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Ouche et Montagne, c'est aussi une Terre de Trails
Le challenge est une initiative de la Communauté de Communes Ouche et Montagne,
avec la collaboration des 7 organisateurs de trails du territoire.
Les rendez-vous en 2024
Gergueil le 25 mai 2024Grosbois-en-Montagne le 2 juin 2024Saint-Victor-sur-Ouche le 21 juillet 2024Sainte-Marie-sur-Ouche le 15 août 2024Mâlain le 1er novembre 2024Velars-sur-Ouche le 10 novembre 2024
Crédit Photos André Beuchot
Crédit photos, sauf mention contraire ©Marie Quiquemelle
Ouche et Montagne c’est toute une histoire d’eau, là aussi, de vallées encaissées, de forêts et de montagnes aux pentes redoutables à bicyclette. La rivière et le canal se suivent bras dessus – bras dessous jusqu’à Dijon. Un tandem étonnant où se succèdent villages, petites haltes de plaisance, châteaux et jardins. C’est ici que les Sorcières se donnent en immense fête, tous les deux ans, au pied du château de Mâlain, juste en dessous du Trou du Diable nourri par deux légendes effrayantes… Un perchoir au-dessus du site mythique des fouilles archéologiques de Mediolanum et ses remparts et sa vue imprenable sur la vallée.
Pour les accros du vol libre, il faut s’enhardir jusqu’en haut des falaises de Baulme-la-Roche … Panorama à couper le souffle pour ce site accessible également depuis un chemin PMR. Les points de vue spectaculaires ne manquent pas entre l’Ouche comme du haut de la Montagne de Notre Dame d'Etang qui veille sur la vallée depuis son promontoir perché et sa Vierge couverte d'or !
De belles randonnées, parfois un peu athlétiques jusqu'au sur les hauteurs de Saint Victor sur Ouche... en haut de l'éperon rocheux où se découpe les ruines du château de Marigny face à la grotte de Tebsima qui se mérite un peu (vertige s'abstenir). De petits monts, de roches et de grottes, c’est une terre où il fait bon se poser entre deux ponts à une terrasse campagnarde, dans les Jardins Remarquables de Barbirey-sur-Ouche ou sur la petite plage du lac de Grosbois-en-Montagne.
Là aussi, une Vierge veille sur la vallée, il faut grimper, grimper… pour voir de près celle qui se voit de plusieurs km à la ronde ! De nombreux lavoirs classés, des espaces naturels protégés, des pierres mystérieuses et des dolmens que vous trouverez en suivant un très beau sentier de randonnée… le tout saupoudré d’une vie culturelle plutôt trépidante jusque dans les plus petits villages en font un territoire attachant, riche de découvertes aussi insolites les unes que les autres.
Bien sûr, il y a l’Ouche et la montagne. Bien sûr c’est par ici que se trouve le toit du monde occidental cher à Henri Vincenot… la ligne de partage des eaux qui alimentent la Méditerranée, l’Atlantique et la Manche. Bien sûr, ici, les fortes pentes ont creusé une vallée profonde et étroite contraignant l’homme à créer de nombreuses écluses marquant le paysage de leurs belles haltes fleuries… tout au long du canal de Bourgogne !
Une douceur à la fois sauvage et paisible envahit l’air, nourrit les sens d’odeurs piquantes et l’œil de verdure et de pierre. La pierre des falaises abruptes, des maisons traditionnelles et des maisons éclusières si charmantes et colorées. Le canal de Bourgogne, en belle écharpe sinueuse et… plate… se prélasse sous les ponts à arches doubles laissant passer sa voisine aux eaux vives et poissonneuses. Henri Vincenot et de nombreux artistes ont puisé leur inspiration dans ce joli coin de Bourgogne. C’est le paradis des cyclotouristes tout au long du chemin de halage, pédalant hardiment au gré des villages aux noms évocateurs … car ici ce qui n’est pas en Montagne est en Ouche, bien évidemment !
A Gissey sur Ouche, il invite à entrer dans un de ces magnifiques lavoirs qui jalonnent sa route. A Saint Victor sur Ouche (oui tout est sur Ouche) c’est à écluse n°28, celle de La Charme qu’on se pose le temps d’un thé, d’un bon repas ou d’un concert pendant la saison estivale… un lieu à ne pas manquer ! A Sainte Marie sur Ouche (et oui) c’est l’étrange clocher d’une Chartreuse, où l’on vénérait la Vierge Marie, qui fait de l’œil à sa voisine perchée de Velars… sur Ouche !
En bateau, le canal de Bourgogne ce sont de belles haltes fluviales, des sorties à terre où on peut attraper quelques falaises ou chemins pentus quand on a envie de changer du plat-plat ! Mais c’est surtout se balader, s'arrêter, découvrir, repartir... chacun à son rythme et suivant son humeur… Et que ce soit à pied, en vélo ou en bateau, on goûte à la douceur de vivre bourguignonne, on pose son panier de piquenique ou on s’installe à une table étoilée, on dort à bord ou on profite de la nuit dans les nombreux gîtes aussi fleuris qu’accueillants !
La vallée de l’Ouche a cette lumière étrange des orages qui ne tombent jamais, puis le lendemain elle est écharpée de brume d’été et de fine pluie qui perlent la matinée. Dans le village de magnifiques maisons fleuries, un restaurant amusant et sympathique, un des merveilleux lavoirs de la vallée et une drôle d’église. Le village se resserre en étages bien rangés et rien ne laisse soupçonner une autre merveille si on ne pousse pas la grille ouvrant sur une cour intime enserrée de majestueux tilleuls, de sages allées gardiennes du château et des grands communs aux boiseries bleues.Le nez au ciel, la poutraison d’un immense porche s'ouvre un jardin extraordinaire.
Un jardin tout en perspectives, découpé sur les monts qui l’entourent et les deux rivières qui le traversent, l'Ouche et la Gironde. Au fil de ma promenade de 15 août, je vais découvrir le superbe potager en terrasses surplombant le parc, le verger traditionnel, la prairie naturelle, le belvédère, la carrière, les lisières, l'étang et les sous-bois formant un ensemble d'atmosphères variées et déroutantes. Un jardin ceint de hauts murs de pierres sur lesquels s’adossent la rue qui monte en haut du village dont on voit d’ici les belles maisons typiques. Le château ne semble qu’un écran de pierres où la façade arrière livre une vue merveilleuse, embrassant le déroulement continu des croupes boisées et des prairies vertes ou blondes.
Sequoia Une gracile tendre Les marches de la carrière
Savonnier Ginko
Selon le principe du jardin anglais, retour aux sources, à la nature; rejet de la rectitude du jardin classique, recherche de formes naturelles et harmonieuses- la limite de propriété n'est plus définie par un mur ou une clôture mais par ces lisières qui créent le lien entre le jardin et le paysage environnant. Cette limite indéfinie permet un prolongement du jardin à perte de vue ... Une « pièce d'eau », réalisation de l'artiste Eric Samakh, plasticien sonore, utilise des processus relevant soit de la technologie, soit de la nature. Creusé en 1997, cet étang était destiné à préparer une niche naturelle adaptée à l’accueil de grenouilles. Car il y a à Barbirey une situation paradoxale avec l’implantation de ces batraciens qui chantent à côté des canards et hérons déjà présents sur le site et perturbateurs ou prédateurs de ces grenouilles.
Un autre regard ainsi est offert et cette sorte « d’auditorium écologique » peut prendre toute sa place dans l’histoire de la re-création de ce parc, par définition vivant et donc en en évolution continuelle. Au fond du parc, dans la partie la plus libre, celle ou la main de l'homme se contente d'être au service du végétal, sans chercher à lui imposer ses contraintes, la carrière forme une sorte de petit amphithéâtre rocheux où le temps se pose comme un poème de Rousseau, incitant au calme… Enveloppante et à la fois inquiétante pierres habillées de mousses dont émergent par endroit quelques arbustes au port tortueux …
Crédit photos, sauf mention contraire ©Marie Quiquemelle