Info+ :
La Côte-d'Or c'est près de 3 000 km d'itinéraires de randonnée balisés : à la découverte du patrimoine urbain Dijonnais, des plaines de Vingeanne et du val de Saône, des paysages viticoles des côtes et hautes côtes, des vallées de l’Ouche ou du Suzon, des paysages agricoles de l’Auxois ou des forêts du Morvan et du Châtillonnais, il y en a pour tous les goûts.
Vous ne voulez pas y aller seul ? Rejoignez l’un de nos 57 clubs de randonnée : c’est la garantie de marcher toute l’année dans une ambiance conviviale et en toute sécurité grâce aux animateurs bénévoles.
Alors n’hésitez plus, enfilez vos chaussures de randonnée et partez parcourir les sentiers.
Comité départemental de randonnée pédestre de Côte-d'Or
CDRP 21 - 9 rue Jean Renoir 21000 Dijon
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cote-dor@ffrandonnee.fr
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Texte et photos ©André Beuchot
Le nouveau topoguide : La Bourgogne à Pied®.
En vente dans les locaux de la FFRandonnée Côte-d’Or, 9 rue Jean Renoir à Dijon, au prix de 14 € 90 (14 € 15 pour les licenciés FFRandonnée).
Ce circuit facile et passionnant réalisable en famille, vous invite à découvrir de nombreuses curiosités. Sites préhistoriques, roches étranges, ancienne carrière et reconstitution d'une voie Decauville… Dès le printemps, les fleurs abondent. Des panneaux pédagogiques vous renseignent tout au long du chemin. Une balade qui peut prendre beaucoup plus de deux heures si on prend le temps de s'y attarder et de profiter du panorama du haut des Roches d'Orgères. Vous pouvez également prolonger votre visite à Fleurey-sur-Ouche par une découverte du village en suivant le passionnant circuit qui vous entraine au fil des rues. Une variante de ce circuit existe avec un balisage jaune. Ces deux itinéraires ont été créés par l'association HIPAF, Histoire et Patrimoine de Fleurey-sur-Ouche.
Balade autour de Fleurey-sur-Ouche
Circuit des Roches d'Orgères
Distance : 6 km. Niveau : facile. 2 h.
À éviter en période de chasse.
Point de départ de la randonnée
À DÉCOUVRIR EN CHEMIN ET AUTOUR DU CHEMIN
FLEUREY-SUR-OUCHE
Au village, l'église Saint-Jean-Baptiste qui remonterait au début du XIIIe, associe arts roman et gothique. Elle fut agrandie et modifiée aux XVIe et XIXe. Lors de fouilles dans l'édifice, on découvrit la présence d'une construction antérieure et d'une nécropole mérovingienne dont un sarcophage est toujours présent. À l'intérieur, une étrange cuve en pierre de forme humaine éclairée par la lumière colorée des vitraux, utilisée comme fonts baptismaux, arrêtera les curieux. Elle provient de l'église du prieuré de Saint-Marcel. Là-bas, coulait jadis une source prodigieuse. On plongeait les enfants victimes de convulsions dans ce cuvier rempli d'eau et ils guérissaient miraculeusement. Il ne subsiste de cet ancien prieuré que les vestiges de l'ancienne église proche du château.
On raconte que le Mont-Aïgu cacherait le trésor des moines bénédictins de Saint-Marcel. Un paysan aurait trouvé un jour une dalle munie d'un anneau, cachette présumée, mais après être descendu au village pour chercher de l'aide pour la soulever, il fut incapable de la retrouver. Dans cette cité autrefois entourée de remparts dont il subsiste quelques vestiges visibles depuis le chemin de halage du canal, mourut de mort honteuse, selon la légende, Robert le Vieux, le premier des ducs de Bourgogne.
En remontant le bourg du sud au nord, on découvre de passionnantes constructions. Tout d'abord, sur notre gauche, tournant le dos à la rue, le domaine XVIe de la Grande Cour, surnommé l'hospital, arbore une tour hexagonale couverte de laves et ouverte par un portail Renaissance. Presque en face, caché dans son parc, le château ou domaine Pérard XVIe, couvert d'ardoises, fut remanié au XVIIIe. À cette époque, il est complété par un parc à l'anglaise avec terrasse en plan incliné donnant accès à cheval au premier étage ! Il possède une curieuse batterie destinée à tirer les loups. Plusieurs fusils étaient fixés côte à côte sur un support relié à des appâts situés à l'extérieur. Si les loups ou les renards saisissaient ces appâts, les fusils tiraient automatiquement. Le château fut la propriété du comte de Wall qui organisa une grande partie du flottage du bois sur l'Ouche. Plus tard, lors de la dernière guerre, il sera utilisé pour abriter la kommandantur. Revenons côté gauche, pour trouver le vieux logis, maison de maitre du XVIe, complétée aux XVII-XVIIe. Elle possédait une belle grange à arcades, un colombier rond, une fabrique ou nymphée en rocaille et un vaste parc à la française, fier d'un magnifique sophora. Ce parc vient d'être transformé en lotissement (de l'autre côté de la rue). Dans la cour voisine, on observe un pigeonnier carré, étonnamment orné de plusieurs niches en rocaille.
Avant le canal, se dresse le domaine Mollerat qui remplaça sans doute au XVIIIe, l'ancien château des Ducs de Bourgogne. Les princes de Condé y venaient de temps à autre en résidence. André Mollerat fut maître des forges de Moloy. Le site abrite un nymphée en rocailles.
Canal et Ouche passés, voici le Castel qui se distingue par ses toits multicolores et les charpentes apparentes de ses auvents. L'édifice qui remonterait au XVIIIe, a été remanié et agrandi au XXe. Enfin, dominant la cité, le château XVIIIe de la Velotte remplace un édifice plus ancien. Maison de maître toute simple, elle cache cependant une belle cage d'escalier et on remarque un puits partagé avec la propriété voisine.
Du centre du bourg, nous pouvons aussi partir vers l'ouest. Nous découvrons la Villa Sainte-Chantal XVIIe, appelée ainsi en souvenir de Jeanne Françoise Frémiot, baronne de Chantal, la famille étant propriétaire des lieux. Les tours côté parc et les décors néo-gothiques ont été ajoutés au XIXe. Grand-mère de la marquise de Sévigné, Jeanne Françoise Frémiot deviendra plus tard sainte Jeanne de Chantal, et fondera l'ordre de la Visitation avec François de Sales.
Plus loin, le château XVIIe du Prieuré se cache dans son parc au bord du canal. Les bâtiments principaux sont construits en ligne, à l'exception d'une tour en retour d'aile couverte par un toit à l'impérial. L'ensemble des toits, irréguliers, rehaussés de quelques tuiles vernissées, donne beaucoup de charmes à l'édifice. La porte d'entrée est surveillée par la tour carrée d'un pigeonnier à laquelle s'accroche une fine tour ronde. Il faut souligner le rôle de Paul Henri Jobard, propriétaire du château du Prieuré à la fin du XIXe, imprimeur célèbre à Dijon, qui entreprit de nombreuses fouilles sur le territoire de Fleurey-sur-Ouche.
Près de là, demeure de caractère du XIXe, la surprenante Villa Augusta dominée par la fine flèche d'ardoises d'une tour ronde, se fait remarquer par ses parements en briques rouges et jaunes. Nous rejoignons ensuite la maison de maître XVIIe des Charmilles qui a gardé un colombier rond couvert en laves et un rucher (mur apié). Des souterrains s'amorcent dans les caves voûtées. (Un second rucher se tient près du parvis de l'église). Nous terminons avec la maison de maître XVIIe des Tilleuls qui doit son nom à une allée de tilleuls centenaires. Elle était autrefois dotée d'un grand parc dans lequel fut implantée une tuilerie. On trouvait aussi un piège à loups avec meurtrières et fosse dans laquelle les loups attirés par des appâts tombaient.
Le pont à sept arches sur l'Ouche remonte au XVIIe. Éclairé par dix arcades, l'ancien lavoir XIXe, transformé en salle des fêtes, était doté de quatre hauteurs de planches à laver pour s'adapter au niveau de l'Ouche. La rivière étant capricieuse, un mur évacuateur de crues (?) a été édifié en rive gauche. Mais son utilisation reste énigmatique. Des pierres mobiles faisaient peut-être office de soupapes en basculant lors des montées d'eau pour sauvegarder l'ouvrage. À moins que ce mur ne serve à gérer l'eau arrivant par l'arrière, ce qui expliquerait la disposition des contreforts.
Les temps préhistoriques
Village marqué par l'empreinte des temps préhistoriques. Plusieurs camps, un sur la Côte d'Étang, deux sur le Plain de Suzâne et un vallum sur le Plain de Suzard sont encore identifiables. En suivant le chemin qui relie Fleurey à Velars, on emprunte l'ancienne voie romaine et on passe au pied d'abris sous roches ayant servi de refuges préhistoriques.
Sur le milieu du plateau, au-dessus de ces abris, le dolmen de Fleurey-surOuche (ou roche à Anneau), monolithe, repose au ras du sol. Sa chambre funéraire abritait deux sépultures qui livrèrent du mobilier du IVe millénaire avant notre ère. Les avis restent cependant partagés à son propos, certains évoquant une simple dalle destinée à protéger ces sépultures. Notons qu'une autre pierre appelée également Roche à Anneau se cacherait sur le mont Aigu. Elle serait le couvercle de la cachette du trésor des moines du prieuré Saint-Marcel.
Une carrière pour une sucrerie
L'ancienne carrière des Ruelles de Velars au bord du chemin qui reliant Fleurey à Velars, s'était équipée d'une ligne de chemin de fer la reliant au canal. On retrouve encore des piliers en pierre, dressés pour supporter la voie, avant un pont disparu au-dessus de l'Ouche. Des meules de moulins trainent également aux alentours. Le premier moulin fut peut-être édifié au Moyen Âge. Appelé moulin des Roches, il subira de multiples transformations au fil des siècles. Au XIXe, on ajoute au moulin à grains un battoir à blé et un moulin à huile. Mais le captage de la source de Morcueil pour la ville de Dijon, opérationnel en 1904, perturbe le fonctionnement des installations. Le moulin va cependant encore évoluer, devenant tuilerie, puis en 1893, moulin à carbonate de chaux. La pierre provenant de la carrière en rive gauche, franchit la rivière dans des wagonnets avant d'être écrasée pour les besoins de la sucrerie de Brazey-en-Plaine (Elle consommait 25 kg de chaux par tonne de betteraves). Enfin, en 1911, devant la concurrence des Grandes Minoteries Dijonnaises, le moulin est transformé en mini centrale électrique jusqu'en 1970. De l’autre côté du canal, on trouvait également un moulin à vent.
Des pierres mystérieuses
Dans la combe Beuchail, une énorme roche en forme de champignon accueillait le sabbat, rendez-vous des sorciers. À minuit, certains disent seulement la nuit de Noël, elle tournait douze fois sur elle-même et fut donc baptisée Pierre qui Vire.
Sous la ligne à haute tension, dans les petites falaises qui bordent la rive gauche de l'Ouche, vous remarquerez une roche au curieux profil. Certains la surnomment le Sphinx, d'autres Louis XVI.
Fiche sentier.
http://www.entre-ouche-et-montagne.fr/sentier-des-roches-d-orgeres.html
Découvertes autour du parcours.
http://www.fleurey-patrimoine.fr/patrimoine-naturel/sentier-roches-dorgeres/
Plus d'infos sur Fleurey-sur-Ouche.
https://fleureysurouche.fr/
https://www.echodescommunes.fr/commune_cote-dor_fleurey-sur-ouche_268.html
Pour visiter Fleurey-sur-Ouche.
https://fleureysurouche.fr/patrimoine-tourisme/circuit-decouverte/
http://www.fleurey-patrimoine.fr/balade-a-travers-lhistoire/
Histoire des jardins de Fleurey-sur-Ouche.
https://www.echodescommunes.fr/actualite_962_histoire-des-jardins-de-fleurey-sur-ouche-aux-xviie-et-xviiie-siacles.html
HIPAF : Association Histoire et Patrimoine de Fleurey-sur-Ouche. Association loi 1901, créée en 2006, reconnue d’intérêt général en 2018. Objectifs : rechercher, étudier, faire connaître l’histoire et le patrimoine du village ; contribuer à sa sauvegarde et à sa valorisation.
http://www.fleurey-patrimoine.fr/
Documents HIPAF.
http://hipaf.over-blog.fr/
https://www.fleurey-patrimoine.fr/fiches-decouverte/
La carte IGN 3022ET - Val-Suzon / Saint-Seine-L'Abbaye / Dijon Ouest vous permettra de profiter des variantes pour découvrir les abords de l'itinéraire.
Départ Place du Pasquier, en contrebas de l'église. Stationnement possible.
1 - Suivre la rue des Roches d'Orgères puis le large chemin sablé.
2 - Passer devant l'école d'escalade, l'ancienne carrière, la reconstitution de voie Decauville et l'abri préhistorique (Panneaux explicatifs).
3 - Continuer tout droit à la station d'épuration.
4 - Grimper à gauche un court instant et virer de nouveau à gauche.
5 - Rejoindre la roche évoquant un profil de Sphinx (ou de Louis XVI).
6 - Prendre à droite le chemin rural.
7 - Quitter le chemin en allant à gauche puis à droite. Suivre le sentier qui longe la combe Beuchail jusqu'à la Roche qui Vire.
8 - Traverser la combe, virer à gauche et longer le second versant de cette combe.
9 - Tourner à droite à hauteur de la tombe préhistorique.
10 - Suivre le sentier qui domine les Roches d'Orgères. Prudence.
11 - Redescendre sur le chemin de Fleurey et gagner le point de départ