Maire Jean-Paul Vadot
Adresse 11 Grande rue - 21110 Soirans
Tél. 03 80 39 43 58 Fax 03 80 39 04 96
Email mairie.soirans@wanadoo.fr
Site www.mairie-soirans.fr
Population 497 habitants. Soiranaises et soiranais
Altitude 205 mètres
Superficie 441 ha
Situation géographique Au coeur du Val de Saône, entre Dijon et Dole
Communauté de Communes CC Auxonne-Pontailler Val de Saône
Canton AUXONNE
Située dans le canton d’Auxonne, SOIRANS est une petite Commune rurale de près de 500 habitants, d’une superficie de 441 hectares, propriétaire de 250 hectares de forêt.
La Commune fait partie de la Communauté de Communes Auxonne Val de Saône et est intégrée dans un Syndicat Intercommunal à Vocation Scolaire (SIVOS) avec Pluvet et Tréclun.
Equipements essentiels : Bibliothèque municipale, salle polyvalente, arboretum (Prix National de l’Arbre en 2002), 6 logements locatifs communaux et 10 logements à loyer modéré géré par Orvitis, aire de jeux et de loisirs.
Les origines de Soirans remontent à l'époque romaine, comme en atteste la découverte d'une stèle représentant Hercule. C'est un groupe d'envahisseurs germains, sous la direction d'un certain Frodoff, qui fonda une église et donna le nom de Fouffrans. Un autre groupe s'attaqua au défrichement de la forêt et construisit le château du Seigneur de Soirans.
Tourisme de proximité et familial essentiellement : promenade en Forêt et le long des berges de l'Arnison, visite des monuments (Eglise, Lavoir, Beffroi), découverte de l'Arboretum de la Tuilerie
©LM de Vögué
PIERRES DE LÉGENDES DE LA CÔTE-D'OR, LE NOUVEAU LIVRE D'ANDRÉ BEUCHOT
Un nouveau livre pour les curieux, les promeneurs et les amateurs du petit patrimoine.
Plusieurs années de travail et de recherches ont été nécessaires pour réaliser ce nouveau livre, résultat de l'union de Patrice Vachon et d'André Beuchot.
Patrice Vachon avait déjà réalisé de nombreux ouvrages publiés par l'Arche d'Or, deux étant consacrés aux menhirs, dolmens et pierres légendaire. André Beuchot sillonne la Côte-d'Or à la rencontre des richesses du patrimoine et a déjà lui aussi publié de nombreux ouvrages. La collaboration et la complémentarité des deux auteurs permet de présenter aujourd'hui l'ouvrage le plus complet réalisé sur le sujet, avec les légendes associées. Les sites ont été recherchés sur le terrain, quelquefois retrouvés avec difficulté dans la végétation, puis photographiés. Certains, inaccessibles, ne sont pas présentés par respect pour les propriétés privées. Le livre regroupe les menhirs et dolmens, vrais et/ou faux, les pierres qui virent ou qui cornent, les roches des fées ou du Diable, les roches anthropomorphiques rochers de la vouivre ou des loups…etc. LIRE+
Un curieux de passage à… SOIRANS. Canton d’Auxonne.
Autrefois appelée Soirans-Fouffrans, la commune ne porte ce nom que depuis 1993 quand un arrêté ministériel l'autorisa à abandonner Fouffrans.
Une stèle romaine représentant Hercule, atteste une occupation lointaine des lieux. Des fouilles réalisées en 1991, ont révélé les traces de fours pour la fabrication de tuiles, briques, objets en terre et en céramique qui fonctionnèrent du haut Moyen Âge au XVIIIe.
Au Xe, le village possédait un château. Au nord, sur les rives de l'Arnison, une série de fossés en eau face à une ferme pourrait marquer l'emplacement de cette ancienne maison forte.
Pour beaucoup, l'église Saint-Vincent, attestée dès le XIIe, aurait été longtemps une annexe de celle de Premières. La paroisse s'étendait sur trois villages : Fouffrans, Soirans et Pluvet. En 1848, Pluvet fit édifier sa propre église, ce qui eut pour conséquence la démolition du porche couvert de celle de Soirans-Fouffrans qui ne servait qu'à abriter les paroissiens de Pluvet, attendant leur tour aux offices. Plusieurs fois incendiée, l'église ne se releva pas après le passage des soldats de l'Empereur d'Allemagne en 1640. Reconstruite en briques, restaurée récemment, elle se présente de nos jours sous une forme originale : allure ramassée, enduits ocre rose ou blanc éclatant, corniche en brique, ardoises noires recouvrant la tour et la flèche du clocher, rosace portant une tête sculptée dominant la porte en bois ornée de jolis bas-reliefs et surchargée de ferronnerie. L'autel à baldaquin XVIIIe, les fonts baptismaux et la chaire en bois sculpté XVIIIe, le confessionnal surmonté d'un décor méritent de découvrir l'intérieur.
À quelques pas, une maisonnette hexagonale semble être l'ancienne cabine d'une bascule.
Au XIXe siècle, on construit un magnifique lavoir avec impluvium de forme semi-circulaire. Six colonnes en pierre supportent la toiture. Cependant, dans la pratique, la protection des lavandières restait symbolique. La municipalité fut obligée d'ajouter des auvents protecteurs en zinc, à présent disparus. Sur l'arrière, on trouve une fontaine couverte par deux dalles en pierre.
Au XIXe, on édifia également la mairie-école qui, malgré ses dimensions modestes, ne vous décevra pas. Outre le décor surmontant la porte d'entrée et affichant clairement la destination du bâtiment, on s'attardera sur le beffroi. Une petite tour accueille d'énormes horloges bicolores, vertes et jaunes. Un toit à l'impériale, une cloche et une girouette surmontent l'ensemble. Il faut préciser que le clocher de l'église ne possède pas d'horloge. Le conseil municipal préféra en 1838 les placer sur la mairie afin qu'elles soient visibles de tous, y compris des voyageurs passant par le village.
Tout près de là, trône la maisonnette en briques servant de magasin à pompes. Deux cartouches en bas-relief encadrent le portail. D'un côté, on observe un casque, de l'autre, deux haches entrecroisées, surmontées par une grenade enflammée. Un symbole qui peut surprendre. Ce type de grenade composé d'un boulet de fer creux garni de poudre remonte au XVe siècle. Il fallait s'approcher le plus près possible de l'ennemi, allumer une mèche, très courte, et lancer ce poids de plusieurs kilos au dernier moment pour éviter que l'adversaire ne le ramasse et le relance. Force et courage étaient indispensables, qualités qui faisaient des grenadiers des troupes d'élites. Arborer une grenade enflammée était donc signe de courage. Les sapeurs-pompiers, anciens soldats du génie, la conserveront comme emblème.
Au nord de la route principale, une ferme arbore un pigeonnier carré.
Terminons notre visite en citant l'arboretum de la Tuilerie aménagé, comme son nom le suggère, sur le site de l'ancienne tuilerie.
André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
Photo mairie de Soirans
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Bibliothèque municipale (6000 ouvrages) : Mardi de 16 h 30 à 19 h et samedi de 10 h à 11 h 30.
Accueil périscolaire et restauration scolaire : 7 h 15 à 8 h 30, 11 h 30 à 13 h 30 et 16 h 30 à 18 h 45. Accueil de loisirs : mercredi et vacances.
Activité économique peu importante, mais dynamique : aménagement espaces verts, terrains de sports, arrosage automatique, dallage, clôture, électricité générale, alarme, automatismes d'ouverture, portails, volets roulants PVC, automatismes.
Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.
CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial
En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+
Visite de l'Arboretum : 160 essences d'arbres.