Balade au pays des fruits rouges

Balade au pays des fruits rouges

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La Côte-d\'Or c\'est près de 3 000 km d\'itinéraires de randonnée balisés : à la découverte du patrimoine urbain Dijonnais, des plaines de Vingeanne et du val de Saône, des paysages viticoles des côtes et hautes côtes, des vallées de l’Ouche ou du Suzon, des paysages agricoles de l’Auxois ou des forêts du Morvan et du Châtillonnais, il y en a pour tous les goûts.

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Le sentier Marianne, au pays des fruits rouges, a été créé par les Eclaireuses et Eclaireurs de France et joint des sites naturels et archéologiques remarquables des hautes Côtes. "Au pays des fruits rouges" car Arcenant est le pays du cassis, ingrédient de base pour réaliser la crème de cassis qui sert ensuite à confectionner le kir, bien connu dans la région...
Vous pourrez notamment découvrir les ruines de l’abbaye Sainte-Marguerite, le site gallo-romain de l’Ecartelot ou admirer une vue spectaculaire avec l’éperon du Châtelet. Il ne faut pas oublier que nous sommes aussi dans un ancien haut lieu du Maquis en 1944.

Sentier Marianne

Distances : 24 km. Niveau : difficile. Dénivelé : 820 m.

À DÉCOUVRIR EN CHEMIN

 

ARCENANT

La construction d'un lotissement à Arcenant révéla la présence d'une nécropole du VIIe, tandis que dans le bois d'Ecartelot se niche un site gallo-romain de deux hectares environ entre Arcenant et Fussey, près de la source de la Bihange.

Autrefois célèbre pour la culture des framboises qui couvrait les coteaux, Arcenant se blottit au creux des vallons, à l'entrée de la belle combe Pertuis. Accessible par deux escaliers en demi-cercle, son église XIVe en grande partie reconstruite, domine le bourg. Le chœur s'orne de peintures monumentales du XIXe éclairées par la lumière filtrée par de beaux vitraux de la même époque. Elle protège une Vierge Noire du XIIIe ramenée des croisades, selon la tradition.

Sentier Marianne

C'est aussi à l'époque des croisades que fut planté le cèdre visible dans le jardin du prieuré, ancienne résidence des prieurs de l'abbaye de Saint-Vivant fondé en 1188, reconstruit au XIXe, qui  a gardé un four à pain et un rouissoir. La duchesse Agnès, y aurait écrit son premier testament en 1325. Au XXe, l'acteur et scénariste parisien Paul Louis Élisé Duard (dit Paul Colline ou Collins), en fit sa maison de vacances. Il fut l'auteur de diverses opérettes et revues dont Les Chevaliers du ciel pour Luis Mariano.

Sentier Marianne

Les vignes ont repris en partie possession du territoire et on découvre ici, au-dessus du prieuré, de curieux puits à terre cachés dans les fourrés, creusés selon certains dires, par les Clunisiens, selon d'autres, par Jean Renevey, vigneron du milieu du XVIIIe. Chargés de récupérer les eaux boueuses lors des fortes pluies, ils étaient reliés par des rigoles. La terre s'y déposait et pouvait ensuite être récupérée et remontée en haut des vignobles dans des hottes. Le secteur qui recèle aussi un pavillon isolé et une source voûtée, est semé de vieux murs, cabotes et cabanes ruinées.

Jean Renevey, installa des pépinières de gamay d'Arcenant dont il était à l'origine, son frère Étienne se chargeant de la commercialisation. À l'entrée d'une ruelle du village, un bas-relief armorié provenant de l'abbaye du Lieu-Dieu souligne une de leur propriété.

Le modeste château, complété par un parc que traverse le Raccordon, fut édifié au XVIIIe par Étienne Baudinet, maire de Dijon. Après avoir connu divers propriétaires, être devenu la colonie de vacances Saint-Jean, le biologiste Charles Granvigne, le racheta en 1966 pour en faire don aux Éclaireuses et Éclaireurs de France. Outre son côté gîte, le bâtiment accueille un micro musée des Éclaireurs de France et du scoutisme.

L'ancienne mairie et l'ancienne école de filles du XIXe entourent la mairie actuelle. Arcenant compte trois lavoirs. Le plus petit se niche sur le chemin du prieuré, le plus ancien, à impluvium, dans le bas du village. Situé au cœur du village, le grand lavoir à impluvium était alimenté par le bief d'un moulin contre lequel il reste accolé. Un chemin longeant le ruisseau du Raccordon conduit au site de sa source, la Douée, Douie ou Doua, complétée autrefois par un petit édicule en pierres. En chemin, il faisait jadis tourner trois autres moulins et alimentait un vivier.

 Le sentier Marianne, au pays des fruits rouges

Depuis le bassin aménagé, nous pouvons nous engager dans les deux combes. La plus vaste, la combe Pertuis, lieu de retrouvailles des adeptes du sabbat, est hantée, dit-on, par un personnage surnommé la Vieille. Tout peut s’expliquer bien vite quand on se souvient que la Vieille n’était autre que le surnom donné au Grand-Duc.

 Sentier Marianne

En chemin pour le site du maquis, dans la combe qui s'étire vers le sud-ouest, vous aurez sûrement remarqué, d'abord sur votre gauche, puis, après une centaine de mètres, sur votre droite, le lit d'un torrent à sec, sauf après de fortes pluies. Il draine les eaux de crues du Puits Groseille (autrefois Puits de la Grésèle et Puits Grozeiller), qui proviennent du Raccordon souterrain et qui ont contribué aux inondations de Nuits-Saint-Georges en 1711, 1747 et 1757. Un entonnoir grillagé de 4 m donne accès au réseau, d'abord par une descente facile, jusqu'à une galerie horizontale. Deux puits de six et quinze mètres sont séparés par un jeu de galeries. Au fond du second, on retrouve la rivière souterraine, entrecoupée par une cascade de quatre mètres facilement franchissable. Un siphon limite la visite, les 100 m restants demandant l'usage de matériel de plongée. Après de fortes pluies, l'eau envahit l'ensemble du réseau et le surplus jaillit par l'entonnoir d'entrée. L'abbé Courtépée rapporte au XVIIIe : dans les pluies abondantes, le puits Groseille jette un gros bouillon à plus de 8 pieds d'élévation. À proximité, le gouffre du Loup serait un affluent du Puits Groseille.

Au sud-est du bourg, sur les hauteurs, on reconnait la gare du vieux chemin de fer à voie étroite qui joignait Dijon à Beaune par l'arrière-Côte. Les habitants avaient une jolie grimpette pour s'y rendre. Plus loin, on trouve une profonde tranchée pavée, autre vestige de l'ancienne ligne. Près de là, la combe Pourry dissimule quelques constructions énigmatiques, rigole en pierre et petits puits bouchés.

Balade au pays des fruits rouges

On trouve à Arcenant plusieurs pierres légendaires, les roches Madame, Mademoiselle et Monsieur, qui sont trois pitons dominant la combe Perthuis (Pertuis) ou la roche Virant (ou Virante). Si midi sonne en même temps à Arcenant, Meuilley et Fussey, vous pourrez voir la Pierre Virante faire un tour sur elle-même. De son côté, la source Saint-Martin est réputée pour guérir l'engorgement des seins. Certaines légendes affirment que le flot d'eau pur fut même autrefois un flot… de lait ! Il est vrai qu'il y a tant de calcaire dans le ruisseau qu'il parfois est presque aussi blanc que le précieux liquide. Terminons ce tour d'horizon en signalant un procès de 1512 à la suite duquel un cochon fut pendu.

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Le Trou du Duc

La combe Pertuis est dominée par des belles falaises calcaires aménagées pour l'escalade. Elle abrite une petite grotte d'une  vingtaine de mètres et en aval, la grotte du Trou du Duc. Nichée à mi-hauteur, on y accède par une échelle de fer ancrée sur le plateau. Elle se compose de deux petites salles séparées par une vieille porte de fer, la première faisant balcon. Les légendes sont nombreuses pour expliquer le nom de cette caverne. Qui prétendant qu'elle servait d'abri à un énorme Grand-Duc, rapace gigantesque qui hantait la région, qui affirmant qu'elle abrita des années un ermite, Duc de son état, suffisamment habile pour y descendre suspendu à une liane. Certains affirment que le duc Robert II y rédigea son codicille. (Hypothèse peu probable. Le Duc posséda un manoir disparu sur les hauteurs mais Robert II rédigea son codicille à Arras. Peut-être s'agit-il du codicille de son épouse, Agnès de France). Enfin qui déclarant qu'un stock d'armes du maquis y était caché... Cette dernière affirmation n'étant pas plus crédible, le maquis d'Arcenant se dissimulant dans l'autre combe (La Serre) où il fut anéanti par les Allemands suite à une trahison. Il est d'ailleurs facile de découvrir le site aujourd'hui grâce à un fléchage qui conduit en forêt à une vaste alcôve rocheuse servant d'abri.

Sentier Marianne

On raconte qu'avant 1910, des fouilles furent effectuées dans le Trou du Duc par M. L. Roux. Il découvrit deux monnaies gauloises, plusieurs haches en silex, des tessons et des monnaies romaines. Il passa un bail avec la commune jusqu'alors propriétaire et commença à s'y installer l'été de 1914. La corde d'accès fut remplacée par une échelle et une plate-forme métallique. Il aménagea un parapet protecteur, une cloison et une porte, donnant à la grotte un semblant de confort. Un 14 juillet il réussit à tendre une longue corde de près de 250 m reliant le Trou du Duc aux rochers de Montmain et fixa dessus de nombreux lampions. Dans les bois bordant la combe, au-dessus du Trou du Duc, on déniche d'imposants murs en pierres et des cabotes plus ou moins en ruines.

 Sentier Marianne

Le site du Maquis

Il faut remonter la combe de la Serre puis obliquer dans un bras annexe sur la gauche pour aboutir au site du maquis. Le 15 juin 1944, suite à une trahison une centaine de maquisards fut attaqué par les troupes allemandes et des hommes de la milice française. Le maquis fut anéanti et on dénombrera six morts et quatre blessés du côté des résistants, tandis que les attaquants perdaient trente-neuf hommes. Le site aménagé avec des rampes de protection mérite le détour.

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Le site archéologique gallo-romain dit de l'Écartelot

Dans le bois de l'Écartelot, entre Arcenant et Fussey, se niche un site gallo-romain de deux hectares environ, près de la source de la Bihange. Daté du IIe siècle, détruit par un incendie durant l'été 259, il comprend les substructions de plusieurs habitations avec forge, bâtiment d'exploitation, sanctuaire, boutiques, réservoir d'eau... retrouvés grâce aux travaux archéologiques entrepris de 1988 à 1996. Avec ses terres cultivées, l'ensemble aménagé en terrasse couvrait une douzaine d'hectares. Grace à l'association ACAHN-Bourgogne, Association Culturelle et Archéologique des Hautes-Côtes de Nuits, ce site archéologique rural peut faire l'objet de visites commentées.

Site ACAHN-Bourgogne

https://acahn-bourgogne.jimdofree.com/

 Le site archéologique gallo-romain dit de l'Écartelot

 

BOUILLAND.

Si l'on arrive à Bouilland, village blotti au fond d'une verte vallée, par la D2, on remarque de superbes falaises calcaires aménagées en site d'escalade. Entre Bouilland et le hameau de La Forge, une roche dans ces falaises présenterait la silhouette d'un moine capuchonné qui soulève légèrement sa robe. Mais malin qui la repère ! On raconte que les druides officiaient autrefois au-dessus d'un massif rocheux (!), mais il n'est pas certain qu'il s'agisse de ces roches-là. La jolie Cabote des Roches est calée au-dessus de la crête. En fouillant les taillis, on constate qu'elle n'est pas seule.

Sentier Marianne

Une flèche en tuf domine le clocher à baies géminées de la vieille église Saint-Martin XIIe, remaniée au XVe puis au XVIIIe. L'intérieur accueille un bel autel XVIIIe entouré d'une clôture en fer forgé et les murs se parent de décors peints.

Sentier Marianne

La maison commune conserve pour sa part son campanile du XIXe. Un beau lavoir à impluvium restauré lui est accolé. On remarquera l’alignement de maisons en pierre quasi identiques, la première arborant des décors sculptés aux XIXe par un riche marchand de bois, activité qui fit les beaux jours du village. Un commerce si prospère que pour évacuer la production, il fut même envisagé une voie ferrée reliant la ligne de la vallée de l’Ouche, au prix d’un tunnel de plus de quatre kilomètres !

Sentier Marianne

Plusieurs viviers sont visibles en fond de vallée, le plus étonnant isolé entre Bouilland et La Forge, tandis que l'on repère quelques anciens rouissoirs.

Sentier Marianne

Le Rhoin en partie canalisé traverse la commune sur toute sa longueur. Les curieux pourront remonter son cours pour découvrir sa source et la grotte de la Grande Dore, située juste au-dessus. On rapporte que les eaux autrefois bouillonnantes de la rivière donnèrent au village son nom. La visite de la caverne n'est pas chose simple. Rivière souterraine très étroite longue de 300 m, elle ne reste visible que jusqu'au premier siphon à environ 270 m de l'entrée. Cette cavité apparut brusquement à la fin du XVIIIe à la suite de pluies diluviennes. Les flots tumultueux qui en jaillirent semèrent la terreur sur leur passage. Au nord-est, on trouvera sa petite sœur d'une quinzaine de mètres, la Petite Dore. La grotte de la Route, dans la côte de la D2, directement au bord de la route, se compose de deux petites salles superposées dans lesquelles on descend en se tenant aux restes de stalactites. Le gouffre de Molepierre, niché un peu plus haut, demandera plus de matériel (Puits de 17 et 14 m). Son développement atteint une centaine de mètres. Enfin, implantée à proximité des deux précédentes, on découvre la Cave au Muet, longue de 80 m. Sa galerie de plus en plus petite bute contre une obstruction.

 Sentier Marianne

Autrefois, un châtelet préhistorique était implanté au sud, à environ 1700 m, sur un éperon rocheux qui domine également la belle Combe à la Vieille, du nom d'un personnage redouté qui hante combes ou rochers (encore que les spécialistes savent bien que la Vieille n’est autre que le surnom du grand-duc, majestueux rapace). Presque au bout de la combe, au-dessus d'un éboulis qui dévale le flanc droit, une petite ouverture d'un mètre de diamètre annonce l'entrée de la grotte de la Vieille. Un puits de 8 m permet de découvrir deux salles successives. Toute proche, une grotte préhistorique dévoila des morceaux de poteries. La grotte de la Phiboutte se blottit un peu plus loin et zigzague pendant plus de 100 m sous terre. Enfin, on déniche la grotte de la Fenêtre de Mandrin qui ne fait que 4 m de long. Bouilland compte encore de nombreuses autres cavités dont la grotte Portaut, les trois grottes du Cirque et le Trou de la Forêt.

Enfin, selon la tradition, le duc de Bourgogne, Philippe-le Hardi, ouvrit à Bouilland une carrière d'ardoise pour couvrir la Chartreuse de Dijon. Mais la pierre de mauvaise qualité entraina l'abandon du projet.

 

La Roche-Percée et l'abbaye de Sainte-Marguerite.

Bouilland est aussi bien connu pour le site de Sainte-Marguerite, abbaye XIIe en ruines. Pourchassée par un cavalier aussi rapide que brutal, la belle Marguerite s'enfuyant dans les bois, se trouva brusquement au pied d'une infranchissable falaise. Se voyant perdue, elle pria le Seigneur de lui venir en aide. Sage et fidèle, sa prière fut entendue et, brusquement, la roche s'ouvrit devant elle, lui permettant de distancer son poursuivant, obligé de descendre de cheval, empêtré dans sa lourde armure et qui ne put ensuite la retrouver. En remerciement, la belle Marguerite jura d'édifier à proximité, une abbaye au flanc de la montagne. Voici pour la légende. L'histoire diffère un peu…

La construction de l'abbaye débuta vers 1110, près de la source. Les religieux placèrent leur nouvelle fondation sous le patronage de sainte Marguerite, car de retour de croisade, les sires de Vergy, figurant parmi les premiers bienfaiteurs, rapportèrent d’Orient des reliques parmi lesquelles le chef de Sainte-Marguerite. L’église fut édifiée au XIIe en s’inspirant de Notre Dame de Beaune. Au Moyen Âge, une soixantaine de chanoines de Saint-Augustin vit à l’abbaye. En 1335, le Roi de France Philippe VI et le duc de Bourgogne Eudes IV se rendent en visite à l'abbaye devenue célèbre. La décadence commence à la fin du XIVe. Au XVIIe, il ne reste que quelques chanoines. Trouvant la vie monacale trop difficile, l’abbé loge au centre du village dans la maison aux Têtes, presque face à la mairie ! L’abbaye reste un lieu de pèlerinage le lundi de Pentecôte jusqu’à la Révolution. Elle est alors vendue comme bien national.

Vous pourrez trouver la fameuse Roche Percée par où Marguerite s'enfuit en remontant le chemin qui grimpe dans le vallon boisé après avoir enjambé le petit pont sur le Rhoin, 1800 m après le moulin du hameau de La Forge. Si vous prolongez votre promenade, vous arriverez à la ferme des Buttes qui abrite un joli four à pain, puis à l'abbaye dont on admire encore les élégantes ogives de la chapelle XII-XIIIe, la tour du pigeonnier XVe, des restes de fortifications, certains vestiges d'origine, d'autres des XV et XVIe. Près des ruines coule tranquillement la miraculeuse fontaine Saint-Martin.

 La Roche-Percée et l'abbaye de Sainte-Marguerite.

La Forge. (Hameau de Bouilland).

Comme on le devine, le hameau de la Forge où le Rhoin rebondit en cascade accueillait jadis une forge dont les origines remontent à 1317. Disparue en 1571, elle est reconstruite en 1635. En 1647, Pierre Moniot est maitre des forges. En 1675, elles appartiennent au protestant Pierre Rozier, puis en 1679 au président Baillet. En 1692, l'usine tourne à plein et se voit adjoindre une papeterie. Elle passe alors aux mains de François Fourneret, maître des forges et fourneaux de Bouilland. Le dictionnaire Universel des sciences morales, économique, politique et diplomatique, nous livre quelques rares lignes à son sujet. Il rapporte qu'au XVIIIe, on ne coulait ici dans un fourneau, que de la sablerie comme pots, marmites et mortiers, contrecœurs et foyers. La forge fermée en 1756, cédera la place à un moulin dont on admire toujours la cascade du bief.

On dénichera également un petit lavoir XIXe.

 

Plus d'infos sur le patrimoine d'Arcenant :

https://acahn-bourgogne.jimdofree.com/

https://www.echodescommunes.fr/commune_cote-dor_arcenant_18.html

En savoir plus sur le centre d'accueil EEDF d'Arcenant :

https://centrearcenant.ecles.fr/

 

Plus d'infos sur le patrimoine de Bouilland :

https://www.echodescommunes.fr/commune_cote-dor_bouilland_91.html

 

 

Balade au pays des fruits rouges

Sentier Marianne

24 km. Niveau : Difficile. Dénivelé : 820 m.

 Balade au pays des fruits rouges

Secteur Beaunois :

Les 23 baliseurs bénévoles FFRandonnée du secteur Beaunois entretiennent les portions sud du GR® 7 et du GR® de Pays des Grands Crus, la partie Côte-d’Or du parcours Jean-Marc Boivin, le sentier Marianne ainsi que 12 boucles de la Communauté de Communes de Pouilly-en-Auxois et Bligny-sur-Ouche.

Créé et entretenu par les Éclaireuses et Éclaireurs de France qui possèdent un gite au village, le sentier Marianne joint de nombreux sites naturels, historiques et archéologiques remarquables des Hautes-Côtes. Un itinéraire passionnant.

La carte IGN 3023OT - Nuits-Saint-Georges vous permettra de profiter des variantes et de localiser les différentes curiosités.

 

Départ : parking de la salle des fêtes. Balisage jaune.

1 - Du parking, suivre la rue de Beaune en direction du village puis prendre à gauche la D25.

2 - Poursuivre sur cette route et monter en direction de la mairie. Devant la mairie prendre à gauche la rue des Magniens. Traverser une 1ère fois la route D25 et continuer en face sur la petite route goudronnée. Arriver en haut de cette route, prendre à gauche un chemin empierré. Traverser une seconde fois la D25 et suivre en face un petit sentier. Retrouver la D25. La suivre à gauche sur 250m, sans la traverser.

3 - Descendre à gauche un sentier étroit. Aux friches, prendre à droite. Passer au Trou du Duc. (>Belvédère, grotte accessible par une échelle sous la plaque métallique). Longer les falaises dominant à main gauche la combe puis poursuivre à droite pour remonter une combe jusqu’à la cote 533. Prendre à gauche en suivant un muret pour traverser le bois de la Guay. Arrivé à la route D8, la prendre à droite sur 50 m. La traverser pour prendre à gauche un sentier presque parallèle à celle-ci. Traverser le bois de Larrey Jeanne et déboucher sur la route D25. L’emprunter à gauche sur 400 m. Traverser la route à hauteur du virage (prudence). Prendre à droite un petit sentier. Traverser  le bois et déboucher sur le vaste carrefour des routes D25 et D18. Traverser ce carrefour (prudence) et continuer en face sur une allée forestière. Poursuivre jusqu'au village de Bouilland que l'on rejoint par un petit chemin en descente. Rejoindre le centre du village en empruntant la rue de l'église.

4 - Débouché sur la route D2. La prendre à droite puis obliquer tout de suite à gauche sur la rue des Nazoirs (>lavoir à double impluvium sur votre droite). Rejoindre la rue de la Lume (D 104). Emprunter cette route sur 100m. La quitter à son 1er virage et monter tout droit sur un chemin en terre. Au-dessus, suivre à gauche la D 104 sur 200 m et prendre à gauche le large chemin empierré. Au terre-plein, suivre à droite un sentier traversant un lapiaz. Au large chemin, tourner à gauche et déboucher sur une route. La prendre à gauche et passer aux ruines de Sainte-Marguerite.

5 - À la Forge, prendre à droite deux fois puis à gauche. Traverser la D 2 et monter en face par un sentier étroit. À l’éperon du Châtelet, prendre à gauche. Descendre par la ligne à droite à la Combe à la Vieille. Remonter à gauche. En haut, virer à droite, puis monter à gauche.

6 - Avant le sommet, prendre à gauche, à plat, un chemin contournant par le nord l’emplacement d’un ancien télégraphe (bien suivre le balisage).

7 - Avant une légère descente, prendre la ligne à gauche puis la sommière à droite et la deuxième ligne à gauche. À la sortie du bois, poursuivre à droite jusqu’à la D 18. La longer à gauche sur 75 m et entrer à droite dans un large chemin. Prendre à gauche, passer près d’un captage en ciment.

8 - Virer à droite. Traverser les fouilles gallo-romaines de l’Écartelot. À l’abri, obliquer à gauche, prendre le sentier étroit puis pentu. À mi pente, passer devant une petite source aménagée et arriver en bas de la pente.

> À droite possibilité de rejoindre, en aller/retour la stèle souvenir et l’abri du maquis d’Arcenant : escaliers et main courante pour monter vers la grotte sous l’avancée des roches (plaque commémorative).

Poursuivre la descente par le chemin en fond de combe puis emprunter  à droite la Combe de la Serre. Passer devant l’entrée du puits Groseille située à gauche du chemin (fermé par une grille) et poursuivre la descente jusqu’à  la source de la Doua (aire de pique-nique). Longer la petite route en bordure de la rivière Le Raccordon pour rejoindre Arcenant et admirer le lavoir situé à droite à l’arrivée dans le village. 

2 - Poursuivre tout droit la route D 25 puis à droite la rue de Beaune pour rejoindre le point de départ.

 

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