proportions.
Pendant l'invasion de Gallas, les habitants réfugiés dans les bois envoyèrent un volontaire surveiller le bourg en jouant l'idiot. Interpellé par les envahisseurs qui lui demandent alors de les conduire au bourgmestre, il les entraîna dans une grange où trônait un bouc puant, le "bouc mestre". Devant tant de bêtises, les guerriers ne maltraitèrent pas trop le village et ses habitants héritèrent du surnom "d'Imbéciles", mais dans le sens de "futés". Cependant pour certains, ce sobriquet viendrait de l'eau glaciale de la source du Bué (ou Boué) qui rendait idiots les habitants qui en buvaient ! Cette fontaine qui jaillit au nord-est dans une niche en pierre, marque la présence d'une maison hospitalière des Templiers disparue. Le terroir porte d'ailleurs le nom de "La Maladière", rappelant l'existence d'un hôpital détruit au XIVe siècle où étaient soignés les lépreux.
Des vignes voisinaient jadis le bourg et certains racontent encore l'histoire de Jean de la Lune. Le garçon rêveur souhaitait rejoindre la lune en empilant des tonneaux. Hélas, il n'en avait pas assez et imagina pour continuer son ascension, de reprendre ceux du dessous pour les placer au-dessus… on imagine ce qui se passa ! Dernière histoire racontée par Clément Janin, celle d'une dame voulant vendre ses chiffons avantageusement. Quand le chiffonnier fut annoncé au village, elle prépara ses vieux oripeaux et les alourdis en y cachant un énorme morceau de lard. La vente ne fut sans doute pas une bonne affaire pur l'acheteur car le lard coutait beaucoup plus cher que les vieux chiffons !
Aujourd'hui, un petit parcours pédagogique fait le tour du village et en présente les curiosités.
André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
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