Maire SEICHON Christian
Adresse 1 rue St Michel - 21130 Villers-les-Pots
Tél. 03 80 37 34 03 Fax 03 80 31 06 62
Email mairievillerslespots@orange.fr
Site www.villerslespots.fr
Population 1020 habitants. les Potiers
Altitude min 182 max 205 mètres
Superficie 1043 ha
Situation géographique 3 km d'Auxonne, 35 km de Dijon et 20 km de Dole.
Communauté de Communes CC Auxonne-Pontailler Val de Saône
Canton AUXONNE
Entre Bourgogne et Franche-Comté, Villers-les-Pots est une Commune rurale située en plaine de Saône sur une butte argileuse et sableuse.
Situé au croisement des RD 905 et RD 976 sur la ligne SNCF Dijon-Dole et à 5 km de la sortie n°5 de l’A39, Villers-les-Pots est à 1h30 de Paris par TGV depuis Dijon. La nouvelle ligne TGV Mulhouse-Dijon traverse les forêts du village. Ce village d’environ 1 020 habitants attire tous ceux et celles qui désirent vivre à la campagne tout en fréquentant les villes de Dijon et de Dole toutes proches.
Villers-les-Pots a été longtemps un lieu de poteries et de cultures maraîchères.
Les fraises et les asperges ont laissé la place à une agriculture traditionnelle (une seule ferme est en exploitation sur la Commune).
© Gérard Maës
© Gérard Maës
PIERRES DE LÉGENDES DE LA CÔTE-D'OR, LE NOUVEAU LIVRE D'ANDRÉ BEUCHOT
Un nouveau livre pour les curieux, les promeneurs et les amateurs du petit patrimoine.
Plusieurs années de travail et de recherches ont été nécessaires pour réaliser ce nouveau livre, résultat de l'union de Patrice Vachon et d'André Beuchot.
Patrice Vachon avait déjà réalisé de nombreux ouvrages publiés par l'Arche d'Or, deux étant consacrés aux menhirs, dolmens et pierres légendaire. André Beuchot sillonne la Côte-d'Or à la rencontre des richesses du patrimoine et a déjà lui aussi publié de nombreux ouvrages. La collaboration et la complémentarité des deux auteurs permet de présenter aujourd'hui l'ouvrage le plus complet réalisé sur le sujet, avec les légendes associées. Les sites ont été recherchés sur le terrain, quelquefois retrouvés avec difficulté dans la végétation, puis photographiés. Certains, inaccessibles, ne sont pas présentés par respect pour les propriétés privées. Le livre regroupe les menhirs et dolmens, vrais et/ou faux, les pierres qui virent ou qui cornent, les roches des fées ou du Diable, les roches anthropomorphiques rochers de la vouivre ou des loups…etc. LIRE+
Un curieux de passage à… VILLERS-LES-POTS.
Le village doit bien sûr son nom à la fabrication de poterie, le dernier potier ayant fermé boutique en 1930. On y trouvait jadis une tuilerie employant une cinquantaine de personnes et une faïencerie. Créée autour de 1820, celle-ci trouve un second souffle en 1826 quand, reprise par messieurs Fevret et Talon, elle devient la plus grosse faïencerie de la région. En 1847 elle possède trois fours et compte 90 ouvriers. En 1856, la famille Roux rachète l'entreprise et emploie jusqu’à 200 ouvriers. Dans la rue principale, on repère encore les derniers vestiges de cette entreprise, une intéressante maison ancienne à la façade rehaussée de quelques décors sculptés autour de la porte, d'une fenêtre de l'étage ornée d'un balcon ouvragé en fer forgé et du chien-assis qui domine le tout. Sans oublier le magnifique sophora de la cour intérieure. .Le patrimoine de Villers-les-Pots s'est effrité au fil des siècles. On remarque toutefois quelques vieux puits à pompe ici ou là et un ancien moulin à eau. De son côté, l'ancienne mairie-école a gardé ses annexes. Heureusement, la jolie église Saint-Michel du XVIe, en briques, éclairée par de beaux vitraux est toujours là. Incendiée au XVIIe, elle est en grande partie reconstruite. Dressée au milieu d'un bel espace de verdure arboré, elle lance vers les nuages une fine flèche couverte d'ardoises au sommet de la tour de son clocher en pierre. Un lavoir se tenait face au portail, mais a hélas disparu.
De l'autre côté de la N5, à la limite de Tillenay, la chapelle XIIIe de La Levée, surnommée chapelle Napoléon au XIXe alors que le jeune Bonaparte s'y rendait souvent en promenade, fut complétée d'un chœur voûté d'ogives au XVIe. Elle fut un lieu de pèlerinage fréquenté jusqu'à la Révolution. La chapelle étonne aujourd'hui avec ses deux parties de hauteurs inégales curieusement accolées, semblant néanmoins être de la même époque. On y pénètre par une petite porte surmontée d'un arc de pierre et d'un oculus. La première partie, la plus basse, portée par une belle charpente. Voûté d'ogives, éclairé par ses fenêtres gothiques, plus haut de plusieurs mètres, le chevet s'entoure de solides contreforts. Sur l'un d'eux, on découvre une inscription en gothique : 28 août 1520, pouvant faire référence à la date de sa construction. Au XIIIe, une maison-dieu implantée à cet emplacement, servait à la fois de lieu de culte et d'abri pour les voyageurs. Bien des commerçants et pèlerins partaient pour l'Italie en empruntant la grande voie qui passait ici. L'édifice fatigué fut remplacé au XVe par un bâtiment qui disparut à son tour, cédant la place à la chapelle actuelle. Après la Révolution, elle fut vendue à un particulier qui l'utilisa comme annexe de sa ferme. La ville d'Auxonne la racheta en 1867. En 1932, le général Edmond de Cointet réussit à faire classer le monument et lança une souscription dans un grand journal parisien. Une réussite qui, ajoutée à une subvention accordée par l'État, permit sa restauration en 1936. À proximité coule la fontaine Notre-Dame de la Levée ou fontaine de l'Ermitage, toujours renommée dans la région, même si les processions ne s'y rendent plus. La Vierge qui veilla un temps sur la source, se repose en l'église d'Auxonne. Plus tard, Charles Edouard Rougeot réalisa un tableau représentant la Fontaine, abrité lui, au musée Bonaparte.
Le 15 septembre 1817, le maire d'Auxonne écrivit à M. le préfet de la Côte-d'Or, relatant que « deux jeunes garçons de la commune de Villers-les-pots, s'étant avancé dans le bois pour cueillir des noisettes, ont été assaillis par un loup furieux qui, s'étant particulièrement attaché à l'un d'eux, l'aurait indubitablement dévoré sans le courage du second qui, voulant sauver son camarade, n'a cessé de frapper le loup jusqu'à ce qu'il lui ai fait lâcher prise. On a l'espoir que le blessé ne périra pas ». En 1819, dans la nuit du 24 au 25 août, un autre enfant de Villers-les-Pots fut encore attaqué par les loups.
Le village vit naître le 15 août 1823, le compositeur et violoniste Léon Gustave Cyprien Gastinel.
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La commune de Villers les Pots compte 2 écoles publiques, une école maternelle et une école élémentaire.
Aujourd’hui, l’activité industrielle agro-alimentaire s’est substituée aux faïenceries (deux usines traitent les produits maraîchers du secteur).
Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.
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La ville est riche en associations : sportives ou culturelles, patriotiques ou d'entraide, d'Ecoles, Bouilleurs de crus etc... (tous les renseignements sont disponibles à la mairie ou sur http://www.villerslespots.fr/la-vie-associative)