Vernot


©André Beuchot

Maire MARCOUYOUX Frédéric
Adresse 1 Place Saint Venant - 21120 Vernot
Tél. 03 80 75 14 58
Email mairie.de.vernot@wanadoo.fr
Population 79 habitants. Les Vernotins
Altitude 322 mètres Superficie 1260 ha
Situation géographique Vernot est situé à 19 km au Nord-Ouest de Dijon
Communauté de Communes Vallées de la Tille et de l'Ignon (Covati)
Canton IS-SUR-TILLE

Je suis fan de ma commune

Présentation

En 1005, VADARNO VILLA ou VADARNORUM : fait penser à la racine germanique WADAR qui signifie l'eau, car il existait autrefois un cours d'eau qui disparaît aujourd'hui au Creux du Souci et réapparaît à Villecomte. Vernot fut mentionné en l'an 1000 dans la Chronique de Saint Bégnine. Ce fut un village prospère jusqu'au pillage de la Bourgogne par les Normands. Ce pillage raya quasiment le village de la carte, les habitants furent massacrés. Vernot fut reconstruit au XIIIè siècle grâce aux Templiers, devint propriété des seigneurs de Saulx. Le village fit partie du doyenné d'Is- sur-Tille, et en 1731, du diocèse de Langres, doyenné de Grancey. Ce fut essentiellement un village de bûcherons, la forêt étant partout présente, elle permit à la commune de compter jusqu'à environ 280 habitants.

Tourisme & Patrimoine

Église Saint-Venant du XIIIè siècle, on y voit la dalle à l’effigie gravée de Simon Morillon, seigneur de Vernot, mort en 1584 et une Vierge à l’Enfant du xvè siècle.
Le château : il subsiste des vestiges d’une tour carrée et des murs d’enceinte, ainsi que la cave Saint-Venant, destinée selon les dires à abriter les provisions des habitants du château ou à servir de refuge en cas d’envahissement du château.
Croix templières à l’entrée du cimetière.
Lavoir datant de 1866, architecte, Alfred Sirodot.
Anciens ruchers.





UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Vernot

Un curieux de passage à… VERNOT.

Pillé par les Normands, le village fut reconstruit au XIIIe grâce aux Templiers. En témoignage, on trouve au cimetière une croix templière. Vernot pourrait venir de Vadarnodum, la racine Wadar nous rappellant qu'une rivière traversait jadis le village. Elle disparaît sous terre pour inonder les gouffres de Francheville, avant de réapparaître à Villecomte à la résurgence du Creux Bleu. Vernot possède l'église Saint-Venant qui remonterait au XIIIe, mais fut modifiée comme en témoigne son portail. Elle se distingue par son chœur plus bas que le reste de l'édifice. Elle accueille une pierre tombale à l'effigie de Simon Morillon, seigneur de Vernot en 1582. L’histoire du village est marquée par celle de son château fort XIIIe dont subsistent une tour-porche d'entrée et une partie des fossés. Les habitants de Saussy, Chaignay et Vernot y avaient droit de retraite. Le duc de Bourgogne Eudes IV, y séjourna huit jours en novembre 1344. L'abbé Courtépée rapporte que : "dans le parc du château se trouvait alors un labyrinthe ou grotte voûtée de 50 pas de long, accompagnée de dix ou douze autres petites voûtes à côté où la voix est longtemps répétée, avec fontaine au bas et la figure vermoulue de saint Venant. Le peuple donne beaucoup de vertus à cette eau, dont la meilleure est d'être légère et fraîche. Cette grotte fut découverte en 1601 par un paysan qui raconta tant de merveilles qu'il attira une foule de curieux. Le peuple la regarde comme l'ouvrage des fées et le lieu de retraite de saint Venant auquel il a recours dans les grandes sécheresses pour obtenir la pluie. Cette grotte assez bien conservée paraît avoir été construite par les seigneurs de Saulx, soit pour y conserver le vin, soit pour retirer en temps de guerre leurs effets et les habitants". Deux-cents mètres plus au nord, à la lisière d'un petit bois, un souterrain aménagé au Moyen Âge, appelé localement la cave Saint-Venant, existe réellement. Découvert au XVIIe, il compte deux galeries maçonnées d'où partent respectivement six cellules. Une des galeries est hélas effondrée. Si son emplacement étonne, il faut rappeler que le village se situait autrefois sur la montagne et de nombreux murs éboulés en attestent. La source de Saint-Venant était-elle au fond de la galerie effondrée qui débute en pente vive ou au pied de la montagne ? S'agit-il de la source et de la "grotte" décrites par Courtépée dans le parc du château ? Difficile de se prononcer de manière formelle. Outre sa capacité à faire pleuvoir, la source guérissait certaines maladies. Mais, si le souterrain semble rattaché à l'ancien village disparu et sans doute à une première forteresse, son usage exact ne sera peut-être jamais dévoilé. Servait-il de refuge aux habitants en cas d'attaque ou, en l’absence de défenses visibles, de cellier aux seigneurs pour stocker leurs vins ou de silo à grains ? Selon la tradition, l'ensemble comptait jadis douze cellules. La galerie effondrée de la source compterait 24 marches, douze pour atteindre un niveau intermédiaire où se trouveraient les six cellules absentes, les douze suivantes pour arriver à la source. Il est identique dans sa conception à celui de Flavigny-sur-Ozerain.
La mairie aux étranges fenêtres rondes dominant les portes se dresse à deux pas, face au lavoir XIXe bordé d’abreuvoirs en pierre et en fonte. On déniche encore un rucher fort de plus de 120 cases et aux limites de la commune, d’anciennes bornes en pierre.
Au sud-ouest, une étrange construction dressée à côté de la Maison forestière des Mousseneux abritait autrefois une énorme roue au fonctionnement énigmatique. Du côté des légendes, notons la présence jadis dans la contrée d'un lutin d'une force inouïe, le Folet. On le rencontrait parfois la journée le long de la rivière, le soir sur les coteaux sous la forme d'une flamme. La nuit, il attirait les voyageurs attardés et les jetait dans le précipice du haut de la Roche du Petit Follet.
Mais venons-en aux diverses cavernes qui font la célébrité du village. Commençons par prendre la direction de Villecomte jusqu'à une ancienne scierie transformée en habitation. Derrière, s'ouvre la combe Chaignay. Un talweg s'engage vers le sud, rencontrant bientôt une trace qui se termine devant l'entrée du Peuptu de la Combe Chaignay. Une galerie entrecoupée de chatières nous mène à une salle dont la voûte percée débouche vers le ciel. Le réseau continue ensuite jusqu'à une petite étendue d'eau. Presque à l'opposé de l'ex-scierie, à mi-hauteur de la colline du bois du Rovroy, le Peuptu du Rovroy délicat à dénicher, est enfoui en pleine nature. Un large puits d'entrée de 5 m sur 3 m entouré d'une vieille protection en fil de fer aide à le découvrir. Une belle salle circulaire garnie de concrétions prolonge la descente. Placé à l'extrémité d'un triangle formé par les trois emplacements géographiques, le Peuptu de la combe Millot, également nommé Peuptu des Graules ou de la Combe au Parc, a été rebouché. En face, sur l'autre versant de la combe, une grotte artificielle à l'ouverture rectangulaire accueillera les randonneurs surpris par la pluie. Enfin, la grotte de la Dent de Crolles s'enfonce dans un éperon rocheux au nom évocateur à l'entrée de la combe Molvau. D’autres grottes et gouffres proches se trouvent sur le territoire des communes voisines.

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©André Beuchot


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Que faire ?

Curiosité naturelle : Creux du Soucy, gouffre de 57 mètres.


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