Saulieu

Tourisme & Patrimoine

Cœur de la Bourgogne, porte du Parc Naturel Régional du Morvan. Faite de nature intacte et sauvage, de monuments purs de l'art roman, d'une gastronomie exceptionnelle, d'une situation géographique privilégiée et d'un certain art de vivre, Saulieu dévoile ses richesses historiques.
Pour ne rien manquer, découvrez la Basilique Saint Andoche, magnifique église du Moyen-Age roman, l'élégant clocher de bois de l'église Saturnin, le musée du sculpteur François Pompon et l'ombre des tilleuls centenaires sur la promenade Jean Macé.
Situé dans un hôtel particulier du XVIIè siècle, le musée François Pompon de Saulieu évoque l'histoire de la cité et de sa région.
L'antique "Sidolocum" et ses stèles gallo-romaines, l'art sacré, les arts et traditions populaires.
L'étage est consacré au sculpteur François Pompon et à son oeuvre, ses travaux de jeunesse, figurines et portraits et ses célèbres animaux qui révèlèrent son talent.
Une salle dédiée à la gastronomie et à ses grands chefs Alexandre Dumaine et Bernard Loiseau rappelle la réputation de Saulieu.

UN CURIEUX EN BALADE
Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !

CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr

Un curieux de passage à Saulieu

Un curieux de passage à…SAULIEU.

Les premières traces d'habitat retrouvées dans la région de Saulieu remontent au néolithique. On découvrit ensuite des stèles gallo-romaines en granit des III et IVe, mais déplacées, elles ne permettent pas de retrouver l'emplacement exact d'une éventuelle nécropole. Plus tard, Charlemagne passa à Saulieu. Rénovateur de l'abbaye de Saint-Andoche, il lui fait don d'une parcelle de vignes à Aloxe-Corton qui porte son nom, le Corton Charlemagne, un des vins blancs les plus célèbres de Bourgogne. Voltaire, Maupassant et J.F. Kennedy s'en délectaient. Selon la légende, la vigne tout d'abord planté en raisin rouge, fut arrachée et replantée en raisin blanc pour ne plus tacher la barbe fleurie de l'empereur. Mais revenons en arrière. Rentrant de Lombardie, Charlemagne fit une petite pause en forêt pour satisfaire un besoin urgent. Hélas, un sanglier de mauvais poil n'apprécia pas que l'on souille ainsi son territoire et chargea l'intrus. Charlemagne en grand péril invoqua saint Andoche et saint Cyr, les priant de lui porter secours. En échange, il leur promit une chapelle. Aussitôt sauvé, l'empereur dressa Saint-Andoche à Saulieu et un peu plus loin, Saint-Cyr à Nevers.
Au XIIIe, la ville s'entoura de remparts, ce qui ne l'empêcha pas d'être dévastée par les Anglais en 1359. L'église Saint-Andoche fut incendiée, la voûte détruite et le chœur très endommagé. Dès 1409, l'évêque d'Autun, comte de Saulieu, fit reconstruire les murailles avec seize tours et des portes dotées de pont-levis. Mais la cité sera néanmoins prise par Charles d'Amboise. En 1519, une terrible épidémie de peste fait tant de victimes que les habitants se réfugient dans le bois de Breny (Brenil) au nord-ouest, pour échapper à la contagion. Quand le 12 août 1521, le roi François Ier arrive à Saulieu, il trouve une ville désertée. En 1589, le comte de Tavannes prend la ville à son tour. Les fortifications vont ensuite peu à peu disparaitre au XVIIIe quand Saulieu est aménagé pour accueillir chariots et diligences. Tours et murailles sont démantibulées, les fossés comblés. La tour d’Auxois dépendance du couvent des Ursulines depuis 1624, sera la seule épargnée. L'activité des tanneries devient prospère puisque l'on en dénombre plus de vingt à la fin du XVIIe et que des maisons de maîtres sont édifiées pour cette nouvelle bourgeoisie. Hélas, en 1773, la peste de retour ravage de nouveau le bourg. Au début du XIXe, lors de son retour de l'île d'Elbe, Napoléon Ier passa à Saulieu et on déniche une borne impériale derrière l'office de tourisme. Le XIXe marque la prospérité de la ville qui accueille tanneries, tuileries, brasseries, saboteries, moulins à huile, menuiseries et organise douze foires par an.
On retrouve aujourd'hui en visitant Saulieu, des vestiges de fortifications du XVe renforcées par deux tours des XV et XVIe, dont la tour d'Auxois surmontée d’un Christ en croix, appelée aussi tour Épiscopale. Vieilles maisons, parfois à pans de bois, hôtel de ville XVIIIe rehaussé d'une frise sculptée, marché couvert, nombreuses Vierges bourguignonnes abritées dans des niches, porte Notre-Dame...etc, les découvertes ne manquent pas. En 1359, selon une légende, les Anglais attaquèrent la cité. Au-dessus de la porte Notre-Dame, ils découvrirent une Vierge à l'Enfant polychrome et commencèrent à tirer dessus. En tombant au sol, une des mains, brisée net, fit le geste de les repousser ! Ils s'écartèrent alors prudemment. Mais malheureusement pour les habitants, les Anglais découvrirent plus loin une brèche dans le mur d'enceinte et réussirent à pénétrer dans la bourgade. Cette statue est à présent dans une niche rue Vauban.
Mais le joyau de la cité est sans conteste la basilique Saint-Andoche. Édifiée au XIIe, elle fut remaniée plusieurs fois en gardant sa crypte d'origine. Elle garde un profond caractère avec son clocher carré coiffée d’un dôme en plomb XVIIIe, son porche roman (tympan XIXe) et ses superbes chapiteaux sculptés rattachés à ceux de Vézelay et Autun. Outre une magnifique collection de statues en pierre et bois, l'intérieur cache de magnifiques stalles sculptées et un précieux évangéliaire offert par Charlemagne à la basilique Saint-Andoche. Il se distingue par sa couverture ornée de splendides ivoires byzantins du VIe siècle. Si les originaux sont à l'abri au fond d'un coffre, une belle copie des ateliers du Louvre est néanmoins visible dans la basilique. Vendu au début du XIXe à un marbrier dijonnais, le sarcophage de Saint-Andoche a été remplacé par une copie qui conserve néanmoins, quelques échantillons du véritable sarcophage mérovingien. Depuis 2003, un grand orgue à l'esthétique novatrice et fort de deux mille tuyaux a été installé. De type clunisien le plus parfait, l'édifice fait face à la belle fontaine XVIIIe de Caristie. Trois colonnes supportent la statue d'une Samaritaine. La fontaine Saint-Jacques guérit les fièvres et on allait boire son eau le 1er mai aux aurores.
À deux pas, ne manquez pas le musée dédié au sculpteur Pompon, né dans cette ville le 9 mai 1855. En 1922 le célèbre ours blanc marque le début de la célébrité de l'artiste. Une réduction en marbre en est vendue au Metropolitan Muséum de New York en 1930. Pompon décède en 1933 et dans le cimetière de Saulieu, un condor, œuvre qui fut un temps controversée, veille sur sa tombe. Le grand taureau lui, a été installé en sa mémoire en 1949 et une copie de l'ours blanc en 2012.
L'hôpital XVIIIe comprenait initialement une seule salle de malades de huit lits, une apothicairerie et une intéressante chapelle. Une seconde salle pour les femmes fut rapidement ajoutée, puis un bâtiment pour les vieillards. L'ensemble fut réaménagé à la fin du XIXe et la chapelle conserve une Vierge à l'Enfant XVIIe. Un campanile semblable à celui de Saint-Andoche domine les toitures agrémentées d'une frise colorée. La ville conserve également le café Parisien avec façade Art-déco du XIXe classé au patrimoine européen en 2008. Encadrées de piliers ornés de chapiteaux, ses superbes vitres gravées en 1832 de motifs floraux méritent le détour. Le cinéma ''Étoile'' s'est lui installé dans l'ancienne chapelle du couvent des Ursulines, tout comme l'école Monge. On découvre sur sa façade un joli bas-relief signé David. Fondé en 1624, complété par une école de filles au début du XVIIIe, ce couvent fut victime de la Révolution. En 1790, la chapelle devient la salle de l'assemblée des citoyens puis, deux ans plus tard, une halle au blé. En 1892, les Ursulines sont de retour à Saulieu et construisent un nouveau couvent dominant la vallée au sud de la cité, à deux pas de l'église Saint-Saturnin. La statue d'une Vierge trônait fièrement sur le bord du toit de l'aile est. Le couvent est racheté en 1906 par la ville et devient l'école primaire supérieure de jeunes filles. Du 7 août 1914 au 31 août 1916, elle fut transformée en hôpital militaire de 140 lits. Aujourd'hui, les bâtiments aux toits d'ardoise et la chapelle néo-romane qui recèle des boiseries et quelques fresques, attirent toujours les regards. Toute proche, l'église Saint-Saturnin fut construite au XIIIe et modifiée aux XIV et XVe. Sa toiture remarquable est couverte de tuiles de bois. Nous sommes ici près de la promenade Jean Macé, appelée autrefois promenade Saint-Saturnin, plantée de quarante tilleuls au XVIIIe, d'où la vue s'étend très loin sur l'Auxois.
Mais il est impossible de décrire toutes les curiosités de la cité tant les demeures dignes d'intérêt sont nombreuses. Mieux vaut flâner tranquillement de par les rues et rejoindre ses deux lavoirs. Au début du XXe, deux lignes de chemin de fer desservaient Saulieu, le PLM et le tacot de Corbigny à Saulieu terminé le 1er juillet 1903, destiné au transport des marchandises dans le Morvan et à envoyer bois, pierre et bétail du Morvan rejoindre le réseau PLM. Les alentours ne manquent pas de charme non plus. Ainsi, à la sortie nord de la ville, on observe une ferme avec un court pigeonnier carré.
Personnage célèbre, l'abbé Claude Courtépée (1721-1781), natif de Saulieu qui écrivit la remarquable "Description du Duché de Bourgogne", ouvrage toujours de référence. Terminons le tour de nos personnalités avec Marcel Roclore (1897-1966) Ministre d'État en 1947.
Autour de Saulieu, fuyez le Leutin, mouton noir de Satan, qui se dresse au milieu de votre chemin pour tenter de vous ensorceler. Bien réel, le loup noir échappé d'une ménagerie de passage à Chalon-sur-Saône fit des ravages autour de Saulieu. On évoque enfin un loup tué par une courageuse fillette alors qu'il dévorait son père.

Les hameaux sont innombrables autour de Saulieu et préservent quelques curiosités :
Vrilly-le-Bas / Vrilly-le-Haut, au sud-est. Ces deux hameaux, séparés par un petit étang ne disposent chacun que d'une croix pour unique patrimoine. Toutefois, au bord de la D906, à hauteur de Vrilly-le-Haut, on remarque encore la base de l'ancien moulin à vent noyé dans la maçonnerie d'une ferme.
Collonchèvres. Au sud-ouest. Emplacement d'un ancien moulin au château Voyer (ou Voyeu) où l'on remarque un pigeonnier carré.
Le Perron. Au nord-ouest. Étang et lavoir en ruine sont les seules richesses du patrimoine.
André Beuchot

Vie Sociale

Etablissements scolaires ;
Ecole maternelle – 03 80 64 12 69.
Ecole primaire Monge – 03 80 64 03 11.
Ecole primaire Gambetta – 03 80 64 06 80.
Collège François Pompon – 03 80 64 12 97.
Lycée Agricole Privé St Dominique – 03 80 64 17 86.

Accueil Petite Enfance ;
Halte garderie – 03 80 64 05 64.
Relais Assistantes Maternelles - 06 43 38 10 76.
Centre de Loisirs communautaire – 03 80 64 77 44.

Services sociaux ;
Espace Solidarité Famille du Conseil Général de la Cote d’Or – 03 80 90 56 60.
Centre social – 03 80 64 20 43.

Vie associative ;
La commune bénéficie d'un milieu associatif riche : sport, culture, loisir, social …

Pour tout renseignement, contactez la Mairie de Saulieu au 03 80 64 22 05.

Economie & Développement

Près de 80 commerçants constituent un vaste tissu économique pour Saulieu : surfaces alimentaires, vêtements, bricolage, banques et assurances, pharmacies, cadeaux, stations-essence, tout y est !

Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.

CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial

En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+

Que faire ?

A Saulieu, un complexe sportif permet l’accès à de nombreux sports : piscine ouverte en été, terrains de tennis, basket, judo …
L’Office de Tourisme propose de nombreux parcours de randonnée pédestre, équestre et VTT autour de Saulieu. Il dispose de cartes IGN et de topoguides pour vous aider à choisir des itinéraires dans le Morvan. Il est également possible de louer VTC et VTT.
Deux étangs en ville, ainsi que le lac de Chamboux et St Agnan sont propices à la pêche, baignade, activités nautiques.