Sainte-Marie-sur-Ouche


© André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot

Maire André Maillot
Adresse 115 Grande Rue - 21410 Sainte-Marie-sur-Ouche
Tél. 03 80 23 62 30 Fax 03 80 23 60 88
Email mairie.saintemariesurouche@wanadoo.fr
Site www.saintemariesurouche.com
Population 695 habitants. Les Ouchimariens et Panypontains
Altitude 288 mètres Superficie 825 ha
Situation géographique Longitude : 04° 47' 37'' E - latitude : 47° 16' 56'' N
Communauté de Communes Ouche et Montagne
Canton Talant

Je suis fan de ma commune

Présentation

Porte d’entrée de la haute vallée de l’Ouche, Sainte-Marie-sur-Ouche se trouve à mi-chemin entre Pouilly-en-Auxois et Dijon. L’accès à l’A38, situé à Pont-de-Pany, place la commune à 15 minutes de la capitale des Ducs de Bourgogne. Des lignes d'autocars réguliers et des TER desservant les gares de Mâlain, Lantenay ou Velars-sur-Ouche permettent des liaisons régulières avec Dijon.

Plus d'infos

Aire de covoiturage aménagée par le Conseil Départemental :
www.covoiturage.mobigo-bourgogne.com

Tourisme & Patrimoine

Le pont en pierre, en dos d’âne, à cinq arches en plein cintre avec avant-becs triangulaires est dit "romain", mais sa construction n’est sans doute que du XVIIIè siècle. Il n’en rehausse pas moins le charme bucolique du lieu. C’est le lieu rêvé pour se restaurer ou se reposer après une randonnée sur les nombreux sentiers des versants boisés.

La présence de l’Ouche et du canal au fond de la vallée verdoyante fait tout le charme du village. Il ne faut pas manquer la halte aménagée dans les espaces arborés proches du pont sur l’Ouche, dit pont romain, du pont sur le canal et de l’écluse, au lieu-dit "Pré-de-Bains", où se trouvent une aire de repos, de pique-nique, un camping avec informations touristiques, un espace de jeux aménagé pour les enfants, une base nautique pour canoës-kayaks.





UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Sainte-Marie-sur-Ouche

Sur l'Ouche, le pont souvent dit "romain" remonte peut-être au… XVIIIe siècle ! L'ancien lavoir y est accolé. Un port fut aménagé au début du XVIIIe siècle pour recevoir les billes de bois qui partaient ensuite sur la rivière en direction de Dijon par flottage. Cette rivière entraînait jadis quatre moulins. Celui situé en contrebas de l'église profite d'un long tunnel de 80 m pour guider ses flots. Au nord-est, on aperçoit le beau domaine du moulin de Roche-Canot (ou Canneau), et à l’est le moulin des Îles, restauré.
Autrefois appelée "Coyon" aux XVIe et XVIIe siècles, ce qui provoquait de nombreux quolibets, la bourgade demanda un nouveau nom et changea en Sainte-Marie en 1633. Avec la Révolution, son nom mua en République-sur-Ouche puis Bain-sur-Ouche ! La source de Bain coule toujours à 500 m au sud-ouest.
L'ancienne mairie accueille désormais la bibliothèque. La nouvelle occupe pour sa part l'ancien presbytère édifié au XIXe siècle par le Père Aubelle, ce qui explique la devise gravée sur le linteau surmontant l'entrée : OMNIA FIT OMNIBUS que l'on peut interpréter par : "Il se fait proche et disponible pour tous". Une belle Vierge à l'Enfant a été érigée devant l'entrée.

De l’ancienne maison forte située près du pont, il ne subsiste qu’un corps de bâtiment avec une fenêtre du XVIe siècle. On trouve dans le village deux maisons dotées d'un four à pain du XIXe siècle.
La chapelle portant le curieux nom "des Trois-Rois", construite en 1670, fut malheureusement détruite, tout comme la forge construite en 1568, démolie deux ans plus tard.

Né à Dijon en 1828 de parents commerçants, le père Aubelle prend possession d'une église vétuste. En 1860, les réparations à entreprendre sont si lourdes que l'édifice doit être démoli. Il se met alors activement à la recherche des fonds nécessaires à la construction d'une nouvelle église paroissiale. Il écrit 4 000 lettres par an, effectue plusieurs voyages à Paris, Bordeaux, en Alsace où il quête dans les paroisses. Il visite de hautes personnalités : le Prince de Monaco, la Comtesse de Saint-Cyr, Casimir Perier, Adolphe Thiers et bien d'autres. Mais il ne veut pas s'en tenir au sanctuaire. Il veut également construire une école libre pour filles. Il repart quêter à travers le pays. En avril 1884, les sœurs ouvrent leur classe avec 16 élèves et un pensionnat qui restera pour lui le fleuron de ses œuvres. Le Père Aubelle dépensera la fortune familiale pour les autres et surtout, pour son école et son église.
Construite en forme de croix grecque en belles pierres de taille, cette église se couvre d'ardoises. Sur la travée du porche d'entrée, on ajoute la tour du clocher, puis la flèche qui s'entoure d'un balcon à la rambarde sculptée. Au sommet de la pyramide, trône une imposante statue de Notre Dame des Victoires. Sur l'arrière, on remarque une sorte d'échauguette aveugle accrochée au chevet. L'intérieur est coloré par des motifs en peintures murales, la lumière du jour traversant une belle série de vitraux. La voute en coque de bateaux inversée profite aussi de décors colorés, la tribune d'une belle rambarde sculptée.
Le père François Aubelle offrira également à la commune une pompe à incendie. Il disparaît en février 1896. On comptera à ses funérailles 27 prêtres, presque toutes les familles de Sainte-Marie-sur-Ouche et de Pont-de-Pany et ses nombreux amis.
L'école est toujours là elle aussi. Elle mérite le détour avec son étonnante façade où l'horloge surmontée d'une croix domine un bel escalier encadré il y a peu encore, par quatre statues. Le pignon prend des allures de chapelle et les alignements de cheminées ajoutent encore de la personnalité à l'édifice.
Au sud, on trouve encore l'ancienne ligne de chemin de fer d'Épinac et sa petite gare. Puis dans la combe des Brûlées, on déniche plusieurs cabotes et maisonnettes intégrées dans des pierriers. Peut-être sont-elles les vestiges de culture de la vigne sur le coteau.
Une croix intéressante surveille le cimetière, placé à l'écart.

Pont-de-Pany. (Sainte-Marie-sur-Ouche). À la Révolution, Pont-de-Pany fut divisé en trois parties et partagé entre trois communes. La partie nord avec le domaine de La Chassagne revient à Mâlain tandis que la partie est, au-delà du pont de l'Ouche qui comptait une auberge transformée en un important relais de Poste en 1742 et la chapelle des Trois Rois aujourd’hui disparue car placée sur le tracé du canal, est cédé à Fleurey-sur-Ouche. La plus grande part enfin, le long de l'ancienne RN5, est rattachée à Sainte-Marie-sur-Ouche. Heureusement, en 1964, cet ensemble complexe est regroupé et les trois territoires sont confiés de nouveau à la commune de Sainte-Marie-sur-Ouche.
Du fait de sa position sur les voies de communication, Pont-de-Pany connut une intense activité avec ses commerces et auberges. Peut-être pas toujours honnêtes avec les clients de passage, ou bien pratiquant des tarifs excessifs, les habitants avaient hérité du surnom de "Pille-Passants".
La nuit du 16 ventôse de l'an II, un groupe de 18 personnes arrêtées à Dijon et en route pour le Tribunal révolutionnaire à Paris, fit étape au relais de poste. Mais au matin, l'une d'elles est découverte baignant dans son sang. Suicide ou assassinat, l'énigme ne sera jamais résolue.
Ces anciennes voies de communication ont enrichi le patrimoine local. Ainsi, le long du canal se dresse l'ancienne "maison de la perception du canal". La ligne de chemin de fer d'Épinac, de son côté, nous a légué la gare qui a perdu sa marquise mais gardé sa halle à marchandise.
De nos jours, on découvre à Pont-de-Pany, un petit château du XIXe siècle caché dans son parc, au cœur du village. Parfois appelée maison "Saint-Bernard", propriété du diocèse en 1937, il servait à la colonie de vacances "Vaillance et Joie". Doté d'une chapelle, il fut tout d'abord revendu à la paroisse en 1946 et loué au diocèse, avant d'être acquis en 1952 par le père Tattevin. Les colons se faisant rares, le château et ses dépendances furent alors utilisés par l'aumônerie des collèges. Après un accident en 1998, la paroisse revendit le domaine qui sera transformé en hôtel restaurant.

Le dominant au nord, de l'autre côté de la vallée, le joli petit château du XIXe siècle de la Chassagne, ancien relais de chasse transformé lui aussi un temps en hôtel, a gardé sa chapelle, sa glacière et dispose d'un arboretum. À cet emplacement se trouvaient auparavant, une huilerie et divers bâtiments, une carrière et son four à chaux, propriétés de la maison Branget qui exploitait également les carrières de Mâlain. Une fabrique de ciment se trouvait encore au bord du canal au début du XXe siècle. En 1858, un décret impérial autorisa : "le sieur Branget Julien à faire usage, comme moteur dans une usine qu'il se propose de construire à Pont-de-Pany, des eaux alimentaires du canal de Bourgogne au droit de l'écluse N°38 du versant de la Saône". L'eau captée en amont de l'écluse et rejetée plus loin, entrainait une turbine Collot dite "Normale" fabriquée à Dijon. L'établissement fabriquait aussi des briques de ciment et moellons, des produits divers : balustrades, cheminées, "pierres de taille artificielles", tuyaux en ciment, bornes, vases et coupes…etc.

Dans le bourg, le long de la rue principale, on remarque une maison avec tour hexagonale, une maison en face avec cadran solaire, Vierge à l'Enfant et console destinée à une statue disparue, une demeure bourgeoise remontant au XVIIIe siècle couverte en partie d'ardoises et enfin, près du pont à trois arches sur l'Ouche, l'ancienne école ornée d'une corniche décorative.
Le lavoir aux bacs arrondis se niche entre l'autoroute et la route de la Chassagne.

Enfin, au pied de la côte d'Urcy, à la lisière du bois, sur la droite, à 300 m environ de la route, dans un affleurement rocheux les curieux dénicheront une petite grotte cachée dans les buis. Une courte galerie prolonge l'entrée.
Terminons avec une expression dijonnaise désignant un évènement amusant : "C'est comme la descente des oies au Pont-de-Pany".
André Beuchot

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Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


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Que faire ?

Chemins de randonnées.


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