Auxey-Duresses


©André Beuchot


©André Beuchot

Maire BATTAULT Bernard
Adresse 7, Rue du Dessous - 21190 Auxey-Duresses
Tél. 03 80 21 20 51 Fax 03 80 21 20 51
Email mairieauxeyduresses@wanadoo.fr
Population 350 habitants. Les Alcéens
Altitude 270 mètres Superficie 1091 ha
Situation géographique Vallée orientée Est/Ouest
Communauté de Communes CA Beaune Côte et Sud
Canton LADOIX-SERRIGNY

Je suis fan de ma commune

Présentation

Auxey-Duresses, situé au seuil d'une vallée orientée Est-Ouest, est positionné au beau milieu de la Côte de Beaune comme un lien géologique et géographique entre le terroir des vins blancs avec Puligny-Montrachet et Meursault au Sud et celui des vins rouges avec Monthélie et Volnay au Nord.
Une étude réalisée par P. Forgeot sur l'origine du vignoble Bourguignon situe "dans la vallée d'Auxey l'un des premiers lieux, sinon le lieu où la vigne fut plantée une première fois en Bourgogne au cours du IIè siècle avant J.C.". A l'époque, Auxey-le-Petit, berceau du village était un important centre de culture druidique.
Ainsi, ce territoire d'Auxey-Duresses est, avec ses hameaux d'Auxey-le-Petit et de Melin, un des sanctuaires de la vigne en Bourgogne.
Plus tard, devenue dépendance de l'abbaye de Cluny, la commune partageait son activité entre moulin à grains et pressoir à raisins avant de devenir au long des siècles le village viticole d'aujourd'hui.
Le point de vue le plus remarquable est sans conteste celui qui éblouit le voyageur ; vue plongeante sur Auxey-Duresses depuis l'axe touristique majeur qu'est la RD 973, dans le sens Beaune-Autun.

Plus d'infos

Brocante vide-greniers, place de l'église le premier dimanche de juin.

Tourisme & Patrimoine

Le GR7, les "ballades du Pays beaunois" et le sentier Théodore Monod traversent le territoire communal pour faire découvrir aux marcheurs différents panoramas sur le village et ses hameaux.
La commune abrite plusieurs monuments historiques classés ou inscrits à l'inventaire supplémentaire : l'église Saint-Symphorien du XIIè, XIIIè et XVIIIè siècles ; l'église Saint-Martin des XIVè et XVIè siècles et son Triptyque du XVIè siècle ; la chapelle Notre Dame de Pitié du XVè siècle et la Croix du cimetière du XVè siècle.

©André Beuchot



Un curieux de passage à Auxey-Duresses

Un curieux de passage à… AUXEY-DURESSES.

De Beaune et Meursault, on racontait autrefois une petite blague. C'est le Claude qui dit à son copain : « Lavou qu'tu cours si vite, Pierrot sans ton chapieau ? » Réponse : « Ne m'trouble pas, je v'a voir le curé désossé ». Autrefois Auxey s'écrivait Aussay. On doit donc prononcer "Aussey" et non pas "Auqu'sey". Ce sont les moines copistes qui remplacèrent le double S par une simple croix. Pierrot s'en va voir le curé "des Auxey" (Auxey-le-Grand et Auxey-le-Petit), le curé "désossé". Evidemment, si vous prononcez mal, la blague ne fonctionne pas ! Terroir de grands vins de Bourgogne, rouges et blancs. Pour certains, la vallée d'Auxey serait l'un des lieux où la vigne aurait été plantée une première fois en Bourgogne durant le IIe avant notre ère. Ceci n'est toutefois pas attesté. Au XIIIe, les moines de l'abbaye de Maizières y possédaient un important vignoble. On rapporte que les rois d'Angleterre et d'Écosses appréciaient déjà les vins d'Auxey. Ils venaient en faire provision aux XIVe et XVe. Durant ce dernier siècle, les vins étaient déjà connus et appréciés. Un vieil écrivain les qualifiait de forts "gravains", ce qui signifie qu'ils ne manquaient ni de couleur, ni de corps, ni de bouquet. Le 10 juillet 1924, Auxey ajouta le nom de son meilleur cru au sien, devenant Auxey-Duresses.
Au Moyen Âge, on trouvait au centre du bourg, un château comptant quatre grosses tours d'angle, des fossés et un pont levis. Il fut détruit en 1595 par les Ligueurs. Construite sur son emplacement, l'église Saint-Martin d'origine XVe, modernisée depuis, s'honore d'un clocher en tuf. L'édifice abrite un triptyque du XVIe (la Nativité de la Vierge) et un décor en stuc. Une archère haute au-dessus du chœur et une archère basse au nord de la nef pourraient provenir de l'ancien château.
Auxey-Duresses garde encore son ancien four, un lavoir et la chapelle Notre-Dame de Piété abritant une belle Pietà du XVe. Construite au XVe dans le cimetière pour lui donner un caractère religieux, elle accueillait les cérémonies en souvenir des morts. En rejoignant les rives du ruisseau des Cloux, on s'attarde devant les bâtiments Belle Époque de la prestigieuse maison Leroy. Les locaux d'exploitation XIXe sont rehaussés de briques multicolores, dessinant des motifs géométriques et de charpentes débordantes ouvragées. La maison de maître accolée, présente une sorte de tour rectangulaire de style troubadour aux ouvertures amplement décorées : fenêtres à meneaux, linteaux à accolades, sculptures géométriques en bas-relief. Un pigeonnier carré se dresse dans la cour, face à la maisonnette de la conciergerie qui vaut le coup d'œil.
Appelé château Digoine ou château de Vienne, le château des Mac-Mahon connut bien des vicissitudes au gré des siècles. Avant la Révolution, il fut la propriété de plusieurs familles. Les Malain, seigneur de Digoine, de la Mare, Berbis et du marquis d’Ivry, Richard Curtil. Au-dessus de l'entrée, apparaît un bas-relief martelé aux armes de Jean de Vienne. S’il était principalement réparti dans l’Autunois, le patrimoine foncier des Mac-Mahon en débordait largement. Ils disposaient ainsi de domaines sur la côte viticole à Monthélie, Sampigny-lès-Maranges et Auxey-Duresses. Le 20 septembre 1792, Charles-Laure et Maurice-François Mac-Mahon, sont portés sur la liste des émigrés de Saône-et-Loire. Pour sa part, le département de Côte-d’Or avait déjà considéré Charles-Laure de Mac-Mahon, marquis d'Éguilly, comme émigré depuis le début de l’année. Les scellés sont apposés sur son château d'Auxey le 14 mars 1792. Les biens confisqués sont vendus. Le domaine de Valousière à Auxey qui comprenait aussi le moulin des moines de Maizières, est adjugé le 7 messidor an VII, soit le 25 juin 1799, en deux lots principaux. Le premier est acheté par Denis Tainturier, le second par Gaspard Masson-Abdila qui le revend rapidement à Dominique Piot. Avec les bâtiments, Piot acquiert 76 ouvrées de vignes sur Auxey, 75 sur Monthélie et quelques parcelles sur les communes de Meursault, Volnay et Tailly. Par la suite, Maurice-François Mac-Mahon essayera de rétablir le patrimoine familial. Certains biens, acquis par des prête-noms, lui seront rétrocédés contre dédommagement. Mais il doit racheter plusieurs domaines et notamment le château d'Auxey, à Denis Tainturier. Dans les années suivantes, les frères Mac-Mahon toucheront les indemnités prévues par la loi du 27 avril 1825, dite "loi du milliard des émigrés", en dédommagement des domaines vendus en Saône-et-Loire et en Côte-d’Or pendant la Révolution. Aujourd'hui, on imagine que la construction du château de Digoine a été réalisée à l'aide de pierres provenant de l'ancienne forteresse. Cachées dans un parc à l'anglaise, l'habitation principale et sa tour hexagonale remontent au XVe. Cette tour accueille un grand escalier de pierre en colimaçon, de largeur inhabituelle. Lui aussi a peut-être été récupéré dans l'ancien château. Le premier étage recèle un grand plafond à la française. Quelques fenêtres arborent des linteaux à accolades. Le reste des constructions semble du XIXe. Les anciennes dépendances ont été séparées du château à la fin du XVIIIe.

Le ruisseau des Cloux (Clous) entraînait autrefois plusieurs moulins. On retrouve encore, face au château, le moulin de Maizières à l'est (ancienne propriété des Mac-Mahon)), le moulin Prunier, à l'ouest, fortement restauré, et le moulin aux Moines à l'est. Fondé au Xe, le moulin aux Moines fut une propriété du monastère de Cluny jusqu'en 1413. Les magnifiques caves voûtées remontent à cette époque. De nos jours, plusieurs constructions distinctes s'entremêlent. Les jeux de toits décalés les uns des autres surprennent, d'autant que certains descendent jusqu'au sol. Les bâtiments d'exploitation remontent pour partie au XVIIe. La maison de maître centrale du XIXe reste fière de son beau balcon en fer forgé. Le domaine compte également un pigeonnier carré fort de plus de 500 boulins et une chapelle. Tous deux remontent à 1650. Une haute cheminée carrée domine l'ensemble, montrant qu'une machine à vapeur fut par la suite implantée. Dans ce moulin, on peut encore découvrir la machinerie en bois, la cuverie et le vieux pressoir à perroquet.
Une multitude de petites grottes perforent le territoire de la commune. La grotte de la Carrière, les gouffres du Creux Bouchard, abîme divisé en deux puits de quatre et dix mètres et du Bourdon, la grotte du bois de la Faye, les grottes de l'Œil de Bœuf et du Perroquet qui révélèrent des gisements du paléolithique et plusieurs cavités de quelques mètres. Ajoutons la grotte de la carrière de dolomie du Tremblay au porche imposant. Au-dessus, vestiges d'un broyeur de dolomie. Au niveau de la limite de commune avec Auxey-Duresses, plusieurs cavités s'enfoncent dans la roche, sur la droite du chemin de Saint-Romain, au milieu d'une grande carrière de dolomie envahie par le maquis, exploitées par Saint-Gobain jusqu'à la fin des années 1960. Les deux principales atteignent respectivement 10 et 30 m environ. On remarque les traces d'aménagement de ces grottes habitées au XIXe par sept personnes. M. Durand, directeur de l'École de viticulture de Beaune, entrepris les premières explorations en 1889 avec ses élèves. Voir aussi : Auxey-le-Petit, Melin et Meursault (pour le Mont Milan, Milian ou Meillant).

Auxey-le-Petit / Petit-Auxey. (Auxey-Duresses). L'église romane XIIIe Saint-Symphorien, qui fut jadis la plus importante des deux villages, eut une vie mouvementée. Les moines de Saint-Symphorien d'Autun bâtirent une première église au VIIe. Les Moines de Cluny la reconstruisirent au Xe. Elle fut ensuite remaniée au XIIe puis aux XIIIe et du XVIIIe. La voute qui s'effondra au XVIIe fut complétée lors de sa restauration, par un plafond qui fut supprimé lors de travaux en 1981. Le clocher accueille des baies géminées sur chacune des faces. Une croix au socle curieusement ouvragé se dresse devant l'entrée. Le minuscule lavoir domine le village. Pendant la dernière guerre, les habitants cherchant de l'eau creusèrent les "Puits des Salamandres", à proximité du réservoir actuel. Une couche de tuf à faible profondeur, prouve l'importance de l'écoulement des eaux sur les coteaux. En flânant dans les vignobles, on remarque plusieurs petits édicules appelés "les petits clochers".
Au-dessus du hameau, s'étendent d'anciennes carrières de dolomie percées de petites grottes abris. Au bord du ruisseau des Clous (Cloux), on remarque un petit groupe de maison portant l'inscription : Marbrerie. Fabrique de tuyaux en pierre de M. Champonnois, mention honorable à l'exposition universelle de 1855. La machine brevetée fabriquait des tuyaux carrés à l'extérieur, coutant deux fois moins cher que ceux en fonte. Ils restaient cependant très lourds. (Voir Auxey-Duresses et Saint-Romain).
©André Beuchot


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