Vic-de-Chassenay


© André Beuchot


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Maire DEFFONTAINES François-Marie
Adresse 18 rue du 8 mai - 21140 Vic-de-Chassenay
Tél. 03 80 97 26 84
Email mairievicdechassenay@orange.fr
Population 240 habitants.
Altitude 330 mètres Superficie 2647 ha
Situation géographique 6 kms de Semur-en-Auxois
Communauté de Communes CC des Terres d'Auxois
Canton SEMUR-EN-AUXOIS

Je suis fan de ma commune

Présentation

Tout proche des communes de Courcelles-lès-Semur, Torcy-et-Pouligny et Thoste, Vic-de-Chassenay est situé à 58 km au Nord-Ouest d'Autun, à 80 km de Dijon et à 5 km environ du Parc naturel régional du Morvan.
La rivière le Serein traverse la commune.
Plusieurs hameaux ; Cernois, Chassenay, Sauvigny, Bourbilly.

Plus d'infos

www.cc-sinemurien.fr

Tourisme & Patrimoine

Eglise romane Saint-Martin, restaurée au XVè siècle.
Château de Bourbilly, XIVè siècle.

© André Beuchot

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UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Vic-de-Chassenay

Un curieux de passage à… VIC-DE-CHASSENAY.
Signe d'occupation lointaine, un camp préhistorique est signalé dans le bois du Deffend (ou Défens). Des voies romaines parcouraient la région et des fouilles ont permis la mise à jour de bronzes, monnaies et poteries gallo-romaines. Le nom du village viendrait de "vicus" (villa latine) ou de chênes.
La belle église romane Saint-Martin XIIe entourée d'une corniche bourguignonne fut restaurée trois siècles plus tard. Un puissant clocher percé de fenêtres géminées la domine, tandis qu'un porche sous lequel on trouve une pierre gravée du XVIIe, protège le portail. La dernière restauration permit de mettre à jour quelques peintures murales, éclairées par de magnifiques fenêtres trilobées. Sur le côté, on remarque une tourelle couverte de bardeaux, comme le mur voisin. Jeanne de Chantal avait son autel dans l'église ou chaque dimanche, après la célébration dans la chapelle du château de Bourbilly, elle venait assister à la messe paroissiale.
Une jolie croix double face trône dans le cimetière. À la Révolution, on voulut la déplacer, mais les bœufs ne purent jamais l'ébranler. Deux autres belles croix se dressent à l’entrée nord-est et au centre du village. De nombreux sarcophages mérovingiens ont été découverts dans le cimetière. On raconte que le fossoyeuragacé se contentait de les briser quand ils les rencontraient sous sa pioche.
Imposant, le presbytère voisin n'hésite pas à prendre des allures de petit château. Légèrement en contrebas de l'enclos du cimetière, l'ancienne école de filles attire les regards avec son entrée encadrée de colonnes carrées et sa demie tour ronde arrière accolée.
Enfin, sur la place de l'église, la fontaine "Marianne" arbore un buste doré de Marianne parée d'un voile léger… qui a dû faire frémir plus d'une bonne paroissienne…! Les eaux alimentaient autrefois le lavoir proche en briques rouges. Au fil de la grande rue, on observe plusieurs demeures de maîtres dont la maison Généon avec sa galerie d'escalier extérieur. Plus loin, près de la mairie-école, un domaine avec tour carrée attire les regards. On note également quelques beaux puits.
Plusieurs fontaines méritent votre attention. La fontaine Saint-Martin surgit brusquement suite à un coup de pied de la monture du saint, la fontaine Bretonnière guérissait les maux d'yeux et la fontaine Sauve, dans laquelle on trouva des silex, naquit sur un coup de foudre.
En poursuivant vers le sud, on atteint rapidement Chassenay, aujourd'hui intégré dans Vic-de-Chassenay. On y remarque un modeste château à la façade blanche, caché dans son parc et complété par un petite tour carrée. Sur la petite place voisine, on trouve une fontaine et le lavoir sans toit.
Ne quittons pas Vic-de-Chassenay sans parler des fées qui se réunissaient sous le Chêne de Pré Collin, laissant des cercles d'herbe jaunie sur le sol. Une seule, plus méchante, préférait le poirier de Cernaisot.

Quatre hameaux sont rattachés à Vic-de-Chassenay

Bourbilly. (Vic-de-Chassenay). Ce n'est pas le lavoir, plutôt classique, qui a rendu le hameau célèbre, mais un beau château XIIIe pour ses origines, achevé en 1379 par Marguerite de Beaujeu, puis presque entièrement remanié au XIXe. Protégé par une boucle du Serein, il dresse les toits pointus de ses quatre tours d'angle autour du logis. Victime d'un incendie, la chapelle fut reconstruite en 1952. Toujours habité depuis sa construction, il figure parmi les plus anciens châteaux de Bourgogne. Entièrement meublé, il ravit les visiteurs allant de pièces en pièces, passant par la bibliothèque habillée de boiseries gothiques où somnolent des centaines d'ouvrages, ou le salon éclairé par neuf lustres en cristal de Venise. Animé par les méandres du Serein, le parc dessiné au XIXe par Adolphe Alphand, mérite une promenade avec ses bassins en cascade, statues, charmilles, topiaires…etc. Trois femmes ont marqué l'histoire de ce château : Marguerite de Beaujeu, première occupante, Sainte Jeanne de Chantal, fondatrice de l’ordre de la Visitation et Madame de Sévigné, "la divine marquise", qui y passa une partie de son enfance et en fit plus tard son pied-à-terre. Le colombier rond cache pour sa part un transformateur. Une passerelle du parc du château donnait autrefois accès à un chemin montant dans les bois où se tenait le sabbat. Il fallait crier trois fois "Dan lai come du Vau i seul" pour se soustraire au maléfice avant de s'aventurer dans la forêt.
Depuis le pont de la D36 sur le Serein, on aperçoit le moulin de Bourbilly et ses grandes vannes, dominé par une ancienne métairie.

Cernois. (Vic-de-Chassenay). Hameau où il ne fait pas bon s'attarder le soir si vous passez près des vieux poiriers. Déguisée en vieille religieuse laide et bossue, une vilaine fée vous poursuivra en vous faisant trembler de peur. On découvrit ici des meules du néolithique. Prospecteur géologue et archéologue, Hippolyte Marlot, né dans ce village (1850-1920), découvrit aux alentours un grand nombre d'instruments, d'outils de l'âge de la pierre et les vestiges d'une villa gallo-romaine.

Ménétoy. (Vic-de-Chassenay). Autrefois Menestois, son nom pourrait être dérivé de Monasterium, signalant la présence d'un monastère ou d'un édifice religieux. Dans ce modeste hameau, on s'attarde devant de belles fermes, une maison de maitre XVIIe à la tour carrée accolée appelée château de Ménétoy, puis en face, devant un beau marronnier centenaire faisant profiter une croix en pierre de son ombre.
La rue de la Chapelle rappelle la présence d'une chapelle placée sous le vocable de saint Martin, qui servit peut-être d'oratoire à une léproserie attenante. Tous deux disparurent à la Révolution. Par la suite, Mme Dumesnil fit édifier une nouvelle chapelle. Elle ne dura guère et disparut à son tour, cédant la place à une grange édifiée en 1875 en ne conservant que deux contreforts. Plusieurs sarcophages mérovingiens furent découverts autour de cette chapelle.

Sauvigny. (Vic-de-Chassenay). Le hameau possède un colombier rond XVIe placé au centre d'un des bâtiments d'une ferme fortifiée et un lavoir. Banal vu de l'extérieur, il se distingue pourtant par son bac à laver permettant de battre le linge debout ou agenouillé.
Au sud, la maison forte XVIe de la Rochette s'organise autour d'une cour carrée. Restaurée aux XVIII-XIXe, elle conserve plusieurs tours. La plus modeste, carrée, donne accès au logis. Deux tours rondes encadrent l'ensemble, la première accolée une tourelle d'escalier, la seconde sur la droite, en partie détruite. Une fausse bretèche protège symboliquement la porte charretière. Les spécialistes considèrent souvent la maison forte de la Rochette comme un bel exemple de pastiche d'une véritable maison forte.
André Beuchot

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Vie Sociale

Economie & Développement


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Que faire ?

Visitez le château et son parc !
Parc du château de Bourbilly - Vic de Chassenay - 03 80 97 05 02
L'un des plus anciens châteaux de Bourgogne, toujours habité depuis sa construction au XIVe s. Il possède des pièces magnifiques : bibliothèque en boiseries gothiques et salon éclairé d'un ensemble de 9 lustres en cristal de Venise. Après l'incendie de 1952, la chapelle a été réhabilitée. On y trouve le "Paradisus", portraits de trente propriétaires. Dans le parc traversé par le Serein ; bassins en cascades. La Marquise de Sévigné vécut au Château de Bourbilly.


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