Oisilly


© Gérard Maës


© Gérard Maës


© Gérard Maës


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Maire CLEMENT Françoise
Adresse - 21310 Oisilly
Tél. 03 80 36 58 88 Fax 03 80 36 58 88
Email mairie.oisilly@cegetel.net
Population 138 habitants.
Altitude 197 mètres Superficie 500 ha
Situation géographique Latitude: 47° 25' 14'' Nord - Longitude: 5° 21' 57'' Est. Située à 4 km de Mirebeau-sur-Bèze
Communauté de Communes CC Mirebellois et Fontenois
Canton SAINT-APOLLINAIRE

Je suis fan de ma commune

Présentation

Oisilly est situé à 27 km au Nord-Est de Dijon.
La rivière la Vingeanne traverse la commune.

Plus d'infos

www.intercom-mirebellois.com

Tourisme & Patrimoine

Eglise romane Saint-Léger, XIIè siècle.
Lavoir.
Viaduc construit à la fin du XIXè siècle pour une voie ferrée destinée à relier Gray à Châtillon-sur-Seine. Il surplombe le canal de Marne à la Saône et la rivière Vingeanne.

© Gérard Maës

© Gérard Maës


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



 


 

Un curieux de passage à Oisilly

Un curieux de passage à… OISILLY.

Deux beaux conduits en terre, trouvés sous la voie romaine menant de Langres à Besançon qui traverse le territoire, démontrent l'occupation ancienne de la contrée. Plus tard, lors du passage du général Gallas en 1636, Oisilly fut pillé et incendié. À cette époque, la commune comptait trois seigneuries : Chamblan, Montarean et Ozilly, et trois châteaux forts, détruits eux aussi selon la tradition. Quelques habitants réussirent à fuir dans les bois, mais beaucoup moururent de faim. Les rares survivants furent surnommés les Z’housards, déclinaison de hussards, rappelant la destruction du village et la perte de leurs proches, massacrés par l'armée de Gallas. Cette version est pourtant controversée, certains proposant une autre explication à ce pseudonyme. Les troupes de Gallas parties, ce sont des étrangers à la paroisse qui vinrent repeupler les lieux, des étrangers alors appelés Z'houzards. On évoque également les "aubânes", étrangers qui payaient au seigneur un important droit d'aubaine.
Cédée par l'évêque de Langres, Villencus, à l'abbaye de Bèze en 1130, l'église paroissiale romane Saint-Léger des XII-XIIIe, remaniée au fil des siècles, est percée de meurtrières. Un beau porche protège l'entrée. Une courte flèche en petites tuiles surmonte le clocher carré. La tour porte encore la trace de l'ancienne toiture en laves. L'intérieur recèle des peintures murales XIIe et des vitraux de Marc Couturier. Elle fut incendiée elle aussi en 1636 par les troupes de Gallas. Dans la seconde moitié du XVIIe, Jean-Baptiste (ou Jean-Jacques ?), comte de Moret, fils naturel du roi Henri IV, bâtit un ermitage à Oisilly dans la forêt de Grandchamp. Une variante affirme qu'il vivait dans une grotte. Il reçut, en peu de temps, treize novices qu'il forma. Mais importuné par les incessantes visites que lui valait son renom de sainteté, Jean-Baptiste quitta Oisilly. Avant de partir, le mobilier fut distribué aux pauvres des villages voisins, puis on démolit les cabanes, ne gardant qu'une chapelle.
Le château local attire toujours les regards des promeneurs. Édifié au XVIIIe, il fut retouché le siècle suivant et complété par les bâtiments des communs. Après un incendie survenu en 1864, l'aile gauche du logis fut entièrement reconstruite à l'identique. Une superbe grille en fer forgé ferme la cour d'honneur et rappelle que l'édifice fut bâti par un marchand de fer d’Auxonne. De là, on découvre la façade soulignée par un fronton cintré portant une horloge au tympan. Les toits latéraux arborent une couverture partiellement en tuiles vernissées. Dans un coin, un puits se distingue par sa margelle circulaire monolithe. Le château compte encore la chapelle Saint-Augustin, un colombier rond et, isolée au sud-est, une orangerie. En face, on note le portail d'un ancien parc encadré par deux escargots de pierre. Le patrimoine conserve un presbytère XVIe, complété au XVIIIe. Le lavoir et la mairie-école datent pour leur part, du XIXe.
Partagé par les communes d'Oisilly et de Blagny-sur-Vingeanne, le viaduc à sept arches en anse de panier construit en maçonnerie de 1886 à 1888, comme l'attestent les dates gravées sur la culée sud-est, supportait la ligne de chemin de fer reliant Gray à Is-sur-Tille. La réalisation de la liaison de Troyes à Gray demanda 26 ans ! Le premier tronçon unissant Troyes à Bar-sur-Seine, débuta en 1860. Le dernier, reliant Is-sur-Tille à Gray fut mis en service en 1888. Les journaux de l'époque, comme le Petit Parisien du 26 janvier 1888, rapportent que des troubles éclatèrent à Oisilly-sur-Vingeanne, entre ouvriers français et Italiens employés à la construction du chemin de fer. En fait, deux années seulement, 1886 et 1887, suffirent à construire le viaduc au moment du creusement du canal. Il mesure 294 m de long et 20 m de haut. Les premiers trains l'empruntèrent le 27 octobre 1888. Des conduites noyées dans la maçonnerie se chargent de l'évacuation des eaux de ruissellement qui ressortent à travers des gueules de lions. L'arche surplombant le canal, détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, fut reconstruite en béton. À l'écart, la vieille gare d'Oisilly-La Rochette est toujours là, comme sa halle à marchandise et la maison du garde barrière.
Le château de la Rochette, à un kilomètre au nord du village, fut édifié au XIIIe par Hugues de Vergy sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine. Il n'en subsiste aujourd'hui qu'un modeste pavillon. Une ferme XIXe dotée d'un pigeonnier carré occupe maintenant l'emplacement. Cent mètres derrière, tourne le moulin de la Rochette, ancien moulin à farine dont la machinerie a été sauvegardée. Il fut transformé ensuite en usine à fer, abandonnée lors de la guerre de 14-18, alors qu'une vingtaine d'ouvriers y étaient employés. Pendant cette guerre, les chroniques locales rappellent qu'un camp militaire américain fut implanté à Oisilly. Pour terminer, il faut observer le cours de la Vingeanne qui s'essouffle subitement en arrivant au village dans des pertes partielles.

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© Gérard Maës


Vie Sociale

Associations :
Société de chasse
Chasse/pêche
François Renaud.
Mairie - 03 80 36 58 88.
mairie.oisilly@cegetel.net -
Amicale des pompiers ;
Ivan Thiebault.
5, Rue du Lavoir - 03 80 71 10 90

Economie & Développement

Couverture-zinguerie. Taille de pierre de construction.


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Que faire ?

Halte nautique ; aire de pique-nique ; baignade et coin de pêche au bord de la Vingeanne, à côté de la maison éclusière.
Randonnées pédestres et à vélo.


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