Renève


Côte-d'Or Tourisme © R. GUITON


©André Beuchot


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Maire Michel GREY
Adresse 1, place de la Mairie - 21310 Renève
Tél. 03 80 47 76 93 Fax 03 80 47 73 76
Email mairie.reneve@wanadoo.fr
Population 431 habitants. Les Renevois
Altitude 196 mètres Superficie 1440 ha
Situation géographique à 7 km de Mirebeau-sur-Bèze, à 32 km de DIJON et à 18 km de GRAY
Communauté de Communes Mirebellois et Fontenois
Canton SAINT-APPOLINAIRE

Je suis fan de ma commune

Présentation


Renève est une commune traversée par la Vingeanne et le canal de la Marne à la Saône située au Nord-Est de Dijon.

Plus d'infos

Chaque année,fête foraine et son vide grenier le 3ème week-end du mois de septembre. Véloroute ; voie verte du canal entre Champagne et Bourgogne.

Tourisme & Patrimoine

Eglise Saint-Martin, Choeur du XIIè siècle, bas-côtés ajoutés au XIVè siècle, nef agrandie au XVIIIè siècle.
Des peintures murales ont été découvertes en 1999.
C'est à Renève que fut suppliciée la reine franque Brunehaut en 613, attachée par un pied et un bras à la queue d'un cheval indompté jusqu'à la mort.


©André Beuchot

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UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



 


 

Un curieux de passage à Renève

Un curieux de passage à… RENÈVE. Canton de Saint-Apollinaire. (Autrefois canton de Mirebeau).
Une villa gallo-romaine nous montre que les Romains occupèrent les lieux au lieu-dit "La Garenne", en face du moulin de la Roye. La présence, plus tard, de Mérovingiens, est attestée par une trentaine de sarcophages découverts dans un champ sur la route de Blagny. Selon la tradition, la reine Brunehaut aurait péri sous la torture en 613 à Renève. Au XVIIe, l'armée de Gallas détruisit la ville qui restera cinquante ans abandonnée. La bourgade se divise en deux parties. Renève-le-Château et Renève proprement dit.
Évidemment, un château se dresse à Renève-le-Château, un édifice du XVIIIe, classique, flanqué de deux courtes ailes latérales édifié sur l'emplacement d'une maison forte. On trouve à deux pas, un beau lavoir à arcades que jouxte une petite mare ronde bordée d’abreuvoirs en arc de cercle appelé source du "Fer à Cheval". À 150 m au sud-est, une petite maison de maitre baptisé "Pavillon" ou "Villa Gilles" domine le val de Vingeanne.
On trouve à l'ouest les vestiges du moulin à fèves de la Roye du XIXe, qui remplaça un moulin plus ancien. Il fut un des trois moulins à fèves de France. Le domaine de la Roye appartenait autrefois à la "Reine", d'où son nom qui en est décliné. Les graines provenaient surtout d'Égypte et du Levant. Ce moulin fut au centre d'une étrange affaire archéologique. Au milieu du XXe, l'abbé Romain découvrit de curieux silex taillés, noirâtres, violets plus ou moins foncés, voire même incolores. L'abbé Joly, éminent spécialiste, les étudia en 1953. Rien de préhistorique dans cette découverte. Les silex s'étaient simplement détachés des traîneaux à dépiquer les céréales, sortes de planches à griffes en silex, que l'on passait sur les dites céréales pour les égrainer. Des pierres détachées se sont mêlées aux graines livrées au moulin de la Roye.
Gérant des "Grandes Minoteries à Fèves de France", Pierre Bassot, né à Renève, dirige le moulin de la Roye en 1886 et implante une houblonnière près du village. Le percement du canal de la Marne à la Saône, qui passe derrière le moulin, change la donne. En élargissement est aménagé pour faire office de port destiné au chargement des péniches. Mais le chemin de fer se développe lui aussi. La famille Bassot fait rapidement prolonger un chemin jusqu’à la gare d'Oisilly. Tout cela est favorable au commerce. On ajoute de nouveaux bâtiments et bientôt, trois turbines actionnent les meules qu'il faut rhabiller sans cesse, travail demandant trois personnes à lui seul. Pour pallier aux périodes de basses eaux, on installe également une machine à vapeur. Les ouvriers s'activent par équipes, jour et nuit, beaucoup logeant à proximité au lieu-dit "les casernes". L'activité cessera avec l'arrivée de la Grande Guerre et les Allemands occupèrent les lieux. Elle ne reprendra pas et la plus grande partie des constructions, peu à peu en ruines, sera démolie. Le moulin de La Roye fut aussi un moulin à chocolat, les fèves provenant d'Italie et d'Afrique du Nord.
En 1658 après les crues du dégel, un monstre inimaginable s'échoua à proximité du moulin de la Roye. On le décrit alors comme ayant : cinq pieds de long et de grosseur et une peau lisse, de couleur vert tacheté de vert brun sur le dos et de couleur bleue et jaune sous le ventre. La bête était munie d'une multitude de petits pieds palmés ! Malheureusement, le monstre de la Vingeanne, fut jeté sur les buissons en attendant qu'on le récupère et emporté par une nouvelle levée des eaux.
Selon certaines cartes, une mine aurait existé sur la rive droite de la Vingeanne, au niveau du moulin. Mais elle reste un mystère et sans doute s’agit-il d’une erreur d’abréviation désignant le moulin !

À Renève même, appelé autrefois Renève-l'Église, on trouve contre toute attente, un second château appelé château Bassot, famille, importante de la vie politique locale, qui comme indiqué plus haut, possédait le moulin de la Roye. Remontant au XIXe, le logis, plutôt simple, se niche dans un parc qui accueillait autrefois un séchoir à houblon, hélas disparu après un incendie en 1991. Curieusement, ce sont les annexes du château qui retiennent les regards. Dressée à l'angle des rues qui borde le pont sur la Vingeanne, la conciergerie se pare d'une frise en briques colorées. Une série de balustres la relie à l'ancien pavillon des bureaux. Cette magnifique bâtisse Belle Époque du XIXe surnommée "pavillon bourguignon" se couvre de toits en tuiles vernissées multicolores avançant au-dessus des terrasses dans un entremêla élégant de poutres blanches. Le parc abrite également l'ancien chenil convertit en habitat, une orangerie, les anciennes écuries transformées en garages et la houblonnière sur la façade de laquelle on trouve les initiales AB et une date : 1868.
Renève conserve encore un pont XVIIIe à cinq arches, de belles maisons bourgeoises et deux lavoirs, le plus grand réhabilité, le second, en bois, se dissimulant à 150 m au nord-ouest de l'église. On déniche encore un pigeonnier, tandis que le presbytère cache un four à pain. Le bourg possède deux monuments aux morts, le plus ancien déplacé contre l'église Saint-Martin XIVe, rendant hommage, chose rare, aux disparus de 1789 à 1871. N'oublions pas trois autres constructions du XIXe, la magnifique école de filles, la cure, la mairie école (de garçons) parée de peintures murales et tout à côté l'ancienne école religieuse XVIIIe.
Perchée sur un escarpement rocheux, l'église Saint-Martin vaut le détour. Le chœur remonterait au XI ou XIIe, mais elle fut modifiée au XIVe avant de voir sa nef agrandie au XVIIIe. On admire une corniche bourguignonne et un beau clocher aux ouvertures géminées. Passé le porche d'entrée, on découvre là aussi des peintures murales XIVe et une chaire XVIIe polychrome.
Voici un édifice au cœur d'une curieuse affaire : nous sommes en avril 1945. Âgé de 69 ans, le curé de la paroisse décide de partir ramasser quelques champignons. La cueillette commence bien quand tout à coup : « Je me mets à genoux pour me relever et je tourne la tête vers la gauche. À ce moment précis j'aperçois une petit bonhomme, de 15 à 17 centimètres de haut, se dirigeant en hâte de mon côté ; il me parait essoufflé et apeuré. N'empêche qu'il ne ralentit point sa marche et passe à 30 centimètres de moi en me toisant intensément. Mon premier réflexe fut de m'emparer de lui ... mais je risquais de me blesser avec la "pique" ou "tige" qu'il portait sur lui. C'était un homme en réduction, de 70 ou 75 ans, en bonne santé, très fort, robuste, un Monsieur assez joufflu, avec des cheveux gris et une barbe peu fournie, vêtu d'une combinaison de couleur bordeaux foncé, mat, très souple sans toutefois le mouler ; moufles aux mains ; bottes aux pieds ; ni boutons, ni ceinture ! Le plus étrange était l'espèce de pique qu'il portait dans le dos sur le côté droit. Elle rentrait dans la combinaison, semblait y adhérer et descendre presque dans le talon, rendant de ce fait sa démarche légèrement rigide. Ce n'était pas un tuyau, plutôt une tige qui avait la forme d'une épine, sans orifice à son sommet ». L'enquête conclut à la rencontre avec… un extra-terrestre. Puis le temps passant, on se souvint du passage d'une garnison ayant égaré momentanément un ouistiti parti vagabonder dans la forêt à champignons. Alors, les champignons étaient-ils hallucinogènes ou le brave curé avait-il abusé du vin de messe ?
Dans l'enclos du cimetière se dresse une intéressante croix XIXe. Une autre croix digne d'intérêt se situe au bord de la grande route, entre la Vingeanne et le canal. Dans le passé, un moulin à blé disparu construit à la fin du XVIIIe en bordure de la Vingeanne, au pied de l'église, fut équipé d'une turbine hydraulique capable de fournir du courant électrique servant à l'éclairage public.
Voir aussi : Orville.
André Beuchot

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Vie Sociale

Associations :
La Halte Brunehaut ; AVE CESAR archéologie, Bernard PETIT, 1, route de Talmay - 03 80 47 75 64.
Association pour l'église de Renève :
Bernard PETIT.
1, route de Talmay - 03 80 47 75 64
Association R'ANIM
Jérôme BLAY 03.80.47.72.40
Association Loisirs Détente Renevoise
Sébastien Morel.
Vie sociale :Groupe scolaire "Jean de la Fontaine"2, place de la Mairie 03.80.47.71.40. "La Boite à livres" dans l'entrée de la Mairie pour déposer ou retirer des livres librement.

Economie & Développement

Fonderie et fabrication de coupes et flots. Marbrerie funéraire. Boulangerie - pâtisserie.


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


En tant qu’élus, vous considérez sûrement le développement et l’animation de vos territoires comme des priorités de votre mandat. Face à la diversité des enjeux, la CCI Côte-d’Or-Saône-et-Loire s’est donc organisée pour vous apporter son expertise, ses outils et ses réseaux dans vos projets de développement socio-économique et territorial. Notre ambition est de travailler à vos côtés, dans un objectif partagé de développement, en s’appuyant sur nos équipes de terrain, notre réseau de partenaires, notre connaissance fine des territoires et notre relation de proximité avec les entreprises... LIRE+



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