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A propos de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté : La Caisse d'Epargne de Bourgogne-Franche Comté est une banque coopérative régionale au service du développement économique et social de ses territoires. Grâce à une situation financière solide, 1.3 milliards d'euros de fonds propres, elle poursuit un développement ambitieux. Ses 1750 collaborateurs, à travers 226 agences et 6 centres d'affaires, mettent chaque jour leurs compétences et leur expertise au service de plus de 1.1 million de clients.
Pour plus d’informations : www.caisse-epargne.fr
15 juin 2017
Après l'annonce de ses résultats satisfaisants pour l’année 2016, la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a dévoilé ses perspectives pour les mois à venir : nouveaux métiers, nouveaux outils, agences repensées… la vénérable institution qui fêtera ses 200 ans d’existence l’année prochaine évolue dans un monde de plus en plus virtualisé où pourtant la relation client demeure primordiale.
S’adapter ou mourir : la bonne vieille loi de l’évolution s’applique à la chaîne du vivant et que dire d’une banque dont la première agence est née le 22 mai 1818 à Paris, comptant aujourd’hui plusieurs millions de clients-sociétaires sur le territoire national, si ce n’est qu’à sa façon elle est une sorte d’organisme géant obéissant à la même loi ? En interne comme en vitrine, la Caisse d’Epargne a mis en place des stratégies pour faire face au « nouveau » monde bancaire où les établissements bancaires entièrement digitalisés, l’utilisation généralisée des smartphones et des ordinateurs, et des clients plus informés ont radicalement changé le rapport entre banquiers et usagers.
Dans notre région, la Caisse Epargne Bourgogne Franche-Comté (CEBFC) fait le même constat : « le digital a considérablement modifié nos métiers et les comportements des clients des banques » confirme Jean-Pierre Deramecourt, président du directoire. Ainsi, le nombre de clients se rendant dans leurs agences pour les opérations courantes a connu une chute spectaculaire du fait des développements de la banque en ligne, quand dans le même temps les opérations à distance n’en finissent pas d’augmenter : en un an, + 6,1 % d’utilisation du web fixe et + 14,9 % d’utilisation du web mobile par les sociétaires pour leurs opérations courantes. Au total, on enregistre – 4,3 % de visites en agences mais et c’est le paradoxe : + 4,4 % de contacts personnalisés. « On continue de se déplacer pour les opérations importantes : prêt par exemple » confirme Thierry Lagnon, membre du directoire en charge des banques de détail.
Ces résultats impliquent désormais de nouvelles donnes dans le département des ressources humaines : d’une part, les collaborateurs doivent être davantage formés et se spécialiser pour être en mesure de répondre à des usagers souvent mieux informés ; du travail « nomade » opérationnel est testé; d’autre part, la nouvelle organisation du territoire, avec une concentration urbaine accrue et une désertification des zones rurales amène à revoir le réseau des agences (214 actuellement, 1750 collaborateurs). « Le nombre de collaborateurs n’est pas un objectif stratégique » a ainsi résumé Jean-Pierre Deramecourt. Comprendre qu’il y aura des regroupements d’agences dont l’ergonomie sera repensée et des nouvelles implantations (par exemple la future agence de Dijon Jaurès) programmées pour être en adéquation avec ces nouveaux modes de vie. Bref, la banque de presque 200 ans prouve qu’elle sait conjuguer son futur avec les réalités du présent...