Maire Christophe Lucand
Adresse Rue des Halles - 21220 Gevrey-Chambertin
Tél. 03 80 34 30 35 Fax 03 80 34 17 00
Email mairie@gevreychambertin.fr
Site www.ville-gevrey-chambertin.fr
Population 3022 habitants. Les Gibriaçois et les Gibriaçoises
Altitude 281 mètres
Superficie 2477 ha
Situation géographique Gevrey-Chambertin est située à 12 km au Sud-Ouest de Dijon. Entourée par les communes de Morey-Saint-Denis, Brochon et Saint-Philibert.
Communauté de Communes CC de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges
Canton LONGVIC
La commune de Gevrey-Chambertin est située au pied de la Côte Bourguignonne, à 12 kilomètres de Dijon, sur la route départementale 74 (axe Dijon-Lyon).
Ce chef-lieu de canton a le privilège de posséder des vins célèbres qui lui ont valu sa réputation mondiale.
C'est en 1257 que l'abbé de Cluny (Yves de Poisey) commence la construction du château de Gevrey-Chambertin sur les fondations d'un ancien prieuré appartenant à l'Abbaye de Cluny. Elle s'achèvera en 1275. Pour en savoir plus : http://chateaudegevrey.free.fr/ L'Eglise Saint Aignan, proche du château, date du milieu du XIIè siècle. De nombreux circuits pédestres et VTT parcourent le territoire de la commune et sont à la disposition des amateurs.
www.gevreynuitstourisme.com - info@gevreynuitstourisme.com.
©echodescommunes
©echodescommunes
©André Beuchot
UN CURIEUX EN BALADE
Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !
CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr
Un curieux de passage à… GEVREY-CHAMBERTIN.
Que de grands crus dans cette commune ! Les vins sont puissants, élégants, subtils. Les religieux de l'abbaye de Bèze plantèrent en 640 une vigne qui fut à l'origine d'une des appellations les plus réputées, le Chambertin Clos de Bèze. À côté, un vigneron nommé Bertin planta les mêmes plants et réalisa un vin similaire dans "le champ de Bertin". Le village, un des plus importants de la côte viticole, avait trouvé son titre. En 1847, il a le premier le droit d'associer son nom, Gevrey, à celui de son plus grand cru, le Chambertin. Autre grand cru célèbre, les Griottes Chambertin doit lui son appellation à la présence d'un grand nombre de cerisiers dans les vignes alentours. Selon la légende, c'est faute de n'avoir eu sa dose de Chambertin, son vin préféré, que Napoléon connut la défaite le jour de la bataille de Waterloo. Les Anglais proposent une autre version. Ayant abusé de son vin préféré la nuit précédant la bataille, Napoléon était complètement givré, et il tomba même de cheval !
Les fouilles entreprises en 2008 au lieu-dit "Au-dessus de Bergis", ont révélé 316 fosses rectangulaires. Alignées sur 26 rangs, elles sont interprétées comme les vestiges d'une vigne du Ier siècle. Ces fosses de 90 cm à 1,30 m de long sur 0,60 m de large, sont espacées d'environ 1 m. Elles dessinent des rangs séparés d'environ 3 m l'un de l'autre. Dans la terre, on discerne le vide laissé par le tronc et des racines de deux arbustes, sans doute des pieds de vigne. Pline l'ancien et Columelle, auteurs latins du Ier siècle, recommandaient de placer deux plants de vigne par fosse et de les arranger : « en les recourbant de façon que les racines des deux marcottes qui sont dans la même fosse ne s'entrelacent pas mutuellement, ce qui sera facile d'empêcher en disposant au fond des fosses, transversalement et par le milieu, quelques pierres dont chacune n'excède pas le poids de cinq livres ». Les fosses de Gevrey-Chambertin sont les premières traces de plantations de vignes découvertes en Bourgogne. Des vestiges archéologiques de la même période les entourent : habitats et villas, mausolée et sépultures. On constate que la viticulture se pratiquait alors en plaine et non pas sur les coteaux comme de nos jours. Des maisonnettes dispersées agrémentent toujours le paysage autour de Gevrey-Chambertin, comme celle couverte en tuiles multicolores dressée au sud-ouest. Remarquons aussi la petite chapelle ou oratoire encastrée dans le mur du Clos Saint-Jacques.
Dotée d'un orgue Hollandais, l'église Saint-Aignan (ou Saint-Agnant) remonte au XIIe, mais fut modifiée aux XIV et XVe. Elle a gardé de belles boiseries et une intéressante cuve baptismale octogonale XVe. La sacristie cache un buste de vigneron en tenue de travail. On raconte ici que Saint-Aignan fit repousser les vignes détruites par les Huns. La cure remonte au XVIIIe. Les alentours de l'église sont riches en curiosités et constituent un quartier à part où il fait bon flâner. De l'ancienne aumônerie du IXe, édifiée sur un terrain cédé en 895 aux Bénédictins de Saint-Bénigne par Richard le Justicier, ne subsistent que deux caves. On découvre ensuite la grange aux dîmes XIIIe du chapitre des chanoines de Langres où l'on stockait vin et céréales. De belles maisons anciennes émaillent notre visite. L'ancien domaine XIXe des comtes de Thenissey arbore un escalier à double volée. Un décor en rocaille à gauche et un pavillon en briques dessinant des motifs géométriques à droite l'encadrent. Selon une légende, la rue du Tison devrait son nom à une rixe entre les habitants et des pillards, repoussés grâce à des bâtons enflammés. Au nord de l'église, on trouve le château du XIIIe, construit par l'abbé de Cluny, Yves de Chazan, véritable cave fortifiée accueillant et protégeant la production locale, complété par des défenses plus sérieuses au XVe avec quatre tours d'angles et une porterie forte de deux tours et d'un pont-levis. Au XVIIIe, le château était très abîmé et une bonne partie fatiguée, s'écroula. Aujourd'hui restauré, il est de nouveau visible. Dans les fossés, on capta l'eau d'une source pour alimenter le bourg et son lavoir. Le nom de l'ingénieur qui réalisa le travail pour cette ville de grands vins ne s'invente pas : Chapus de… Volvic ! Face au château, on découvre la statue en pierre dorée de Magny représentant un moine assis, sculpté par l’artiste Laëtitia de Bazelaire, originaire d’Ouges. Plus bas, la mairie du XIXe à l'architecture typique, est dominée par son campanile et armée d'une horloge. Elle accueille au rez-de-chaussée les anciennes halles dont la large porte est encadrée par deux fontaines à têtes de monstres. Le lavoir lui aussi du XIXe, a changé de fonction en devenant une salle des fêtes. N'oublions pas de citer la maison où Gaston Roupnel écrivit son roman "Nono", l'hôtel Jobert de Chambertin du XVIIe, l'imposante école dominée elle aussi par un campanile et la rare clôture XVIIe de l'Hôtel Naigeon. L'hôpital cantonal édifié au XIXe ne fonctionna que quelques années. Son architecture classique de l'époque avec une belle fenêtre surmontant l'entrée et des lanterneaux destinés aux malades placés sur le toit des pavillons ne manquait pas d'intérêt. Transformé en gendarmerie après la Seconde Guerre Mondiale, il est hélas détruit en 2002. La visite du bourg permettra de découvrir également de belles demeures, parfois restaurées avec soin.
Derrière le village, la "Côte" est striée de falaises calcaires dont certains secteurs sont aménagés pour l'escalade. Dans la plus grande combe, la combe Lavaux, la route monte en serpentant et se glisse par un tunnel sous l'Aiguillon de Chambœuf (Voir Brochon). Classée en réserve naturelle nationale, la Combe Lavaux / Jean Roland, naturaliste dijonnais, a rejoint les nombreuses réserves naturelles de France. Elle devient ainsi le premier espace protégé en Côte-d'Or, le quatrième en Bourgogne. Sur la gauche, dans un petit bras, la grotte de Judas ou de Judry qui servit d'abri aux marchands d'allumettes de contrebande, accessible grâce à des marches de métal scellées dans la roche, n'offre qu'une courte galerie sur deux niveaux. Pour certains, son nom viendrait d'une grosse bosse au plafond évoquant un saucisson appelé Judry ou Jésus selon les régions. À l'ouest, c'est l'éperon barré de Château Renard qui retient l'attention. Il comporte trois levées et trois fossés larges de 5 à 6 m. Des ruines de murs pourraient être les vestiges d'un camp bâti lors du siège de Vergy, du mobilier médiéval ayant également été découvert à cet endroit. Côté légende, on raconte qu'une jeune fille enfermée dans une tour du château Renard et obligée de filer, fut libérée par la fée de La Vau. La Pierre de l'Enfant Jésus, sur le chemin de Forée qui conduit à Curley, garde l'empreinte de son pied. Pour terminer avec les légendes, on raconte qu’à Noël, la Pierre Sarrazine s’entrouvre pendant la messe de minuit de Noël, laissant apparaître une belle jeune fille endormie. À la sortie de Gevrey, avant l'entrée de la combe de Lavaux (jadis Lavaut), se dressait autrefois un menhir surmonté d'une croix, la Pierre de la Fée qui File, détruit à l'explosif au grand regret des habitants mécontents. Faut-il y voir ici une analogie à la rumeur annonçant la destruction de l'Aiguillon de Chambœuf ? Le projet envisagé en 1888 fut abandonné. Cependant, Henri Magnien, auteur local, raconte que lors de la dernière guerre, des éboulis venant de l'aiguillon ont obstrué la route quelques heures. L'officier allemand clamait en levant les bras qu'il fallait abattre ce qui restait debout. Affaire sans suite fort heureusement ! Enfin, n'oublions pas la Roche qui Pleure, peu après le tunnel. Ses coulées d'eau scintillante que l'on voit après les fortes pluies, ne sont que les pleurs d'une fée malheureuse. De son côté, l'entrée de la combe Chaudron accueillait autrefois les fêtes du village. On y trouvait tir, jeux de boules…etc. Une courte allée de tilleul agrémente toujours les lieux. Auparavant, un terrain de tir fut aménagé en 1876 suite à la défaite de la guerre de 1871. Pensons à citer dans cette ville, le musée viticole Philippe Leclerc et côté plaine, la fontaine de Boïse (ou Bahize), couverte par d'imposantes dalles de pierre, s'abrite sous un vieux frêne gigantesque.
La Côte viticole, au sud de Dijon, fut l'objet de bien des efforts pour implanter des lignes de chemins de fer. Aujourd'hui, la grande ligne file sur Lyon et le sud de la France. Deux autres lignes seront construites. La première pour un tramway électrique reliant Dijon à Gevrey-Chambertin. Les premiers trams roulèrent en 1908, la ligne étant exploitée par les C.D.E., Tramways électriques de Dijon. La seconde était destinée à un train à vapeur familièrement appelé tacot, joignant Dijon et Beaune. Les travaux commencèrent pendant l'hiver 1910. Ce qui eut le mérite d'occuper les ouvriers vignerons durement éprouvés par la perte des récoltes de 1909-1910. En 1912, on modifie le tracé autour de Semezanges. Deux ans plus tard, la plateforme est bien avancée. Dans la combe Grisard (le grisard était le brouillard dans le parler des vignerons), il faut tailler la montagne pour établir le passage et même, creuser un tunnel de 17 m de long à bras d'hommes dans un éperon rocheux incontournable. Une petite voie de chantier provisoire permet de faire rouler des wagonnets pour évacuer les gravats. Puis, pour franchir le fond de combe, on emmagasine les déblais pour monter un solide remblai. Il faut également construire un pont de bonne taille pour enjamber le chemin d'exploitation qui souligne le fond du vallon. Hélas, la grande guerre arrive et les travaux sont suspendus en 1915. Ils ne reprennent qu'en 1919. Les premiers trains circulent enfin en 1921, ce qui en fait une des premières voies métriques opérationnelles en France. De Dijon à Gevrey-Chambertin, les convois empruntent la ligne du tramway, les croisements étant basés sur le respect des livrets de marche des trains. Puis, poursuivant en site propre, les locomotives à vapeur du CDCO, chemin de fer de la Côte-d'Or, s'attaquent à la longue rampe des hautes Côtes pouvant atteindre 37 %. Le Tacot ne fait que deux allers retours par jour entre Dijon et Beaune. Un voyage de près de 4 h pour les voyageurs et les marchandises, essentiellement des pierres et produits agricoles, vin ou bétail. La vitesse maximum est de 30 km/h. Limitée à 15 km/h en agglomération, cela donne une moyenne de 16 km/h. À deux essieux ou à bogies, les voitures de voyageurs comptent douze places en 1ère classe, de 26 à 30 places en 2ème classe. L'hiver, on réchauffe les passagers avec des bouillottes, tandis que l'éclairage est assuré par des lampes à pétrole. En 1924, un autorail de Dion plus performant entre en service, mais son manque de fiabilité ne donne pas les résultats escomptés. En 1930, on teste une automotrice électrique à accus, "l'Oiseau Blanc", sans grand succès. En 1934, devant le déficit d'exploitation, on abandonne le transport de voyageurs par rails au profit des autobus beaucoup plus rentables, sauf sur la partie Meuilley/Nuits-Saint-Georges pour quelques mois encore. Le déclassement de la ligne interviendra en 1937-1938. De nos jours, il ne subsiste que quelques ouvrages d'arts perdus dans les prés et la forêt. Le tunnel de la combe Grisard reste la pièce majeure. À la sortie de celui-ci, un imposant remblai en courbe permet toujours de franchir le fond de la combe avec l'aide d'un pont. Notons que l'on voit encore à Gevrey-Chambertin, dominés par le château d'eau des locomotives, les hangars en bois des anciens ateliers de maintenance du tacot.
La rente d'Époy (ou rente Pillot), qui s'appelait autrefois l'Épais, alors entourée de fossés, appartenait à l'abbaye de Saint-Étienne de Dijon. Au milieu du XIXe, M. Pillot fit construite la maison bourgeoise d'habitation que l'on découvre aujourd'hui. La ferme de Satenay (Sathenay) n'est que le dernier ensemble de ce qui fut un village jusqu'au XVe. Dans un bosquet près du lieu-dit Puits-d'Énay, on trouve les ultimes vestiges de la rente de la Montagne. Une dalle de pierre, un peu plus au nord, servait au battage des céréales. Enfin, près de la voie ferrée, la grotte de rocaille de pré Cullot abrite une statue de Notre-Dame de Lourdes, appelée aussi Notre-Dame de la Couelle. Les fidèles y viennent en pèlerinage le 15 août. Voir aussi : Brochon.
Retrouvez toutes les villes, tous les villages et hameaux de Côte-d'Or dans "Curieux de Côte-d'Or". En vente en librairie.
©echodescommunes
©André Beuchot
Le parc locatif est géré par des sociétés HLM : Orvitis et ICF. N'étant pas propriétaire des appartements, la Ville ne peut en attribuer.
Un élément important de la vie locale de la commune est constitué par le dynamisme de l’ensemble du tissu associatif.
Les compétences petite enfance, scolaire et péri-scolaire relèvent de la Communauté de communes de Gevrey-Chambertin.
Un vignoble de 550 hectares de cépage "pinot noir" sur une pente douce à l'exposition "Est". Il possède 9 grands crus et 27 premiers crus.
De nouvelles zônes d'activités ont été développées sur Gevrey-Chambertin dans les secteurs suivants : matériels électriques, mécanique de précision, agro-alimentaire, SNCF etc... apportant ainsi plus de 800 emplois sur la commune.
Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.
CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial
En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+