Champeau-en-Morvan


©André Beuchot


©André Beuchot


©André Beuchot

Maire Maryse BOLLENGIER
Adresse Village - 21210 Champeau-en-Morvan
Tél. 03 80 64 10 76 Fax 03 80 64 06 57
Email mairie.champeauenmorvan@wanadoo.fr
Population 257 habitants. Les Champeliens et les Champeliennes
Altitude 589 mètres Superficie 3500 ha
Situation géographique Champeau-en-Morvan se situe à 1h de Dijon
Communauté de Communes Saulieu
Canton SEMUR-EN-AUXOIS

Je suis fan de ma commune

Présentation

La commune de Champeau en Morvan est située en Côte-d'Or, dans le massif du Morvan et fait partie de son parc naturel régional. La commune est traversée par le Ternin, affluent indirect de la Loire, et par le Cousin, affluent indirect de la Seine.
Champeau en Morvan a de nombreux plans d'eau, de belles forêts profondes, des prairies séparées par des haies vives où paissent les vaches charolaises.

Plus d'infos

OFFICE DU TOURISME
Adresse : 24 rue d'Argentine. 21210 Saulieu
Tél : 03 80 64 00 21
E-mail : saulieu-tourisme@orange.fr
Site : www.saulieu.fr

Tourisme & Patrimoine

Après l'aménagement de la salle communale et de la Mairie chauffées par Géothermie, la commune s'engage dans la réhabilitation de son petit patrimoine tel que l'église de St Léger de Fourches.

Etang le Neptune :
Un plan d’eau de 6 ha alimenté par des sources dans une propriété de 14 ha. Parcours au fouet à la mouche dans un cadre d’exception.

Parc de Saint-Léger-de-Fourches :
Jardin créé au XVIIème siècle, transformé au XIXème. Il comporte des arbres importants, régionaux et exotiques, ainsi que de nombreux arbustes vivaces à fleurs. Le jardin est agrémenté de statues de Flore et de Notre-Dame des Pins, ainsi que d’une très belle vue sur la vallée du Ternin et sur l’église de Saint-Léger-de-Fourches.

La commune possède également plusieurs chemins de randonnées et VTT (dont le parcours VTT MORVAN qui traverse la commune).





©André Beuchot


UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Champeau-en-Morvan

Un curieux de passage à… CHAMPEAU-EN-MORVAN. Canton de Semur-en-Auxois. (Autrefois canton de Saulieu).
Le village placé sur la ligne de partage des eaux, s'étire au-dessus d'un bel étang. En raison de la dispersion des hameaux de la commune (29 hameaux ou lieux-dits sont rattachés à Champeau), Champeau devint, en 1911, le chef-lieu à la place de Saint-Léger de Fourches, sa position étant plus accessible pour tous. En 1992, on ajouta à son nom celui de la contrée : le Morvan. Suite au transfert du chef-lieu, un cimetière fut aménagé en 1911. Deux ans après, la grange servant d'abri au corbillard devint une chapelle inaugurée en 1913 mais qui, selon les rumeurs, n'aurait jamais été baptisée. L'église paroissiale resta à Saint-Léger.
Construite en tournant le dos à la rue, la mairie école XIXe exhibe son fronton côté montagne. Édifiée plus haut, l'ancienne école de filles côtoie à une maison de maître appelée maison Cordin, devant laquelle se dresse une croix en pierre.
À l'extrémité sud-ouest de la digue, le moulin de Champeau ou moulin du Château, remonterait au XIVe ou XVe. Moulin à tan et foulon, il nécessita la construction d'un bief quand l'étang fut asséché au profit des cultures entre 1848 et 1940. En contrebas de la digue, on remarque une sorte de pisciculture aménagée pour accueillir les poissons lors des vidanges de l'étang. Au sud du moulin se tenait jadis le château ou maison forte des Évêques, parfois appelée maison forte de Meix-Billeau. Il n'en reste rien, si ce n'est un des fossés utilisé par la route.
Terre de légendes, le site fut occupé par les Celtes et les romains. On découvre la Pierre des Anges, faux menhir et sans doute faux monument druidique.
La nuit, ne passez pas à la croix de l'Homme Mort érigée à un kilomètre à l'est, striée par les couteaux que les bûcherons venaient y aiguiser. On raconte qu'à minuit un cercueil de mauvais augure en barre la route.
À deux kilomètres environ au nord-est de Champeau, on croise l'ancien moulin battoir XIXe de La Fiotte, puis le moulin Chailloux caché entre deux étangs.

Une multitude de hameaux et écarts sont rattachés à Champeau-en-Morvan. Parmi eux : Eschamps, Bois Gauchas, Montbroin, Moulin-Morin, Montabon, Le Rigot, Saint-Léger de Fourches et Les Suisses.

Es-Champs / Eschamps. (Champeau-en-Morvan). Il n'est pas certain que l'ancienne maison forte de Chavannes dont on parle localement, ait vraiment existé. À l'est du hameau, on trouve un fossé circulaire, trop petit pour accueillir un château féodal. Il serait un des derniers vestiges du parc d'un château du XVIIIe aujourd'hui détruit.
Le hameau posséda un foulon. Deux pavillons carrés encadrent aujourd'hui l'entrée bien cachée d'un domaine (privé).

Bois Gauchas. (Champeau-en-Morvan). Une tour demi-ronde accolée au pignon d'une maison reste la seule curiosité de ce hameau. Qui plus est, un escalier en pierre vient s'incruster dans la toiture.

Montabon. (Champeau-en-Morvan). Dans ce minuscule hameau, le lavoir tourne le dos à la route.

Montbroin. (Champeau-en-Morvan). Au sud, la ferme des Groseilles conserverait le dernier vestige d'un manoir féodal, une ancienne tour de guet XVIe agrandie au XIXe.

Moulin-Morin. (Champeau-en-Morvan). Ancien moulin à eau.

Le Rigot. (Champeau-en-Morvan). Un curieux pavillon XIXe isolé derrière une ferme divise les mémoires populaires. Certain affirment qu'il s'agit d'un ancien moulin à vent, d'autres que son propriétaire, tanneur de Saulieu s'en servait d'observatoire pour surveiller son domaine et son personnel. Le mystère demeure…

Saint-Léger-de-Fourches. (Champeau-en-Morvan). Le mot "fourches" tire son origine de l'époque où les évêques dressaient les "fourches patibulaires", les fameux gibets à plusieurs piliers où l'on pendait les criminels. (Au XIIIe, les fourches désignent les instruments de supplice). Saint-Léger-de-Fourches fut une commune jusqu'en 1911, quand un vent violent de radicalisme arriva. Champeau devint commune à la place de Saint-Léger. L'anticléricalisme du moment emmena les citoyens à détruire croix et calvaires. Entrainé par le maire, un groupe de solides gaillards les massacrait à coups de masse. Toutefois, l'une d'elles fut sauvée de manière curieuse. Arrivé sur la petite place publique où elle se dressait, le cortège se retrouva face au châtelain local, principal propriétaire foncier de la commune. Il proposa de la déplacer à ses frais dans sa propriété. Après réflexion, le maire accepta, mais à une condition : le Christ tournerait le dos au village. Les anciens affirment qu'il fallut quatre paires de bœufs pour grimper la côte et hisser la croix dans le parc. Puis la légende s'en mêle. Selon elle, huit jours plus tard, deux de ces malheureuses bêtes mouraient mystérieusement !
Remaniée au XIXe, l'église néo-romane Saint-Léger (église de Champeau-en-Morvan), profite d'un clocher terminé par une fine flèche couverte en zinc. Les colonnes cylindriques et un autel en bois sculpté retiennent les visiteurs qui visitent l'intérieur, éclairé par quelques élégants vitraux modernes. Le presbytère voisin remonte au XVIIIe. En partant sur Champeau-en-Morvan, on croise le lavoir au premier embranchement, puis l'ancienne école XIXe.
À l'opposé, on trouve la gare du tacot du Morvan inaugurée en 1903, année d'ouverture de la ligne de Corbigny à Saulieu. Avant sa fermeture, la ligne filait ensuite vers le nord en longeant l'étang Bordot.
Plus haut, il ne subsiste d'un château du XVe, qu'une maison bourgeoise dotée d'un cadran solaire près de la ferme des Chênes. Seuls quelques entourages de fenêtres rappellent sa majesté d'autrefois. Outre le déplacement de la croix, quelques rumeurs accompagnent l'histoire des lieux. Selon la tradition, Charles de Gouvenain, propriétaire du château vers 1870, construisit une grande maison pour loger son jardinier et, surtout, sa femme et son fils. Puis la bâtisse fut léguée au jardinier. Selon les personnes bien informées…, la paternité du gamin revenait tout simplement au châtelain ! Le parc du château, classé "jardin remarquable", fut créé au XVIIe avant d'être transformé au XIXe. Parc à l'Anglaise, il compte une grande variété d'arbres locaux et d'arbustes à fleurs dont de nombreux rhododendrons. En flânant dans les allées, le promeneur découvrira une belle statue de la déesse Flore, puis en contrebas, une source alimentant joyeusement un bassin. Aux XVIIIe et XIXe, le châtelain de Saint-Léger possédait de nombreux étangs de la région.
Après la pêche, les poissons étaient ramenés dans un vivier, au pied du château, en vue de la consommation des mois à venir. Sa date de construction est imprécise, estimée aux XVIII-XIXe. Seule certitude, le vivier existait déjà avant la construction de la ligne de chemin de fer.
Entre Saint-Léger de Fourches et Champeau-en-Morvan, on déniche le lavoir non couvert de l'Huy Rapin alimenté par la fontaine Chauvelot. Il fut transformé à la fin du XXe et sert désormais de petit réservoir. Il reste à citer le faux dolmen des Garennes, bel amas de blocs granitiques qui mérite un détour.

Les Suisses. (Champeau-en-Morvan). Le hameau appelé La Breule jusqu'en 1681, tire son nouveau nom d'une fromagerie installée par deux Suisses pour fabriquer du fromage de Gruyère à la fin du XVIIe. Une épidémie détruisit le bétail entrainant la fermeture de l'établissement. Mais le nom de ses occupants subsista.
André Beuchot

©André Beuchot

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Vie Sociale

Cadre de vie:
Comité des fêtes et Association Champeliens Fête Loisirs.

Economie & Développement

Champeau-en-Morvan comprend des activités économiques diverses :
- Des artisans (scierie, menuiserie, maçonnerie)
- Un horticulteur installé au hameau de Saint Léger de Fourches
- Des agriculteurs qui sont surtout des éleveurs de charolaises, ce que l'on appelle des « naisseurs »
- Ainsi que toutes les activités liées à la foret et à la culture des sapins de Noël.


Notre société et nos territoires connaissent de profondes mutations. Ils font face à des évolutions majeures liées aux changements des habitudes de consommation, aux déplacements, aux nouvelles formes de travail, à la pression environnementale, à l’équilibre entre espaces ruraux et urbains ou à l’impact des technologies numériques.


CCI Côte-d’Or - Saône-et-Loire : votre partenaire 360°du développement territorial


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