Séance plénière du CRBFC, du 11 octobre : Halte au déferlement de la haine

Halte au déferlement de la haine

 

La radicalité des propos et des comportements des élus d’extrême droite lors de la séance plénière du 11 octobre a dépassé toutes les limites.

Le président du groupe RN, Julien Odoul, a donné le ton de ses priorités pour la Région : racisme, discriminations et incitation à la haine.

Lors de cette session, les élus du Rassemblement National ont violemment pris à partie un groupe d’enfants de la maison de quartier du centre-ville de Belfort venus assister à la séance. La présence d’une mère de famille porteuse d’un foulard parmi les accompagnants a provoqué un déferlement de haine sans précédent. Devant les enfants, les enseignants et leur famille, les élus RN n’ont pas hésité à interpeller, stigmatiser et intimider violemment l’ensemble du groupe. Cette mère de famille a ensuite été, en dehors de l’hémicycle, directement prise à partie et a visiblement fait l’objet de menaces par une élue d’extrême droite.

Le Rassemblement National n’en était pas à sa première provocation. Dès le début de la journée, ils accusaient la FCPE de complaisance vis-à-vis de l’islamisme, accusaient également les services de la Région d’être gangrénés par l’islamisme radical. Toutes ces allégations sont fausses et diffamatoires. Plus tard, ils ont fait part de leur dégout au sujet d’une exposition contre le racisme, au sein du Conseil régional, exposition qui  mettait à l’honneur Martin Luther King. Tous ces actes démontrent la stratégie odieuse du RN d’alimenter la haine.

Ces comportements sont indignes d’élus de la République. Ils sortent du champ du débat démocratique. Nous les condamnons.

Les élus de la majorité régionale « Notre Région d’Avance » ne s’habitueront jamais aux outrances du Rassemblement National, qu’ils subissent séance après séance. Mais les faits qui se sont déroulés aujourd’hui sont d’une gravité extrême.

Les élus de la majorité régionale alertent les citoyens de Bourgogne-Franche-Comté sur le danger de tels comportements haineux et potentiellement violents. Ils condamneront toujours le racisme, la haine de l’autre et le repli identitaire. Le débat démocratique passe par la diversité des opinions, mais ce qui s’est passé à Dijon aujourd’hui sort largement du cadre de ce qui est acceptable.

La présidente Marie-Guite Dufay et les élus de la majorité tiennent à exprimer leur pleine solidarité avec les enfants présents, les accompagnants et les encadrants de la maison de quartier, et se réservent la possibilité de signaler ces faits au Procureur de la République et de porter plainte.

Les élus de la majorité continueront à défendre les valeurs de notre République : celles d’un débat démocratique maîtrisé et respectueux notamment de la laïcité, et de politiques réellement porteuses de mieux vivre ensemble sur tous les territoires.

 

Marie-Guite Dufay, Présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté

Jérôme Durain, Président du Groupe « Notre Région d’Avance »

Les élus de la majorité régionale « Notre Région d’Avance »

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *