Le Front National n'aime-t-il pas la Nièvre ?

Le groupe Front National a annoncé dans la presse qu’il ne participerait pas à la Session plénière du vendredi 18 novembre qui se tiendra à Nevers. La majorité régionale prend acte de cette décision. Toutefois, et au regard des informations erronées que les élus frontistes ont diffusées par voie de presse, nous devons rappeler quelques faits.

Le FN refuse aujourd'hui ce qu’il a approuvé par ses votes hier
Ce boycott n'est qu'un coup de communication. En effet, les 24 élus d’extrême-droite ont tous voté sans exception le rapport permettant la tenue de session dans d’autres communes en Bourgogne – Franche-Comté.
La décision de « délocaliser » des sessions avait été proposée durant la campagne électorale des régionales par Marie-Guite DUFAY, Présidente de la nouvelle région. L’objectif premier de cette proposition était de rapprocher les citoyens de cette institution trop peu connue. C’est elle et son programme que les électrices et électeurs bourguignons – francs-comtois ont choisis. La majorité régionale regrette que les 24 élus d’extrême-droite ne respectent pas le résultat des urnes.

Le FN ne sait pas compter
S’agissant du surcoût de cette session nivernaise évalué par le Front National à « plus de 100 000 € » selon leur Présidente : les prestations à la charge de la collectivité sont quasiment les mêmes que pour une session ordinaire à Dijon. Seul le remboursement forfaitaire de quelques nuitées d’hôtels pour des élus contraints de loger sur place est à comptabiliser. De plus, les lieux sont mis à disposition gracieusement par l’agglomération de Nevers. Nous sommes donc très loin des coûts volontairement exagérés agités par le Front National.

Le FN ne s'intéresse pas à la gestion de la région
En réalité, le Front National fait le choix de ne pas se présenter à la session car il souffre d’un profond malaise. Celui de ne pas être en phase avec les préoccupations quotidiennes des bourguignons – francs-comtois. Ainsi, 11 mois après l’installation de l’Assemblée régionale, nous n’avons eu droit qu’à des provocations en tout genre et des entraves au bon déroulement du débat démocratique. Lorsque le Front National n’arrive pas au pouvoir, il empêche son exercice… . Il est temps que le Front National s’intéresse enfin aux compétences, aux citoyens et à l'avenir de la région.


Jérôme DURAIN
Sénateur de Saône-et-Loire
Conseiller régional de Bourgogne – Franche-Comté
Président du groupe Notre Région d’Avance – La Gauche Unie

 

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