Maire Christophe DANIEL
Adresse 1 place du Creux Bleu - 21120 Villecomte
Tél. 03 80 75 12 07 Fax 03 80 75 12 07
Email mairievillecomte@gmail.com
Population 254 habitants. Les Villecomtoise et Villecomtois - Surnoms : les sans soucis ou les remaissei
Altitude 350 mètres
Superficie 1600 ha
Situation géographique Vallée de l'ignon - Latitude: 47° 30' 37'' Nord - Longitude: 5° 2' 7'' Est
Communauté de Communes Vallées de la Tille et de l'Ignon (Covati)
Canton IS-SUR-TILLE
VILLA COMITIS à l'époque Romaine, BELLEFONTAINE après la Révolution et VILLECOMTE aujourd'hui. Village minéral, bien conservé avec en son cœur la résurgence du Creux Bleu ; lieu de promenade et de pique-nique. Lieu de plongée connu des spéléologues (autorisation mairie).
De la promenade du Creux Bleu, vue sur le Vieux Logis (propriété privée), ancienne maison forte, résidence des seigneurs locaux jusqu’à la Révolution. - On peut visiter le lavoir qui possède un original plancher mobile permettant de suivre les variations du niveau de l’eau. - Devant l’église Notre-Dame, un calvaire du XVè siècle. Croix remarquable portant en relief, d’un côté l’image du Christ et de l’autre celle de la Vierge encadrée de petites chapelles gothiques.
Le Creux bleu est une résurgence, soit une source d'eau de gros débit.C'est la sortie d'eau d'un réseau d'eau souterrain naturel de plusieurs kilomètres, qui vient notamment de la grotte de la Combe aux Prêtres à Francheville1, à environ 15 kilomètres. L'eau est très limpide et la source montre des reflets bleutés qui lui ont donné son nom. Cette couleur bleue est due aux propriétés chimiques de la pierre ou bien à des algues microscopiques.
Le débit de la source est d'environ 350 litres par seconde.
Le site a été aménagé notamment au XIIe siècle, avec la construction d'un moulin à eau. En bord de la rivière formée par la source, il y a un ancien lavoir restauré.
Résurgence du Creux Bleu
Le lavoir restauré
Vaudimes ©André Beuchot
UN CURIEUX EN BALADE
Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !
CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr
Un curieux de passage à… VILLECOMTE. Canton d’Is-sur-Tille. 270 h. ?
Le tumulus de Charmodot domine le village au nord. Une voie antique, celtique ou plus ancienne, arrive du nord puis se glisse entre le bois des Vaudimes et la butte de Touloison. Elle frôle le tumulus de Jean-Jacques, franchit à gué l’Ignon près de la ferme de Vaudimes, puis oblique vers le sud-ouest pour frôler le tumulus de la Charme au Moulin.
Villecomte est bien connu pour la résurgence du Creux Bleu où la rivière souterraine, circulant dans les gouffres du Soucy, de la combe au Prêtre et de Nonceuil, refait surface. Les vieilles cartes postales nous montrent les troupeaux descendant la longue pente qui les conduit jusqu'à l'eau fraîche et vive de cette belle source aménagée dès le XIIe siècle par Othon de Saulx, seigneur de Villecomte. Il fit dresser une digue pour contenir les eaux puis les diriger vers un moulin. Plus tard, il remit ses terres à l'abbaye de Saint-Bénigne. Les moines ne tardèrent pas à y construire des forges.
En 1656, forges et fourneau sont amodiés par M. Flammerans à Tassinot, maître des forges. À la Révolution, elles produiront des armes, sabres et baïonnettes. Les "Annales des Mines" de 1833 rapportent : "Ordonnance du 31 mai 1833. J-B. et A. Noël frères sont autorisés à conserver en activité leur usine de fer composée d'un haut-fourneau, d'une forge à deux feux, d'un patouillet et d'un bocard et à ajouter un haut-fourneau et un martinet. Ils sont tenus de laisser au chômage les feux de la forge toutes les fois que les hauts fourneaux seront en activité". En 1858, on dénombre un haut fourneau et deux feux de forges. Les travaux n'ont-ils pas eu lieu ? Dans les années suivantes, douze ouvriers s'activent dans l'usine équipée de trois roues hydraulique et d'une machine à vapeur. L'activité déclinera ensuite avant de disparaître. Une scierie et une centrale électrique furent alors installées. Sur la façade des anciens logements, on remarque une niche accueillant un ange en pleine lecture.
Les anciennes mines de fer souterraines de la combe Vaudry et du Trou de la Vache (ce dernier à présent rebouché) se nichaient au sud. Le Journal Officiel du 3 septembre 1890 rapporte une pétition enregistrée le 28 mars 1889 et complétée le 9 juillet. Il nous apprend que M. Camille Buguet, négociant à Diénay, concessionnaire de la mine de fer de Villecomte, demandait à renoncer à cette concession d’une superficie de 247 hectares, instituée par décret du 31 août 1852.
Après la Révolution, le nom de la cité évolua en Bellefontaine. Un patronyme justifié par la résurgence aux eaux limpides aux nuances turquoise qui fait la fierté des habitants. Une couleur très particulière qui provient d'algues microscopiques. Chaque jour, 30 000 m3 jaillissent à une température constante de 11°.
Au nord-ouest du Creux Bleu, encadré par ses communs, le château de Villecomte, ou château de M. Villeneuve, demeure XVIII ou XIXe tournée vers son parc, se dissimule aux regards. Seule la petite maisonnette carrée accrochée au mur d'enceinte se laisse admirer au bord de la résurgence. Face aux communs, on observe un four à pain couvert de laves à l'entrée d'une ancienne ferme.
Au sud-est du bassin du Creux Bleu, une maison seigneuriale se mire dans les eaux de l'Ignon. Dotée de deux tours carrées, surnommée le "Vieux Logis", elle reprit sans doute l'emplacement d'une maison forte plus ancienne. Jusqu’à la Révolution, elle fut la résidence des seigneurs locaux. Elle recèle un beau chapiteau historié et un pigeonnier. À deux pas, un repère un minuscule lavoir.
Construit au XIXe, le lavoir principal, équipé d'un mécanisme pour s'adapter à la hauteur d'eau variable selon l'activité du moulin tout proche, somnole quelques dizaines de mètres en aval.
Dominant le village, remaniée au XIXe, éclairée par de beaux vitraux, l'église paroissiale de l'Assomption au chœur rehaussé a eu bien du mal à trouver une place pour installer une horloge sur son clocher !
Une jolie croix sculptée XVe double face se dresse dans le cimetière où l'imposant tombeau en granit de la famille Grangier attise la curiosité. Les époux Grangier qui bénéficiaient d'un important héritage familial, n’ayant pas pu avoir d’enfants, décidèrent d'aider par-delà leur mort, les pauvres, les malades et les miséreux. Aux termes de leur testament (Mme Sophie Grangier, décéda le 28 décembre 1905), ils léguèrent, entre autres, à l’hôpital général de Dijon institué légataire universel, 141 ha de terre, 624 ha de forêts, des fermes, des étangs et diverses propriétés. À charge pour lui d'entretenir en parfait état à perpétuité la sépulture de famille au cimetière de Villecomte. Le premier caveau résistant mal aux intempéries, la reconstruction éventuelle devait être exécutée dans le meilleur granit, le plus résistant à la gelée, ce qui fut fait. En échange de la dotation, l'hôpital recevra à perpétuité trois malades pour l'ensemble des communes de Villecomte, Vernot, canton d'Is-sur-Tille et Bessey-les-Cîteaux. Il pourvoira à perpétuité à l'hospitalisation de quatre vieillards pour l'ensemble de ces communes et celle de Montmain dans un asile de vieillards de la ville de Dijon. Il pourvoira également à l'hospitalisation à perpétuité, jusqu'à l'âge de 17 ans, de huit petites filles orphelines ou enfants abandonnées pour l'ensemble des huit communes de Villecomte, Vernot, Bessey-les-Cîteaux, Montmain, Vougeot, Gilly-les-Vougeot, Flagey-Echézeaux et Saint-Bernard.
Une étonnante croix de mission XIXe trône près de l'entrée du cimetière, tandis qu'un pigeonnier carré dresse sa silhouette en arrière-plan, près de l'école communale XIXe toujours dominée par sa petite cloche. On déniche encore dans le village une maison dotée d'une tour ronde d'escalier.
De la montagne du Rovroy, une ligne forestière descend face à la ferme des Vaudimes rejoindre le chemin de Tarsul à Villecomte. À l’intersection, on repère dans le bois des puits, exsurgences temporaires d’une source locale. À deux cents mètres à l’est, on dénichera dans les roches dominant le chemin, les grottes de Vaudimes. La première compte une fine galerie qui s’enfonce dans la montagne, la seconde un double porche où il est possible de s’abriter et un embryon de galerie.
Sur les hauteurs, dans le bois du Rovroy, on trouve le Peuptu du Rovroy qui ne compte guère qu'une jolie salle circulaire concrétionnée (Voir Vernot). Il voisine un joli pavillon de chasse en pierres et briques dressé sur le point culminant de la montagne. Il est doté d'une tour ronde avec plateforme d'observation.
Environ un kilomètre à l'ouest du village, un muret circulaire protège un ancien puits dit gallo-romain, le Puits… Carré ! En période de crue, l’eau remonte et jaillit à la surface en débordant généreusement alentours. À 250 m au nord-est, on déniche un magnifique cornouiller mâle centenaire.
Un peu plus au sud enfin, la ferme de Mortière fut un lieu historique de la résistance locale et cachait le maquis Surcouf.
André Beuchot
©André Beuchot
Cornouiller ©André Beuchot
Association du Foyer communal, Association de chasse et Association de pêche.
Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.
CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial
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