Saint-Martin-du-Mont


© André Beuchot


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Maire Denis Mairet
Adresse 1 place de la Mairie - 21440 Saint-Martin-du-Mont
Tél. 03 80 35 03 74 Fax 03 80 35 17 80
Email mairie-saintmartin@wanadoo.fr
Population 462 habitants.
Altitude 385 mètres Superficie 3784 ha
Situation géographique Latitude: 47° 25' 59'' Nord - Longitude: 4° 47' 11'' Est
Communauté de Communes Forêts Seine et Suzon
Canton FONTAINE-LES-DIJON

Je suis fan de ma commune

Présentation

Saint-Martin-du-Mont est situé à 23 km au Nord-Ouest de Dijon.
La rivière l'Ougne traverse la commune. Vous apprécierez les paysages naturels qui l'entourent comme, le vallon du ru de Sainte-Seine, les gorges du Suzon, le bois de Cestres, les bois communaux de la Combe d'Eté, de Saint-Seine, le site du ru Blanc et l'étang des Anglais.

Plus d'infos

www.cc-forets-seine-suzon.fr

Tourisme & Patrimoine

Eglise romane. Chapelles. Calvaires.
Monument des aviateurs à la casquette début XXè siècle.

© André Beuchot

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UN CURIEUX EN BALADE

Le 17e opus d’un infatigable découvreur !
Passionné par son département, André Beuchot livre un formidable inventaire de ses communes, hameaux, histoires et légendes...
Marcheur, chercheur de pierres légendaires, randonneur au long cours André Beuchot sillonne, inventorie l’histoire des chemins, des pierres et des centaines de villages et de hameaux côte d’oriens... Un de ces oiseaux rares et discrets ? Allez savoir... en tous cas Un curieux en balade est un ouvrage à lire, à conserver comme les anciens almanachs qui font toute la saveur de nos villes et campagnes !


CONTACT
Éditions André Beuchot :
8 rue Pierre de Saint-Jacob 21000 DIJON
beuchot@numericable.fr



Un curieux de passage à Saint-Martin-du-Mont

Canton de Fontaine-lès-Dijon.
Planté sur son éperon, centre géographique du département, le village domine Saint-Seine-l'Abbaye.
L'église paroissiale Saint-Martin reconstruite au XVIe siècle, remaniée au XVIIIe siècle, remonte en fait au XIIe siècle. Refait au XIXe siècle, le clocher cache une petite chapelle. L'arcature du chœur est renforcée par deux colonnes romaines en granit provenant d'un temple romain des sources de la Seine. Ajouté au XIXe siècle, le porche imposant avec ses deux colonnes en calcaire, abrite un sarcophage en pierre tandis qu'un vitrail représentant saint Martin partageant son manteau surmonte la porte. Quelques vitraux colorent la lumière qui se glisse sous les voutes abritant un joli tabernacle doré décoré de statuettes, de beaux fonts baptismaux, des lustres et parmi le mobilier, une statue et un buste-reliquaire de saint Martin.
Dans le cimetière, une croix sculptée avec ostensoir du XIXe siècle retient l'attention et un imposant tilleul protège les tombes de son ombre. La petite mairie école qui n'est qu'à quelques pas, abritait naguère également sous le même toit le logement de l'instituteur. Cela en dit long sur la surface accordée à chacun à cette époque.
Un colombier rond du XVIIe siècle couvert en laves subsiste en contrebas du village à la ferme des Anglais, construite en 1642 par Nicolas le Compasseur, infirmier de l’abbaye de Saint-Seine, sur l'emplacement d'un moulin connu au XVIe siècle. Une belle mare côtoie toujours les bâtiments.
En allant sur Froideville, on découvre dans un petit enclos, une belle Vierge à l'Enfant dressée devant une croix, tous deux remontant au XIXe siècle.
À la sortie sud-ouest, on trouve une autre croix portant un Christ sculpté en 1763.
Plus loin, on observe d'anciennes terrasses et le lavoir restauré de la Combe aux Os remontant au XIXe siècle. Il côtoie un abreuvoir pavé et de l'autre côté de la route, l'eau d'une source arrive par un bel aqueduc souterrain. Une croix en pierre portant un Christ en métal, également du XIXe siècle, se dresse à droite de la porte de la fontaine.

Du côté des légendes et traditions, on dit qu'il ne faut pas remuer la terre du cimetière un vendredi, sinon quelqu'un mourra dans le village six semaines plus tard. On cite également ici la présence d'une roche branlante, la Pierre Gaie (Gaye). Voir Borde-Pillot.
Plusieurs grottes se partagent le territoire de la commune, celle de la Goudronnée, située au bord de la route de Saint-Seine à Bordes-Bricard, offre un développement de 45 m.
Voir aussi : Bordes-Bricard, Bordes-Pillot, La Casquette, Cestres, Froideville, Fromenteau, Saint-Martin de la Mer.

Bordes-Bricard. (Saint-Martin-du-Mont). Bordes-Bricard a livré un four de potier gallo-romain au lieu-dit Les Champs de Vaux (Champ du Vau), en face des fermes de Champcourt, à 300 m du hameau. La chapelle Sainte-Geneviève édifiée au XVIe siècle, toujours dominée par sa jolie petite cloche, fut remaniée au XIXe siècle.
À l'ouest, en contrebas, face au lavoir du XIXe siècle couvert en laves doté d'une curieuse alimentation en eau, s'alignent une série d'auges en pierre surmontées par une croix du XIXe siècle portant un Christ en fonte.
Outre de belles fermes en pierre, l'ancienne mairie-école, qui remonte au XIXe siècle, est toujours identifiable. Toujours du XIXe siècle, une croix curieuse portant un Christ en fonte se dresse à la sortie sud.

Au sud-est, le Rui Blanc (ou Ru Blanc) jaillit d'une caverne accessible en plongée sur 230 m, puis dévale la combe Rat. Sautant une petite cascade, le ruisseau se tortille dans le fond du val taillé au fil des siècles, ricoche dans des gours naturels formés par le tuf déposé sur des troncs et branches effondrés, puis s'enfile sous la route pour rejoindre le Suzon. Le ruisseau se tortille depuis des siècles, formant des gours naturels en tuf. Son nom provient sans doute de ce tuf qui colore son lit de blanc : le Rui Blanc = le ruisseau blanc.
À flanc de coteau, on remarque la ligne droite du ballast de la ligne de chemin de fer de Dijon à Châtillon-sur-Seine, vestige du trafic ferroviaire d'antan, qui, dominé par de belles falaises, remonte vers Bordes-Bricard, enjambant un pont de pierre. La ligne frôlait le hameau au nord, mais la gare de Bordes-Bricard a hélas disparu. À l'opposé, la ligne prend la direction de Val Suzon. Il fallait 52 mn au tacot pour relier Val-Suzon à Saint-Seine-l'Abbaye.
Voir aussi : Bordes-Pillot.

Bordes-Pillot. (Saint-Martin-du-Mont). Si on relève la présence de l'éperon barré de Château Manchard dominant le Suzon, il n'est pas certain qu'un habitat s'y installa. Les spécialistes évoquent parfois l'implantation d'un poste de gué ou d'un refuge temporaire. Une levée de terre barrant l'éperon reste toutefois bien visible et un coffre mégalithique sera découvert sur la crête, à une dizaine de mètres à l'ouest du chemin de terre arrivant du village.
À l'origine, les "bordes" étaient souvent des cabanes installées à la bordure de zones déjà connues. Les terrains dégagés par l'essartage permettaient ensuite l'implantation de nouvelles fermes. Certaines bordes sont devenues des hameaux tels Bordes-Pillot ou Bordes-Bricard.
Le village conserve la chapelle Saint-Blaise du XIXe siècle, dominée par sa cloche, plusieurs croix et une petite mare récemment restaurée. Comme à Bordes-Bricard, l'ancienne mairie-école construite au XIXe siècle, au style proche, est toujours identifiable. En contrebas, une coupole en pierre abrite une fontaine aménagée au XIXe siècle dont le fond est dallé. Une série d'abreuvoirs convertis en bacs à fleurs la côtoie. Encore plus bas, on déniche le lavoir au toit de laves et une seconde série d'abreuvoirs profitant toujours d'une source.
Sur les anciennes cartes d’état-major, on trouve à la sortie du village en allant vers Fromenteau, l'indication d'un gouffre. Effectivement, un gouffre se trouvait là autrefois, mais jugé inutile et dangereux, il fut comblé. Heureusement pour les spéléologues, un autre gouffre subsiste dans les environs, le Puits du Château Mansard. Délicat à trouver, cet abîme de 27 m est caché à 100 m du bord gauche de la route du Suzon (en descendant la vallée), 250 m avant la bifurcation de Bordes-Pillot. Il a fait l'objet de travaux de désobstruction.
Très à l'écart, une halte de la ligne de chemin de fer de Dijon à Châtillon-sur-Seine existait à Bordes-Pillot et une seconde ligne venant de Saulieu devait s'y raccorder. Mais elle ne fut jamais terminée.
À 800 m au nord-est, le lieu-dit "La Pierre Gaye" fait référence à une mystérieuse "pierre qui vire". On ne trouve hélas aucune pierre significative sur place. Mais peut-être a-t-elle été déplacée. Cependant, à 80 m au nord-est du château d'eau, on observe une belle roche calée contre un bosquet.

La Casquette. (Saint-Martin-du-Mont). Il ne reste que quelques maisons de cet ancien hameau, l'une d'elles, au bord de la grande route, arborant fièrement une casquette piquée sur son toit. On raconte que les convois de bœufs faisaient ici étape autrefois. On menait boire les bêtes à la fontaine de Part-Bœuf (Parbeuf) où l'on pompait l'eau d'un puits. Un convoyeur rentrant un jour de Paris avec une belle casquette neuve dont il était très fier, légua ce patronyme au village. Abritée sous une niche en pierre, la fontaine du XVIe siècle est toujours là, son abreuvoir est à sec et la grande mare inclinée souffre de son manque d'eau régulier.
Dans les bois de Cestres, au sud du hameau, on découvre les vestiges d’une importante borde abandonnée des XIII-XIVe siècles. On distingue deux fermes avec enclos conservant les traces d’un four à pain, ainsi que les restes d’un four à chaux produisant de la matière première pour la construction de l’abbaye de Saint-Seine. À l’entrée du site, une cabane de bûcheron du début du XXe siècle, en bois et en terre a été reconstituée. À environ 250 mètres de là, dans le bois, au nord-ouest, se situe le "Puits Gaillard", point d'eau important de ce village. Plus loin, dans la forêt de la combe d’Été, se cache une seconde borde abandonnée. (Borde = cabane).

Cestres. (Saint-Martin-du-Mont). Au VIe siècle, saint Seine, fils du Comte de Mesmont, moine à Moutiers-Saint-Jean, s'installa dans la forêt de Cestres pour établir un monastère. Par la suite, le site fut transféré au fond de la vallée pour fonder l'abbaye de Saint-Seine.
On trouve à Cestres un lavoir restauré alimenté par une source pure et la fontaine de la Marche à la Tour. Jadis, un moulin à vent en bois disparu fut édifié à proximité du lavoir. Au carrefour de la grande route, un Christ en croix en fonte hélas mutilé du XIXe siècle se dresse au sommet d'une colonne en pierre plus ancienne.
Au sud, au pied de la montagne, fut mis à jour un habitat médiéval de la seconde moitié du XIVe siècle, possédant un vaste foyer central à l’image des cheminées sarrasines, propriété de la famille Jacquin, qui compta de nombreux maires de Cestres. Huguenin Jacquin était négociant en laine, châtelain de Talant de 1383 à 1384. Le domaine fut abandonné en catastrophe au début du XVe siècle et ne sera pas réoccupé.
Au nord, on déniche une belle mare-abreuvoir dallée où jaillit une source.

Froideville. (Saint-Martin-du-Mont). Près d'une petite mare, se dresse le lavoir du village dressé au XIXe siècle. Derrière la construction s'alignent une série d'abreuvoirs. Une croix en pierre du XIXe siècle portant un Christ sculpté est érigée en face tandis que l'on remarque des ruines de bâtiments de l'autre côté de la rue.
Un moulin à vent fut édifié au sud-ouest, près d'une croix portant un Christ en fonte, mais il n'en reste plus de traces.

Fromenteau. (Saint-Martin-du-Mont / Trouhaut). Hameau partagé entre Saint-Martin-du-Mont pour la partie nord-est et Trouhaut pour la partie sud-ouest. Accolée au lavoir, la chapelle Saint-Éloi du XVIe siècle, possède une belle charpente en coque de bateau renversée. Patron des maréchaux-ferrants, saint Éloi aurait coupé la patte d'un cheval pour la ferrer, puis remise en place sans difficultés. Une croix simple en pierre se dresse sur le côté, une seconde à la sortie nord-ouest.
Dominant le village de ses 598 m, le Mont Tasselot (Tasselot : petit mont, butte résiduelle dans le patois dijonnais), au pied duquel on situait curieusement autrefois les sources de la Seine (!), est resté célèbre grâce à celles-ci. Sur la face sud s'ouvrent plusieurs petites grottes, la plus grande atteignant une trentaine de mètres. Un camp allemand de surveillance aérienne fut implanté sur le mont Tasselot lors de la dernière guerre. Puis le site fut occupé par l'armée française. Une station de radiogoniométrie reliée à Longvic, travaillait avec celles de Santosse et du mont Roland à Dole. Des casemates sont encore visibles sur les pentes et quatre séries de blocs de bétons dans les près signalent l'emplacement des anciennes antennes.
Après la guerre, les fermes de la région employèrent des prisonniers Allemands de 1945 à 1948.

André Beuchot

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Que faire ?

Promenades/Randonnées pédestres ; Un sentier (GR2 - rouge et blanc) vous permet de remonter vers la source du Ru Blanc (1,2 km) qui se jette ensuite dans le Suzon.
Vous trouverez le long d'une petite route longeant le Suzon, l'aire de pique-nique du Ru Blanc.


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