Maire Michel Moingeon
Adresse 2 rue du Paradis - 21190 Saint-Aubin
Tél. 03 80 21 38 36 Fax 03 80 21 38 36
Email mairiestaubin21@wanadoo.fr
Population 223 habitants. Les Saint-Aubinois
Altitude 300 mètres
Superficie 940 ha
Situation géographique Sud de la Côte d'Or
Communauté de Communes CA Beaune Côte et Sud
Canton LADOIX-SERRIGNY
Petit village viticole, blotti autour de son église (Xè siècle) surmontée d'une fléche typique en pierre et classée Monument historique, Saint-Aubin étire sa rue principale le long d'une antique voie romaine vers son hameau Gamay.
De nombreuses cabottes. Ancienne voie romaine. Lavoir et Christ de Pitié au Hameau de Gamay. Eglise romane du Xè siècle. Maison Forte au Hameau de Gamay du XIIè siècle (Visite des salles du XIVè siècle, de la salle basse, de l'imposant donjon et du parc paysager à l'anglaise). Circuit de randonnée n° 22.
©André Beuchot
PIERRES DE LÉGENDES DE LA CÔTE-D'OR, LE NOUVEAU LIVRE D'ANDRÉ BEUCHOT
Un nouveau livre pour les curieux, les promeneurs et les amateurs du petit patrimoine.
Plusieurs années de travail et de recherches ont été nécessaires pour réaliser ce nouveau livre, résultat de l'union de Patrice Vachon et d'André Beuchot.
Patrice Vachon avait déjà réalisé de nombreux ouvrages publiés par l'Arche d'Or, deux étant consacrés aux menhirs, dolmens et pierres légendaire. André Beuchot sillonne la Côte-d'Or à la rencontre des richesses du patrimoine et a déjà lui aussi publié de nombreux ouvrages. La collaboration et la complémentarité des deux auteurs permet de présenter aujourd'hui l'ouvrage le plus complet réalisé sur le sujet, avec les légendes associées. Les sites ont été recherchés sur le terrain, quelquefois retrouvés avec difficulté dans la végétation, puis photographiés. Certains, inaccessibles, ne sont pas présentés par respect pour les propriétés privées. Le livre regroupe les menhirs et dolmens, vrais et/ou faux, les pierres qui virent ou qui cornent, les roches des fées ou du Diable, les roches anthropomorphiques rochers de la vouivre ou des loups…etc. LIRE+
Un curieux de passage à… SAINT-AUBIN. Canton de Ladoix-Serrigny. (Autrefois canton de Nolay).
Évêque d'Angers en 529, Aubin prit part en 540 au concile d'Angers. Il combattit les mariages consanguins et l'inceste. Il est en France le patron de plus de 70 communes qui portent son nom. "Taille au jour de Saint-Aubin, pour avoir de gros raisins" affirme un dicton. Terroir entouré d'appellations célèbres, Saint-Aubin qui devint Oroux-la-Montagne à la Révolution, n'est point en reste. Les premiers crus "Murger des Dents du Chien", voisins des "Chevaliers Montrachet" et "Caillerets", attestent du niveau de qualité locale. Au XVIIIe, l'abbé Gandelot décrit le vin comme "léger et pétillant, mais un peu casse-tête" ! L'activité viticole, entre autres, nous laissa en témoignage de nombreuses cabotes et sur le territoire de la commune, on en compte plus de cent.
Des vestiges remontant au paléolithique moyen furent mis à jour dans l’abri Vasselon ou Cabane aux Ours, minuscule grotte à 1 800 m au sud-ouest découverte par un vigneron qui la vida pour récupérer la terre à la fin du XIXe. L'abri Virely tout proche, révéla lui aussi une occupation antique.
De nos jours, le clocher bombé de la curieuse et passionnante église Saint-Aubin édifiée dans la pente interpelle les curieux. La partie haute de l'édifice et sa tour porche remontent au Xe. Cette tour s'ouvre intérieurement sur la nef et pouvait remplir plusieurs fonctions : chapelle privée, chœur supplémentaire, justice, ou être utilisée comme une sorte de scène permettant de présenter des "mystères" aux fidèles. Au XI ou XIIe, on ajouta le clocher roman en tuf percé de baies géminées. Au XVe, une extension gothique prolongea la construction. Une chapelle latérale apparait le siècle suivant. Enfin, au XIXe, deux nouvelles travées agrandissent le monument. À l'extérieur on observe un curieux décor en rocaille destiné à mettre en valeur une niche abritant la statue XVe de saint Aubin. À l'intérieur, sous la lumière coloré des vitraux, on s'attarde plus spécialement devant une piéta XVIIe et un rare bas-relief en terre cuite XVIIe représentant l'Adoration des Mages.
Le bourg conserve un pigeonnier carré couvert en laves et la fontaine Canée connue dès l'époque gallo-romaine, alimentée par un aqueduc souterrain. Au XIXe, on l'abrita sous un édicule en pierre porté par une ogive et protégé par un petit toit en laves. Au gré des rues, on déniche des linteaux de réemploi tréflés, ornementés ou à accolade, plusieurs croix en pierre, la Poste et la mairie école XIXe… Dans le haut du bourg, les fleurs ont remplacé l'eau claire dans l'ancien lavoir.
Surveillant sa vigne classée en Saint-Aubin 1er Cru, le château XVII-XIXe intrigue avec ses toits presque plats, donnant l'impression d'une terrasse, encadrés par deux tours carrées couvertes d'ardoises. Ses origines restent inconnues. Au XIXe, une partie du domaine aurait appartenu à la comtesse de Trébon, descendante d'un mousquetaire du Roi Louis XIV. À la sortie sud du village, une propriété possède encore une belle mare asséchée en demi-cercle.
Outre les petites cavernes évoquées plus haut, on dénombre à Saint-Aubin une multitude de cavités qui s'enfoncent dans la montagne, souvent anciennes carrières de dolomie. Les carrières souterraines de la combe de Vaux débutent cet inventaire avec trois réseaux de 150 à 350 m creusés entre Gamay et Saint-Aubin. Le Trou du Moine et ses deux petits lacs, le Trou de la Bretelle, de 60 et 15 m, s'étendent 500 m au sud-ouest. Les trois grottes de la Carrière, de 15 à 100 m, encore 500 m plus au sud-ouest. Les deux grottes du Bois de Fer de Charrue et la Sablière Labyrinthiforme du Puits, se développent sur dix mètres pour la première et 300 m environ pour chacune des deux autres, à l'entrée de la combe du bois de Fer de Charrue
Au sud-ouest, on trouve encore les vestiges d'un broyeur de dolomie à l'entrée d'une combette, au bord de la grande route.
Gamay. (Saint-Aubin). Dominant le hameau, la Roche Dumay offre une belle vue sur la région. Deux petites grottes se nichent dans la falaise. Selon la tradition, on trouvait autrefois sur le plateau, trois tumuli, des fonds de cabanes, un menhir et deux dolmens disparus.
Contestant les Ducs de Bourgogne, les habitants décidèrent un jour de planter un cépage plus productif et moins capricieux que le Pinot Noir. Hérésie impardonnable, il fallut vite abandonner de force cette nouvelle vigne qui alla s'installer plus au sud à la grande joie des viticulteurs du Beaujolais. En souvenir, le village prit le nom de cet illustre cépage. Mais impossible d'éviter la question. Gamay est-il vraiment le berceau du cépage du même nom ? La légende l'affirme et la tradition orale raconte que le "plan Gamay" fut ramené de Palestine par un seigneur local. Une chose est cependant authentifiée, le décret d'arrachage promulgué par Philippe le Hardi en 1405. Il est confirmé par Philippe Le Bon en 1459.
Gamay possède deux mini lavoirs non couverts, celui du haut voisin d'un oratoire couvert en tuiles vernissées pour un Dieu de Pitié, un pigeonnier carré et deux petites mares. On trouve également un bassin rectangulaire : ancien rouissoir ?
La pièce maitresse locale reste le château XII-XIIIe, ancien fief des Ducs de Bourgogne et du chancelier Nicolas Rolin, qui garde de cette époque son donjon. Il faut profiter des journées du patrimoine pour visiter de la salle basse du XIVe, la salle de justice et les pièces meublées du donjon. Après quelques remaniements au XVe, l'ensemble un peu austère agrémenté par une tourelle d'escalier octogonale hors-œuvre, fut restauré au XIXe. Entouré par un parc à l’anglaise, il conserve une partie de ses fossés.
Dans la partie basse du village, on remarque toujours l'alignement des maisons qui bordent le tracé délaissé de la route nationale d'autrefois et comptait commerces et auberges. Dans le virage, on identifie l'ancienne auberge de la Côte-d'Or XVIIIe grâce à ses deux chiens assis aux ouvertures rondes et à la petite croix dominant l'entrée. En remontant la route qui file au sud-est vers le Montrachet, vous trouverez après 500 m un mur imposant recelant une niche abri et une cabote joliment dissimulée.
Comme à Saint-Aubin, les environs cachent encore d'anciennes carrières souterraines de dolomie.
Historiette locale, l'aventure de Vivant Pécula qui rentrait de noces bien arrosées, remportant dans sa besace quelques victuailles, restes de la fête. En traversant le bois, il s'aperçut qu'il était suivi par un loup. Voulant le tenir à distance, il lui lança une part de poulet puisée dans son sac. L'animal la dévora, puis se rapprocha sans agressivité. Il lança un nouveau morceau de volaille et ainsi de suite jusqu'à son arrivée au village. Le lendemain, l'esprit plus clair, il conta son aventure aux voisins, mais ne comprit pas pourquoi son fidèle chien qui venait toujours à sa rencontre s'était abstenu cette nuit-là, ni pourquoi il arborait une énorme bedaine.
André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
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Le vignoble de Saint-Aubin produit une gamme très étendue de vins : 19 lieux-dits sont classés en premiers crus pouvant produire rouges et blancs.
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Randonnée pédestres dont le circuit des "Collines de Maison Forte" ; vous découvrirez l'ancien relais de poste des XVIIIè et XIXè siècles, les vignes d'appellation Saint-Aubin Premier Cru, les carrières de Chassagne-Montrachet, la Roche Dumay, le lavoir et le Christ de pitié, la maison forte.
Notez que ce circuit est inscrit au Plan Départemental d’Itinéraires, de Promenades et de Randonnées (PDIPR). Ces itinéraires bénéficient d’un véritable label de qualité, mis en place par le Conseil Général de la Côte-d’Or.