Villars-Fontaine

Tourisme & Patrimoine

Château et chapelle (Privé).
De nombreuses fontaines (9 publiques) et sources.
Croix et calvaires.
Monument commémoratif du 18 décembre 1870.
Mairie-Lavoir.
Depuis trois ans, dernière semaine d'août, festival Vill'Art.

Photo Echo des communes

Photo Echo des communes

UN CURIEUX EN BALADE
Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !

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Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr

Un curieux de passage à Villars-Fontaine

Un curieux de passage à… VILLARS-FONTAINE.

Un village ancien et une léproserie datés du IIe ont été découverts lors de fouilles, au sud du point d’eau surnommé Gratte-Dos, au fond de la vallée. Le village glissa ensuite à son emplacement actuel au Xe. Dépendant de la forteresse de Vergy, il se nommait Villars-sous-Vergy. Arrosé par ses nombreuses fontaines, il en a tiré son nouveau nom au XVIIIe.
Les chanoines du Chapitre collégial de Saint-Denis s'occupaient dès le XIe d'un vignoble dans la région. Les seigneurs de Vergy en seront propriétaires avant les Ducs de Bourgogne qui le conserveront pendant 200 ans. Au XVIe, on cite à Villars, qui deviendra Villars-Fontaine à la Révolution française, la présence d'une cave, d'un cellier et d'une chapelle. Jusqu'au XVIIe, les Chanoines exploitent les vignes. L’actuel château a été construit au XVIIe par Catherine Charlotte Regnault de Saint-Quentin sur les caves à deux voûtes en plein cintre parallèles du château précédent et sur le chai des Chanoines de Saint-Denis, au-dessus du cellier voûté d'arêtes. Partiellement couverts de tuiles colorées, les communs avec leurs écuries, recèlent un four et un lavoir, tandis que le parc cache bassin et vivier. Lors de la démolition de l'Abbaye de Saint-Vivant, la grille d'entrée et le déambulatoire ont été récupérés et rapportés ici. La chapelle du château, du moins ce qu'il en reste, fut sans doute édifiée par les Chanoines. Fermée à la Révolution, un arrangement financier autorisa sa réouverture en 1796, le propriétaire du château payant alors 25 livres par an.
En 1866, la mairie école dominée par sa cloche fut construite au cœur du village et, fait rare, élevée au-dessus du lavoir municipal. Une tête sculptée de Neptune veille sur le bassin en eau.
On observera au gré des rues, l'ancienne maison du Chapitre, de nombreuses fontaines, parfois avec une petite planche à laver et, dans le haut du village, le minuscule lavoir du Tilleul dominé par un… tilleul ! Mais on cherchera en vain une église.
Selon la légende, chaque jeune fille qui se mariait recevait autrefois une source en dot. Mais ces nombreuses fontaines et puits attirant les enfants, on vit naître pour les en écarter, la légende de Mélusine. La fée, rapidement assimilée à la méchante Mère Lusine entraînait les gamins trop curieux dans les profondeurs.
Le monument aux morts, dominé par une statue d'Aristide Onésime Croisy, rend hommage aux enfants du pays morts pour la patrie lors des guerres de 1870-71et 1914-18. Au sud-est enfin, on reconnait encore l'ancienne gare du tacot blottie en fond de vallée.
De son côté, le sentier de randonnée Félix Batier grimpe vers le nord en se faufilant entre les multiples sources qui surgissent de tous côtés. Après un peu plus d'un kilomètre, on trouve sur la droite au bord d'un chemin, une ouverture taillée dans la roche, la fissure Rodier, qui s'enfonce dans les profondeurs. Longue diaclase verticale, ce gouffre creusé dans une roche friable, se divise en plusieurs niveaux superposés créés par les effondrements.
Finissons avec une dernière légende. Selon certains, la montagne de Villars serait habitée par des géants. Aux Avents de Noël, à minuit, ils partent rendre visite à l’enchanteur Renaud. Ils se rendent aussi de temps à autre au sabbat du Pasquier.

André Beuchot


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Viticulture.
Exploitation de la carrière de marbre blanc (pierre de Comblanchien) ouverte dès le XIXè siècle.

Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.

CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial

En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+

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