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SICECO , territoire d’énergie Côte-d’Or
Constitué en 1947, le SICECO est un syndicat mixte fermé agissant sur le territoire de la Côte-d’Or et regroupant 675 communes et 18 Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. Fondé sur les grands principes de la solidarité intercommunale, il participe activement à l’aménagement du territoire, au service des élus et des usagers. Tout en respectant l’environnement, il favorise le développement économique et la qualité de vie.
Le SICECO opère dans les domaines suivants : distribution publique d’électricité, de gaz et de chaleur, éclairage public, énergie (maîtrise de l’énergie et énergies renouvelables), bornes de recharge pour véhicules électriques, cartographie et service d’information géographique, technologie de l’information et de la communication, communications électroniques.
En 2016, il s’est lancé dans la distribution publique de chaleur et de froid et a créé la Régie Côte-d’Or Chaleur afin d’assurer l’acquisition, l’aménagement et l’exploitation, quelle que soit la source d’énergie, d’installations de production et de réseaux de chaleur et de froid. Elle assure aussi le service public de distrbution de chaleur et de froid.
Le 28 avril 2022, la Société d’Économie Mixte Locale (SEML) Côte-d’Or Énergies, GEG EnR et la commune de Labergement-lès-Seurre ont organisé une permanence publique pour présenter aux habitants le projet de parc photovoltaïque des Grandes Terres.
Un lieu propice à l’implantation d’une centrale photovoltaïque
Abandonné depuis quelques années, le site de la carrière de Labergement-lès-Seurre, remplit tous les critères pour accueillir une centrale photovoltaïque au sol : ancien de site de concassage, terrain non cultivable. Propriétaire du terrain, la commune souhaite développer une centrale photovoltaïque au sol afin d’entrer dans la transition énergétique tout en utilisant un terrain occupé précédemment par une activité industrielle.
La SEML Côte-d’Or Énergies en association avec GEG EnR, filiale de la SEML « Gaz Électricité de Grenoble » et spécialisée dans le développement de projets d’énergies renouvelables, ont été ainsi retenues par la municipalité pour développer ce projet.
Concilier développement d’une énergie renouvelable avec la biodiversité, le paysage et l’économie locale
Les études environnementales nécessaires à la réalisation du dossier de demande d’autorisation ont été menées pendant une année complète. La demande de permis de construire a été déposée en mars pour une exploitation d’ici fin 2024.
Durant les travaux et la durée de vie du parc, diverses mesures en faveur de la biodiversité seront mises en place : suivi écologique de chantier, gestion des produits polluants, pas d’artificialisation des sols, création de deux mares pour favoriser le développement de diverses espèces et de haies constituées de végétaux locaux, …
Le parc photovoltaïque des Grandes Terres aura également des effets positifs sur l’économie locale avec la création d’emplois locaux lors de la construction et lors de l’exploitation. Il générera également des recettes pour les collectivités (commune, communauté de communes, Conseil départemental) grâce au loyer et à la fiscalité.
LE PROJET EN CHIFFRES
- 11 670 panneaux sur 4 hectares soit une puissance totale de 4,9 MWc
- 5,5 GWh de production annuelle estimée soit la consommation électrique annuelle de 2 420 foyers (hors chauffage)
- 1 301 t /an de CO2 émis en moins
À l’heure des choix qui conditionnent la transition énergétique, la Société d’Économie Mixte Locale (SEML) Côte-d’Or Énergies développe, construit, investit et exploite des centrales de production d’énergie décentralisée à partir de sources renouvelables : éolien, photovoltaïque au sol ou en toiture, méthanisation ou encore hydroélectricité.
GEG EnR, filiale de la SEML « Gaz Électricité de Grenoble » est spécialisée dans le développement de projets d’énergies renouvelables. Cette dernière détient effectivement 41 centrales en exploitation soit 73 MW installés, 210 GWh produits chaque année, issus du biométhane (19 GWh), de l’éolien (125 GWh), de l’hydroélectricité (100 GWh) et du photovoltaïque (22 GWh), permettant d’alimenter en électricité 97 000 personnes.