Corgengoux

Tourisme & Patrimoine

Eglise Saint-Paul ; Le chœur du XIVè siècle. La nef fut construite dans la 2e moitié du XVè siècle, ainsi que la chapelle où figurent les armes des familles d'Ugny, du Fay et de Vienne, seigneurs du lieu. La reconstruction du mur droit de la nef après effondrement et la construction d'un clocher en façade furent réalisés de 1805 à 1808. Le millésime " 1866 " est gravé au-dessus de la porte latérale.






©André Beuchot

UN CURIEUX EN BALADE
Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !

CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr

Un curieux de passage à Corgengoux

CORGENGOUX.
Canton de Ladoix-Serrigny. (Autrefois canton de Seurre).
C'est sur le bord de la voie romaine d'Agrippa, à l'entrée du côté nord du village de Corgengoux, qu'un paysan trouva en 1846, une petite statuette romaine en bronze. Par la suite, quatre seigneurs se partagèrent la commune en 1489, chacun ayant son "château" à Corgengoux, Mazerotte, Parruet et Grosbois. L'existence de ces châteaux-forts explique la division de la commune en hameaux, les habitants se groupant spontanément près des forteresses pour s'y réfugier ou être protégés.
Portant une horloge en façade, la maison commune école de garçons fait face à l'école de filles devenue mairie dont on admire les lucarnes de toit ouvragées. La visite du village vous fera découvrir un pigeonnier carré, un magasin à pompes à incendies et un domaine avec lui aussi, un pigeonnier carré. À l'écart, le cimetière accueille un oratoire en briques abritant un Christ de Pitié.
Suite à la chute du clocher, l'église de la-Conversion-de-Saint Paul des XIV-XVe siècles, fut reconstruite au début du XIXe siècle. Le chœur plus bas que le reste de l'édifice lui donne une curieuse allure. Elle reste fière de son retable-tabernacle des XVII-XVIIIe siècles, de ses fenêtres Renaissance et de beaux vitraux. Une croix en pierre simple mais intéressante se dresse derrière le sanctuaire
Le 5 janvier 1889, le journal "La Croix" publiait un article rédigé par un voyageur de commerce intitulé : "La messe de minuit Laïcisée !" Le jour de Noël avait lieu en effet une grande soirée théâtrale. Un vaudeville en deux actes, "C'est ma femme", suivit d'un second vaudeville en quatre actes, "Les trois filles de Gavaud", étaient joués par l'instituteur et son épouse. Les chants comiques se mêlaient aux chants patriotiques. Les élèves de l'école se tordaient de rire en voyant leur maître courtiser sa propre femme. Avec un prix d'entrée de 0,50 franc et ½ tarif pour les enfants, la salle était comble.
À la fin du XIXe siècle, Corgengoux disposait encore d'importants vignobles. En 1924, la revue, "Lecture pour Tous", rapporte une tradition populaire selon laquelle un mauvais vin se nomme du Corgengoux ! Un jour que l'on se préparait à pendre un ivrogne qui s'était mal comporté à l'égard du bien d'autrui, le bailli lui proposa de commuer sa peine, s'il consentait à boire une pinte de Corgengoux !

Grosbois. (Corgengoux). Les bûcherons employés dans la forêt furent sans doute à l'origine du hameau. Bâtit à la lisière des bois, à l'est de Corgengoux, divisé en deux parties, il cache une stèle, peut-être gallo-romaine. Le lieu-dit "Fermes de Grosbois" se distingue par ses constructions en petites briques rouges aux fenêtres arrondies.

Mazerotte. (Corgengoux). Au lieu-dit "La Motte", on aperçoit le dernier vestige de la maison forte de Mazerotte, vendue à la Révolution à un M. Bonnet-Carion, pour être démoli. Il n'en reste qu'une butte de terre. Près de là, on observe une maison bourgeoise du XVIIIe siècle avec ailes latérales en retour.

Parruey / Paruey / Parruet. (Corgengoux). Non loin de la voie romaine de Châlon à Langres, les vestiges d'une villa gallo-romaine furent mises à jour en 1868. Parmi le mobilier, on note des médailles à l'effigie de Marc-Aurèle. Le hameau compte un moulin à eau restauré et plusieurs maisons bourgeoises calées dans leur parc. L’une d’entre elles, au sud-est, possède des communs en brique avec un petit pigeonnier.
André Beuchot



©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

©André Beuchot

Vie Sociale

Enfance :
Corgengoux est regroupé en SIVOS (Syndicat à vocation scolaire) avec les communes de Corberon et Marigny-les-Reullée ; 2 classes de primaires à Corberon et 2 classes à Corgengoux dont une classe de maternelle.
Garderie périscolaire et cantine.

Economie & Développement

Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.

CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial

En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+