Maire Daniel Bruley
Adresse 1 rue du Moulin - 21350 Posanges
Tél. 03 80 33 93 61 Fax 03 80 33 93 61
Email mairie.posanges@wanadoo.fr
Population 53 habitants. Les Posangeois
Altitude 475 m mètres
Superficie 580 ha
Situation géographique entre Vitteaux et Venarey les Laumes - Latitude: 47° 25' 7'' Nord - Longitude: 4° 31' 33'' de: 4° 31' 33'' Est
Communauté de Communes CC des Terres d'Auxois
Canton SEMUR-EN-AUXOIS
« Pose » est d’origine germanique avec suffixe « ingas ».
Sous le régime féodal, la seigneurie de Posanges se compose de trois villages : Posanges, Patoux (détruit pendant les guerres de religion) et Véroilles (détruit au moyen-âge, probablement par les écorcheurs).
Le nom des habitants : les Posangeois dit les « gueurnouillais » ou « renauyer de posoigne » (batteurs de grenouilles).
Le château est privé et visitable lors des journées du patrimoine ; il fut construit dans les années 1440-1450 par Guillaume du Bois. Différentes familles se succèdent dans les lieux : les Cléron, les Balathier puis les Ursulins de Vitteaux jusqu’à la Révolution.
Eglise Saint-Martin, XVè siècle reconstruite au XVIIIè siècle.
Tombe de Guillaume du Bois devant l’autel.
Nombreuses croix édifiées par la famille Thenadey.
www.all-free-photos.com/
Le Château
UN CURIEUX EN BALADE
Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !
CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr
Un curieux de passage à… POSANGES.
Commençons par une tradition. Jadis, on ne faisait pas de galettes à Posanges pour l'Épiphanie, mais de grands gâteaux en forme de couronne.
Selon la mémoire populaire, un château fort appartenant à Jean de Frolois existait en 1243 sur la montagne dominant le village. Détruit, il fut rebâti d'un seul jet au XVe par Guillaume du Bois Premier (ou Dubois), originaire du Berry, ce qui explique son unité de style. Entourée de fossés, la forteresse conserve de puissantes murailles flanquées de quatre fortes tours rondes. L'entrée est surmontée d'une petite tour carrée avec mâchicoulis. Un pont dormant à deux arches enjambe les douves en eau. Les chemins de ronde crénelés remonteraient à la fin du XIXe ou au début du XXe. Le logis fut reconstruit dans un style néogothique à la fin du XXe. Le pigeonnier se niche à l'est. Le château fut la propriété des Ursulines du début du XVIIIe jusqu'à la Révolution, puis de 1964 à 1974, il accueillit une manufacture de tissus. Abandonné ensuite, il connaîtra une longue phase de restauration qui lui donnera son bel aspect actuel. Les habitants portent le sobriquet de "gueurnouillais" ou "renauyer de posoigne" (Lé renouittei = batteurs de grenouilles), qui remonte sans doute à l'époque où ces batraciens menaient un grand tapage dans les fossés de la forteresse obligeant les manants à battre l'eau des fossés en chantant la vieille chanson : Pai ! Pai ! Renotte ! La seigneurie comptait également jadis les villages de Patoux (Pateau ?) et Véroilles, tous deux détruits.
Après la mort de Guillaume Dubois, on décida de déplacer sa pierre tombale pour la transporter dans la nouvelle église. La dalle enlevée, on procéda à quelques fouilles, pensant y dénicher un quelconque trésor. Surprise, on ne trouva que les ossements du cuisinier de Monsieur de Posanges ! Heureusement, une légende locale rapportée par J. d’Arbaumont nous éclaire : Il est dit qu'au temps jadis il y avait un sire de Posanges riche et puissant. On est si loin de ce temps-là qu'on n'en a plus guère souvenir. Le château n'était pas encore construit. Or, parmi les valets du seigneur, figurait un maître queux émérite, fort habile homme au demeurant, esprit souple et délié, et si bien entré dans les bonnes grâces de son maître, que celui-ci au lit de mort, ne laissant point d'enfants et peu soucieux d'enrichir des collatéraux indifférents, ne trouva rien de mieux pour récompenser les services de son fidèle serviteur que de l'instituer son légataire universel. Notre homme aussitôt de monter de la cuisine au salon. Il tranche du grand seigneur, tient ses plaids, rend une justice telle quelle à ses vassaux étonnés mais soumis et leur impose force tailles et corvées pour remplacer le vieux manoir de ses prédécesseurs, trop modeste à son gré, par le vaste château qu'on voit encore aujourd'hui. Il revêt le haubert chevaleresque, porte la lance et l'écu, fait sculpter sur les murailles de son château les pièces d'un blason d'emprunt, reconstruit l'église du village, à l'instar des gentilshommes de vieille souche qui mettaient leur honneur à fonder collégiales ou monastères et, enfin, dernier trait d'audace, il veut que ses restes soient inhumés dans cette même église, au lieu que son bienfaiteur avait marqué pour y dormir son dernier sommeil. Ainsi fut fait et voilà comment les fouilles du commencement de ce siècle ont ramené au jour les ossements du cuisinier de M. de Posanges. Hélas, l'avis des historiens diffère ! Selon eux, Guillaume Dubois était tout simplement attaché au Duc Philippe-le-Bon dont il était conseiller, maître d'hôtel et bailli d'Auxois. Un mot peu aisé à déchiffrer, inscrit en caractères étranges sur sa pierre tombale, entraîna la méprise et la légende.
Dans le village, l'église Saint-André dominée par un clocher à arcades remonte au XVe. La mairie d’un côté, le lavoir de l’autre, l’encadrent. Le bourg nous réserve encore une grange aux dîmes, une imposante maison bourgeoise avec tour carrée couverte d'ardoises et un pigeonnier carré couvert, lui, en laves.
Les environs nous proposent plusieurs passerelles sur la Brenne et les ruisseaux environnants, un ancien foulon et un peu plus au sud, sur la limite des communes de Posanges et Vitteaux, la ferme de Cholot garde les vestiges d'un second pigeonnier.
Une petite caverne, la Cave au Bô, cavité sans galerie, s’enfonce dans les roches au lieu-dit Barigat.
André Beuchot
Pierre tombale de Guillaume du Bois visible à l'Église paroissiale et ancienne chapelle seigneuriale de Posanges (ouverte à la visite).
La Pierre Tombale
Le Château
Association "Les Voisins du Château"
Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.
CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial
En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+