Maire Pierre Jobard
Adresse 13. Route de Fontaine Française - 21490 Varois-et-Chaignot
Tél. 03 80 32 00 00 Fax 03 80 32 00 07
Email mairie.varois-et-chaignot@wanadoo.fr
Site www.varois-et-chaignot.com
Population 1944 habitants. Les Varoisiens et Chaignotins
Altitude 214 mètres
Superficie 1010 ha
Situation géographique Latitude: 47° 21' 3'' Nord - Longitude: 5° 7' 50'' Est
Communauté de Communes Norge et Tille
Canton SAINT-APOLLINAIRE
Varois-et-Chaignot se situe à 7 km au Nord-Est de Dijon.
La rivière la Norges traverse la commune.
Eglise Saint-André, XIXè siècle.
© Gérard Maës
© Gérard Maës
©André Beuchot
PIERRES DE LÉGENDES DE LA CÔTE-D'OR, LE NOUVEAU LIVRE D'ANDRÉ BEUCHOT
Un nouveau livre pour les curieux, les promeneurs et les amateurs du petit patrimoine.
Plusieurs années de travail et de recherches ont été nécessaires pour réaliser ce nouveau livre, résultat de l'union de Patrice Vachon et d'André Beuchot.
Patrice Vachon avait déjà réalisé de nombreux ouvrages publiés par l'Arche d'Or, deux étant consacrés aux menhirs, dolmens et pierres légendaire. André Beuchot sillonne la Côte-d'Or à la rencontre des richesses du patrimoine et a déjà lui aussi publié de nombreux ouvrages. La collaboration et la complémentarité des deux auteurs permet de présenter aujourd'hui l'ouvrage le plus complet réalisé sur le sujet, avec les légendes associées. Les sites ont été recherchés sur le terrain, quelquefois retrouvés avec difficulté dans la végétation, puis photographiés. Certains, inaccessibles, ne sont pas présentés par respect pour les propriétés privées. Le livre regroupe les menhirs et dolmens, vrais et/ou faux, les pierres qui virent ou qui cornent, les roches des fées ou du Diable, les roches anthropomorphiques rochers de la vouivre ou des loups…etc. LIRE+
Un curieux de passage à… VAROIS-ET-CHAIGNOT. Canton de Saint-Apollinaire. (Autrefois canton de Dijon est).
Des fouilles archéologiques effectuées avant la réalisation de nouveaux lotissements ont mis à jour du mobilier du paléolithique et des vestiges de l'époque gallo-romaine, montrant une occupation très ancienne du territoire de la commune. En avril 1906 on avait déjà découvert 1 034 monnaies romaines.
Au centre du village, la mairie-école XIXe fut construite au XIXe siècle. Pratiquement en face, l'élégante église Saint-André édifiée au XIXe siècle, remplace un édifice disparu dont les origines remonteraient au XIe ou XIIe siècle, situé alors vers l'entrée sud du bourg. Orné de petites têtes sculptées et de chapiteaux à motifs végétal, le portail, dominé par une belle fenêtre trilobée, est encadré par deux tourelles reliées par un balcon en pierre. Les vitraux du chœur méritent le coup d'œil tandis qu’une flèche octogonale en ardoise domine le sanctuaire.
En contournant l'édifice, on trouvera une série d'anciennes bornes en pierre déplacées, ayant servi à délimiter la zone militaire du fort.
Dans le cimetière, une vieille croix en pierre dressée sur un socle ressemblant à un chapiteau, marque l’emplacement de l’ancienne église. Derrière l’enclos se niche le lavoir non couvert de la fontaine Saint-André. On remarque à proximité une ferme possédant un ancien pigeonnier carré. Une seconde croix en pierre se dresse au rond-point de l’entrée sud-ouest. Cinq cents mètres auparavant, près de la ferme du Bois de Varois, on remarque une troisième croix, métallique et petite taille cette fois, décorée de motifs viticoles. Au nord, la ferme de la Rente Rouge dispose de sa propre réserve d’eau.
À l'est du village, une allée conduit à une colline boisée artificielle, l'ancien fort XIXe . La première maison sur la gauche était celle du gardien des lieux. Ce fort reste un bel exemple d'architecture militaire. Dénommé fort Charlet, il comprend salles voûtées, casemates, magasins à poudre, galeries métalliques, écuries … De nombreux escaliers relient les différents niveaux et la cage principale est réputée pour être une des plus belles des forts Séré de Rivières. Des casemates sommeillent aussi dans les fossés au sud. Il faisait partie de la ceinture de protection de Dijon établie pour défendre la frontière de l’Est. Fin 1915, il fut progressivement désarmé pour envoyer vers le front les pièces d'artillerie. Afin de pouvoir le détruire en cas d’approche de l’ennemi, on garda pourtant suffisamment de poudre noire dans les magasins. En 1917, les casernements furent électrifiés pour l’éclairage et le fort servit de base arrière. Après avoir été occupé par la garnison du 27e de ligne, il devint camp de prisonniers pendant les deux guerres mondiales. Puis il fut occupé par une auberge de jeunesse dans les années 1960 ! Acheté par la ville de Dijon en 1972, il fut mis à disposition de la base aérienne 102 entre 1982 et 1985, avant d'être revendu à un propriétaire privé. Un projet de centre commercial prit la suite en 2004. Les premiers travaux voient la suppression des façades des casernements et des parois des magasins à poudre. Cependant, à la grande satisfaction des protecteurs du site, l'idée sera abandonnée. Le fort fait désormais l’objet d’un nouveau projet de sauvetage.
De 1944 à 1947, un cimetière militaire américain fut créé au sud du fort pour recevoir 181 tombes de soldats et aviateurs alliés. Après la fermeture du site, les corps ont été rapatriés aux États-Unis ou au cimetière de Dinozé, à proximité d'Épinal. Pour accueillir les familles venant se recueillir, des chambres furent réquisitionnées dans le village pendant quatre années.
Notons les noms des lieux dits voisins rappelant la présence de vignobles autrefois : "La Vigne" et "le Grand Cru", arraché en 1988 seulement.
Englobé par Varois, Chaignot conserve de vieilles fermes, l'une d'elles possédant un beau pigeonnier carré. Sur la place centrale où fut érigée une croix en pierre, le puits porte une pompe à manivelle et volants d'inertie construite par les établissements Masson de Dijon.
Un vieux texte nous affirme que les terres produisaient du froment, au prix de moult difficultés. Au moyen-âge, les jeunes de Varois et de Chaignot ne trouvaient pas à se marier à cause de la main morte. La main morte fut une rude contrainte. Les serfs jouissaient librement de leurs biens, mais n'avaient pas le droit de faire un testament. À leur mort, le régime de la main morte imposait la transmission de ces biens au seigneur local qui ainsi, en héritait.
André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
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C.C.A.S. (Centre Communal d'Action Sociale) -
Salle polyvalente : 03 80 47 50 50 -
Ateliers : 03 80 36 09 91 -
Local Jeunes : 03 80 32 90 10 -
Ecole maternelle : 03 80 36 04 17 -
Ecole primaire : 03 80 36 00 20 -
Périscolaire : 03 80 56 61 86 -
Centre de loisirs sans hébergement pour les enfants âgés de 3 à 12 ans,géré par L'UFCV est mis en place durant les vacances -
Restaurant scolaire : 03 80 32 00 06 -
Bibliothèque : 03 80 32 90 84 -
La commune est rattachée à partir de la sixième au collège Champollion et à partir de la seconde au lycée Carnot à Dijon.
Plusieurs associations.
(www.varois-et-chaignot.com)
Artisans, commerçants, tous services.
Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.
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