Maire Marie-Line Duparc
Adresse 2 rue de la Liberté - 21170 Saint-Jean-de-Losne
Tél. 03 80 48 19 19 Fax 03 80 48 19 15
Email mairie.stjeandelosne@orange.fr
Site https://www.stjeandelosne.fr/
Population 1063 habitants. Les Saint-Jean-de-Losnais
Altitude 180 mètres
Superficie 56 ha
Situation géographique Latitude: 47° 6' 11'' Nord - Longitude: 5° 15' 51'' Est
Communauté de Communes Rives de Saône
Canton BRAZEY-EN-PLAINE
A cet endroit, peuplé depuis l'antiquité, sur la rive droite de la Saône, une église est bâtie dès le VIIè siècle, un pont au XIIè siècle et la commune est reconnue en 1227. En 1636, St-Jean-de-Losne, qui se trouve à la frontière de la France et de l'Empire soutient victorieusement le siège de l'armée impériale commandée par Gallas. Pendant la Révolution, elle prend le nom de "Belle Défense". Au carrefour de trois voies navigables et trois lignes de chemin de fer, la ville a eu une intense activité économique entre 1890 et 1960. Malgré sa faible superficie et son petit nombre d'habitants, Saint-Jean-de-Losne est l'ancien chef-lieu de canton et centre historique d'un ensemble de communes peuplées et actives.
St-Jean-de-Losne est le 1er port fluvial français en eaux intérieures. Toutes les activités nautiques sont possibles sur la Saône (pêche, parcours écopagayeur, ski nautique ...) Les alentours offrent beaucoup d'activités "nature" : vélo, marche à pied, ainsi que des hébergements : gîtes, chambres d'hôtes, camping municipal, hôtels.
Le Patrimoine : église gothique du XVIè siècle, Hôtel de Ville classé Monument historique, ancien hôpital abritant une remarquable statue du XVè siècle de la Vierge à l'Enfant de l'Ecole Bourguignonne, la Maison des Mariniers du XVè siècle abritant le Musée de la Batellerie.
St-Jean-de-Losne est desservie par le chemin de fer Dijon-Bourg-en-Bresse, les autoroutes A39, A36.
©André Beuchot
©André Beuchot
Un curieux de passage à… SAINT-JEAN-DE-LOSNE. Canton de Brazey-en-Plaine. (Autrefois chef-lieu de canton).
Les communes de Saint-Jean-de-Losne et de Losne sont souvent confondues, à tort, en une seule.
La grande voie romaine de Salins à Dijon sur laquelle voyageait le sel, franchissait le gué de la Saône à Saint-Jean-de-Losne. Plus tard, un pont fut construit et un péage installé. En 1309, un "visiteur général", sorte de douanier, contrôlait la circulation des laines et des marchandises réglementées. La Saône restera une frontière jusqu'en 1678.
Au XVIIe siècle, assiégée par les armées de Gallas, la cité ne dut sa survie qu'à une résistance héroïque et à une brusque crue de la Saône qui inonda le camp ennemi. La victoire des habitants leur valut en récompense du Roi de France l'exemption d'impôts. Mais à la Révolution, le peuple civique renonça à son privilège. À la Révolution encore, on hésita à baptiser la ville "Belle Défense" en souvenir de cette victoire. Un curieux monument XIXe évoque cette glorieuse époque. Les habitants firent à nouveau preuve d'héroïsme en 1814 en enlevant un poste autrichien implanté près du pont. L'année suivante, Napoléon récompensa la ville en lui attribuant la Légion d'Honneur. Après plusieurs époques riches, la cité qui n'était qu'une banlieue de Losne faillit disparaître. Elle fut sauvée par la batellerie et conquit son indépendance. C'est la raison pour laquelle elle reste une des plus petites communes de France en superficie (36 ha).
Quelques maigres restes de fortifications des XV et XVIIe siècles sont encore visibles. Le dernier bastion, à l'est, accueille maintenant un terrain de sport.
L'église Saint-Jean-Baptiste, élégante construction caractéristique de la plaine de la Saône en pierres et briques, édifiée aux XV-XVIe siècles en mêlant gothique flamboyant et éléments Renaissance, se couvre de tuiles vernissées. Deux tourelles couvertes d'ardoises sont accolées à la tour du clocher surmontée d'une flèche à deux pans en tuiles multicolores. Le chœur est tourné vers l'ouest et l'intérieur riche d'un important mobilier. L'entrée principale condamnée est surmontée d'un bel orgue commandé en 1765 à Bénigne Boillot, natif du pays, installé en 1768. L'intérieur abrite également des stalles du XVIIIe siècle et l'autel à baldaquin du début du XVIIe siècle en étonnera plus d'un. Mais surtout, on remarquera dans le tambour d'entrée, des volets s'ouvrant vers l'intérieur. On raconte que les mariniers pouvaient ainsi suivre l'office et se recueillir sans perturber la cérémonie. Mais il servait sans doute simplement à observer l’intérieur. Si l'on pénètre dans l'édifice, on découvre, perché à l'intérieur au-dessus de ces volets, une belle maquette d'un bateau à voile, le "Saint-Nicolas", généralement signalé comme offert en ex-voto en 1826. Mais un travail de recherche sur son histoire et un document trouvé à l’intérieur lors de sa restauration, montrent qu’il n’en est rien. La ville posséda une des premières sociétés de secours mutuel de Côte-d’Or créée en 1823. Cette frégate est un des emblèmes et des témoignages de l’activité de la société de bienfaisance de Saint-Nicolas. On notera aussi, plus insolites, l'épée et la supposée perruque de Gallas (qui ne fut sans doute jamais une perruque !), ainsi que deux drapeaux pris aux Impériaux lors du siège de la ville. L'église est dotée d'un imposant cadran solaire.
Tout à côté, se dressent l'ancien grenier à sel et l'ancienne fromagerie.
L'hôtel de ville du XVIIe siècle surnommé le logis du Roi Louis XIV, fut ainsi nommé car en juillet 1650, le jeune Louis XIV y coucha une nuit. Sa royale présence mit fin aux combats avec les frondeurs, comme l'avait envisagé Mazarin, qui lui avait conseillé de se rendre dans la ville. Nicolas Hernoux racheta les bâtiments en 1870, puis la ville en 1829. On admire toujours ici un magnifique poêle en faïence et les magnifiques papiers peints à arabesques du XVIIIe siècle de la manufacture royale Réveillon de Paris.
Fondé en 1658, l'hôpital ne pouvait accueillir qu'une douzaine de malades en 1659 malgré ses 24 lits, faute de financement. Au XVIIe siècle, on trouvait deux salles de malades, une apothicairerie, une chapelle et les locaux pour les sœurs. Il prend son plan actuel au XVIIIe siècle lors des travaux d'agrandissement, tandis qu'un jardin avec orangerie est ajouté le siècle suivant. Un bloc opératoire et des bains sont installés en 1903, puis dans les années suivantes de nouvelles salles et… un chauffage ! Hélas aujourd'hui, les belles boiseries de l'apothicairerie ont été vendues. Outre le corps de bâtiment dominé par un campanile couvert d'ardoises, on remarque un colombier carré doté de boulins carrés à la base, puis ronds dans la partie supérieure, et un four.
N'oublions pas le bâtiment des écoles avec son fronton d'angle dominé par une horloge et une cloche calée dans une arcade . Le Musée de la Batellerie est installé dans la Maison des Mariniers du XVe siècle. Rien de plus naturel pour une ville accueillant le premier port fluvial de tourisme en France, en grande partie cependant sur Saint-Usage.
Si le territoire de Saint-Jean-de-Losne est minuscule, il déborde pourtant sur la rive gauche de la Saône en englobant l'Ile Rollet, qui n'est plus une ile, et son petit château bâti au XVIIIe siècle convertit en chambre d'hôtes.
Plusieurs légendes propres à la Saône peuvent être entendues. Autrefois, la Saône était appelée par les Romains, "Arar", du nom d’un homme dont le frère s'appelait Celtibar. Un jour, Celtibar se promenait tranquillement le long de la Saône. Il rêvait en marchant, quand tout à coup, surgissant des fourrés, des bêtes sauvages affamées se jetèrent sur lui. Le pauvre succomba le long de la rive sous les griffes et les crocs des animaux déchaînés. Apprenant la triste nouvelle, son frère Arar, fou de désespoir, se jeta dans l’eau où il fut englouti. Afin de perpétuer ce geste d'amour, les romains donnèrent le nom d’Arar au fleuve. Pour éloigner les enfants du rivage, on racontait qu'une main mystérieuse pouvait surgir pour les happer. De son côté, mademoiselle Riottier, fille de mariniers, se serait noyée dans le fleuve. Devenue une fée maléfique, elle jette depuis des sorts aux conducteurs de péniches et de radeaux.
Le Clupéa lui, est un des plus célèbres poissons que les pêcheurs, bateliers ou simples curieux pouvaient autrefois entrevoir en se penchant sur le fleuve. Les spécialistes penseront tout de suite avoir affaire à un membre de la famille des clupéidés, ces poissons argentés au corps fuselé nageant en immenses bancs. Mais le Clupéa vit seul. Les monnaies gauloises nous le représentent fier de sa tête imposante, de son œil de cyclope, de ses trois nageoires dorsales et ventrales. Cette légende n'est pas propre à la Bourgogne. Comme un saumon, ce curieux poisson quittait la Méditerranée remontant le Rhône, puis la Saône pour en rejoindre la source sacrée. Là, le Clupéa prélevait un caillou qu'il incrustait sur son crâne, avant de repartir pour le delta du Rhône où sévissait le paludisme. Là-bas, tous les malades qui touchaient la pierre guérissaient aussitôt. Enfin, la "baleine des eaux douces" n'est autre que le silure qui, selon la légende, dévore les enfants et les jeunes filles.
Début décembre, le Pays Losnais fête Saint-Nicolas. Dès le matin, un office religieux est célébré en l'église Saint-Jean-Baptiste puis un Grand Chapitre avec intronisation a lieu à l'Hôtel de Ville. L'après-midi est dédié aux enfants qui se donnent rendez-vous place de Losne pour se costumer puis participer au défilé dans les rues de Losne et Saint-Jean-de-Losne en compagnie de saint Nicolas. Enfin, le cortège se rend à la Salle Polyvalente où il est accueilli par la Batterie-Fanfare avec distribution de friandises et jus de fruits aux enfants.
Saint-Jean-de-Losne est la ville natale de l'érudit bénédictin dom Edmond Martène né en 1654, qui publia en 1717, "Voyage littéraire de deux religieux Bénédictins de la congrégation de Saint-Maur".
André Beuchot
Les écoles maternelle et primaire accueillent 150 enfants. La ville compte une trentaine d'associations tant caritatives que culturelles et sportives, une gendarmerie, un centre de secours, le Trésor Public, l'antenne de l'office de tourisme "Rives de Saône" avec un point de vente SNCF.
Plusieurs sociétés ont une activité commerciale et industrielle liée à la voie d'eau : réparation, accastillage, location, vente de bateaux de plaisance. Les artisans, commerces de détail et services bénéficient de l'activité touristique. L'EHPAD "La Saône" offre 132 places et emploie 110 personnes.
Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.
CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial
En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+
Education : école maternelle et primaire, collège à 1 km, lycées à Auxonne (12 km) ou Dijon. Enseignement supérieur à Dijon (30 km).
Travailler : entreprises artisanales (secteur du bâtiment, services), commerces, aide à la personne (EHPAD, associations), tourisme.
Se distraire : associations sportives, culturelles, club pour le 3e âge.
Découverte de la Saône à bord d’un canoë canadien :
Différents itinéraires au départ de St Jean de Losne - www.canoekayak-bourgogne.fr/fr/ecopagayeur/Parcours-EcoPagayeurs