Bouix

Tourisme & Patrimoine

- Patrimoine : Eglise Saint-Martin, XVIè siècle. Lavoir. Croix de chemin.
Voie romaine.

- Tourisme : Voir Office de Tourisme du Pays Châtillonnais
Châtillon-sur-Seine 21400
03 80 91 13 19 - 03 80 91 21 46
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©André Beuchot

Eglise Saint Martin

Mairie

UN CURIEUX EN BALADE
Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !

CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr

Un curieux de passage à Bouix

Un curieux de passage à… BOUIX. Canton de Châtillon-sur-Seine. (Autrefois canton de Laignes).
Le passage d'une voie romaine près du village fut dégagé en 2017. Si Bouix vient certainement du buis, il faut préciser qu'autrefois, ce mot pouvait désigner de manière générale, les simples broussailles. Si vous arrivez ici par le nord, vous longerez une colline boisée où tournait il y a bien longtemps, un moulin à vent et sur les coteaux de laquelle s'étirent quelques vignes. Le vignoble est en pleine renaissance. Jadis, le vin blanc local était le plus réputé de la région. En 1894, Eugène Nesle écrit dans son livre, "Statistique monumentale, historique et pittoresque de la Côte-d'Or" : …la Veigne Blanche de Bouix a bien son mérite, le vin qu'elle produit est comparable au bon vin blanc de Chablis. Cette vigne n'a que le tort de n'être pas assez étendue !
Des fours à chaux furent aussi implantés au XIXe dans la pente. Les sieurs Viardot et Sauvanet avaient demandé en 1865, l'autorisation d'établir au lieu-dit "En Triolet" et dans une propriété leur appartenant, des "fours à chaux coulants ou à cuisson permanente". Le Conseil d'Hygiène accepta mais demanda de prescrire les mesures nécessaires pour prévenir les accidents que les voyageurs pourraient éprouver par suite de la proximité du chemin vicinal de Bouix aux Riceys : "1) un mur d'une hauteur suffisante sera élevé sur l'arête antérieure du chemin, de façon à masquer la gueule du four et à interposer un milieu opaque entre le foyer et le voyageur ; 2) la cheminée sera édifiée à une hauteur de 10 à 12 mètres".
Comme souvent, l'église et la mairie sont implantées côte à côte. Une belle mairie-école du XIXe aux ouvertures arrondies, à laquelle on accède par un double escalier, et qui possède toujours sa petite cloche suspendue au-dessus des drapeaux tricolores.
L'église Saint-Martin reste le joyau du village. On raconte qu'elle resta inachevée. Édifiée au XVe, on y retrouve des éléments de style flamboyant et l'on regrette qu'une partie des fenêtres soit murée. La tour du clocher qui accueille avec difficulté les horloges, ne porte qu'un court toit d'ardoises. Outre un mobilier intérieur intéressant, on repère à l'extérieur sur un côté, une plaque métallique travaillée en bas-relief. Si le motif est difficile à interpréter, on peut toutefois déchiffrer l'inscription : "La Paternelle". L'ancien presbytère voisin rénové conserve ses plafonds à la française et son four à pain. La petite rue qui se glisse entre l'église et le presbytère vous fera découvrir un pigeonnier carré.
Puits, fontaines et abreuvoirs, souvent transformés en bacs à fleurs, apparaissent ici et là, en bord de rue ou dans les cours. On remarque également des pierres de réemploi encastrées dans les murs des maisons, linteau trilobé, figure grimaçante… Le lavoir XIXe se fait remarquer avec sa margelle en pierre, ses deux bacs et ses colonnes bicolores alternant brique et pierre.
À la sortie est de la cité, près d'une mare, on déniche l'ancien magasin à pompes et une belle allée d'arbres centenaires protégeant une croix en pierre. Peut-être pouvait-on trouver jadis des roseaux autour du plan d'eau, car le village était réputé pour la fabrication de balais en roseaux. À la sortie sud, nous découvrons un tilleul dit "de Sully", atteignant seize mètres de hauteur.
Au nord-ouest fut érigée la métairie Tridon.
André Beuchot

©André Beuchot

Tilleul de Sully

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Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.

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