Maire Xavier Uhl
Adresse 4 Rue du Chateau - 21120 Villey-sur-Tille
Tél. 03 80 95 37 26 Fax 03 80 95 37 26
Email villey.sur.tille@orange.fr
Population 263 habitants. Les Villicusiens et Villicusiennes
Altitude 285 mètres
Superficie 1278 ha
Situation géographique 5 km au Nord d'Is-sur-Tille
Communauté de Communes Vallées de la Tille et de l'Ignon (Covati)
Canton IS-SUR-TILLE
«À l'entrée d'un charmant vallon, sur la pente de la montagne, Villey étage ses maisons dans une agréable campagne (...)» Extrait d'un essai sur l'histoire de la commune (disponible en mairie) : «Villey-sur-Tille, son passé» ; véritable trésor patrimonial écrit en 1934 par Émile Garnier, instituteur et Officier d'académie. Villey est un village construit à flanc de coteau.
Il offre dans la partie basse, rue des Fontaines, 2 lavoirs récemment restaurés. La Chapelle Saint-Augustin du XVè siècle, bâtie sur les fondations d'un oratoire païen du XIIè siècle consacré à Apollon et à Minerve se visite sur demande à la mairie. L'Église du XIIIè siècle restaurée au XVIIè siècle, renferme 3 statues : Saint-Augustin, Saint-Hermès et la Vierge à l'Enfant.
(classée).
©André Beuchot
©André Beuchot
PIERRES DE LÉGENDES DE LA CÔTE-D'OR, LE NOUVEAU LIVRE D'ANDRÉ BEUCHOT
Un nouveau livre pour les curieux, les promeneurs et les amateurs du petit patrimoine.
Plusieurs années de travail et de recherches ont été nécessaires pour réaliser ce nouveau livre, résultat de l'union de Patrice Vachon et d'André Beuchot.
Patrice Vachon avait déjà réalisé de nombreux ouvrages publiés par l'Arche d'Or, deux étant consacrés aux menhirs, dolmens et pierres légendaire. André Beuchot sillonne la Côte-d'Or à la rencontre des richesses du patrimoine et a déjà lui aussi publié de nombreux ouvrages. La collaboration et la complémentarité des deux auteurs permet de présenter aujourd'hui l'ouvrage le plus complet réalisé sur le sujet, avec les légendes associées. Les sites ont été recherchés sur le terrain, quelquefois retrouvés avec difficulté dans la végétation, puis photographiés. Certains, inaccessibles, ne sont pas présentés par respect pour les propriétés privées. Le livre regroupe les menhirs et dolmens, vrais et/ou faux, les pierres qui virent ou qui cornent, les roches des fées ou du Diable, les roches anthropomorphiques rochers de la vouivre ou des loups…etc. LIRE+
VILLEY-SUR-TILLE. Canton d’Is-sur-Tille.
Construite à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe, l'église locale Sainte-Marie-Madeleine fut énormément remaniée aux XVII et XIXe siècle. Elle comptait naguère une litre funéraire du XVIIe siècle. Surmonté par une flèche octogonale en ardoise le clocher reconstruit au XVIIIe siècle fut décalé sur le côté du portail, ce qui donne une allure curieuse au pignon. L'intérieur protège plusieurs statues dont une du XVIIe siècle représentant l'éducation de la Vierge et deux en marbre blanc du début du XVIIIe siècle de saint Hermès et saint Augustin provenant de la chapelle Saint-Hermès et Saint-Augustin, attribuées à Jean Dubois.
La maison commune se situait auparavant à gauche de l'église et abritait l'école mixte. En 1926, faute de places, filles et garçons furent séparés. L'ancien presbytère du XIXe siècle fut transformé en école publique de filles. Dans cette maison s'était tenue le 7 février 1790 la première Assemblée Générale de Villey-sur-Tille et l'élection de la première municipalité. Juste retour des choses, elle deviendra la mairie en 1980.
Bien caché derrière ses murs, le château de Villey, appelé aussi Château de Germiny, pourrait remonter au XIVe siècle. Au XVIIe, il se compose d'un grand corps de logis, un pavillon carré à l'une des extrémités et à l'autre, une tour ronde, le tout fermé de murailles et de larges fossés enjambés par un pont-levis. Après la Révolution, une partie est démolie. En 1934, une autre partie, la plus belle dit-on, fut déplacée pierre par pierre, dans l’arrière-pays Niçois. Il subsiste à présent la porterie du pont-levis, un logis néo-gothique, quelques murs formant une cour et un imposant colombier rond comptant 980 boulins visible de la rue voisine.
En flânant dans le village, on observe de nombreuses fenêtres à accolades ou linteaux anciens de réemploi, tandis qu'une cour cache une tour hexagonale du XVIIIe siècle. On dénombre également deux lavoirs, celui des Varennes complété par une belle mare pavée et on repère toujours l'ancien magasin à pompes au nord. Une tour carrée dans le coteau interpelle une centaine de mètres plus loin, tandis que dans le cimetière et au bord de la route principale, on déniche deux croix intéressante.
À l'entrée sud du village, on réédifia au XVe siècle la chapelle Saint-Hermès et Saint-Augustin, bâtie au XIIe siècle sur les fondations d'un temple gallo-romain dédié à Mercure et Minerve. Elle fut restaurée au XVIIe siècle et on y venait de bien loin pour obtenir la guérison des maladies du corps et de l'esprit, pour résoudre les problèmes de sécheresse ou de crues. La cloche, avait aussi le pouvoir d'éloigner les orages. La porte latérale vaut le coup d'œil.
À l'est, l'ancienne gare restaurée de Villey-Crecey, de la ligne de Troyes à Gray, reste facilement identifiable. En 1914, on comptait 4 trains chaque jour dans chaque sens. Cette ligne fut fermée aux voyageurs le 2 mars 1969.
L'ancien moulin à eau n'est pas bien loin. On trouve dans les textes une ordonnance du roi du 25 février 1833 autorisant le sieur Massenot à établir une tréfilerie à Villey-sur-Tille. Était-elle à l'emplacement de ce moulin ? Les vieilles cartes postales désignent également à cet endroit une tannerie.
Quelques vestiges des rouissoirs subsistent près du ruisseau des Fontaines.
Dans les bois au nord, on déniche les ruines de la ferme de Mauchamps ou Fontaine-Couverte. Au XVIIIe siècle, un des fermiers reçut le surnom de grand louvetier pour avoir détruit les loups des environs.
On trouve également deux pierres mystérieuses. La "Roche aux Chats" se cache au fond de la combe Martin, à la séparation avec la première combe annexe, à 1,6 km de la lisière du bois. Roche champignon, elle termine une longue arrête rocheuse. Accessible en suivant un mince sentier, la "Roche qui vire devant midi" en forme de cône, se trouve en haut d'une petite combe, 570 m à l'ouest du cimetière. Ces deux pierres ont été retrouvées grâce à un lecteur de "l'Écho des Communes" que je remercie. Il reste à retrouver d'éventuelles légendes associées.
Dans ce secteur, en suivant le chemin bordant le plateau, on observe de nombreuses levées de pierre et les ruines de petites constructions.
André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot
©André Beuchot Roche aux chats
©André Beuchot Roche qui tourne
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Une longue et curieuse arête rocheuse aussi nommée la Roche aux Chats ou la Pierre qui vire … Au cours d'une balade dans les bois, vous pourrez découvrir ce lieu propice à la naissance de merveilleuses légendes.