Au maquis, une écluse au service de l'art et de la culture

Au maquis, une écluse au service de l'art et de la culture

Info+ :

 —ACCÈS
L’accès au Maquis se fait par la voie verte (chemin de halage).
— À pied ou en vélo : l’accès depuis le centre-ville de Dijon (Cité de la Gastronomie) est
à environ 4 km, soit une heure à pied ou 10 minutes en vélo.
— En bus : l’accès se fait par la ligne B12 (arrêt Seize Vannes) qui relie Dijon à Plombièresles-
Dijon. Il faut compter une vingtaine de minutes, dont la moitié à pied.
— En voiture : Au Maquis n’est pas directement accessible en voiture, mais le Lac Kir,
à proximité immédiate (5 à 10 minutes à pied), propose de nombreux parkings.
— Depuis Plombières-les-Dijon : Au Maquis se situe à 20 minutes à pied du parking de
la salle de fêtes et à quelques minutes en vélo.
—HORAIRES
Du 1er juillet au 28 août 2022 : ouverture du Maquis et de son café/bar du vendredi à partir
de 17 h, le samedi et le dimanche dès 10 h.
La Cantine du Maquis ouvrira cet été chaque vendredi soir, samedi midi & soir, et dimanche
midi.

REJOIGNEZ L’ÉQUIPE DE BÉNÉVOLES
POUR LE BAR, LE DÉROULEMENT DES SPECTACLES, DES PETITS TRAVAUX OU DU JARDINAGE…

Vous souhaitez rejoindre notre équipe de bénévoles et vous investir dans ce nouveau lieu culturel et citoyen ? Contactez Zutique !

03 80 28 80 42 - contact@zutique.com

www.aumaquis.fr


01 juin 2022

C'est dans l'écluse 51S que l’équipe de Zutique souhaite démontrer qu’un lieu à mi-chemin entre urbain et rural peut faire émerger des actes de création, de réflexions, de recherches et de rencontres en se croisant les un·e·s et les autres. Et qu’ouvrir des espaces où il est possible de venir flâner sans obligation de consommer peuvent aussi exister. A un mois de son ouverture, Frédéric Ménard, directeur de Zutique Productions nous présente ce lieu de vie dédié à la culture.

Dernière ligne droite avant les grandes festivités de l’inauguration le week-end du 1er juillet

 

Frédéric Ménard, directeur de Zutique Productions :
À l’heure où nous devons repenser nos modèles de société, nous sommes persuadés que l’art peut ouvrir nos horizons de possibles souhaitables, dans l’empathie avec les autres et le respect pour notre environnement.
Plus que jamais, nous affirmons le rôle de la culture comme ciment de la citoyenneté et comme acteur du changement, pour relever les défis du monde contemporain.
C’est à travers ces principes d’action que Zutique Productions s’est développée depuis plus d’une vingtaine d’années ; ce sont ces mêmes principes d’action qui constituent les fondations d’un nouvel élan pour l’association : la création d’un lieu de recherche, de diffusion, de partage, à la fois espace d’hospitalité et de citoyenneté, aux abords du canal de Bourgogne et du Lac Kir : Au Maquis.
Au Maquis, c’est un espace ouvert à tous et à toutes où l’on peut manger, boire, se reposer, se ressourcer, éloigné du rythme frénétique de la ville.
Au Maquis, c’est aussi un espace onirique pour apaiser nos existences citadines et nos modes de vie accélérés. Un lieu culturel permanent, un espace de pratiques artistiques et un projet d’art dans l’espace public.
Ce projet a débuté au printemps 2019 grâce au programme Open Canal initié par Voies navigables de France qui, afin de dynamiser les berges de ses canaux, rendait accessible son patrimoine éclusier en facilitant l’émergence de nouveaux projets sociales et culturels. C’est dans ce cadre que Zutique a été retenu pour investir, pendant quinze ans, l’Écluse 51S située aux abords du Lac Kir à l’interstice des villes de Dijon, Talant et Plombières-les-Dijon, à l’interface entre le territoire urbain et le territoire rural.

 

DÉCOUVRIR
UN LIEU DE VIE DÉDIÉ À LA DIFFUSION ARTISTIQUE.
Au Maquis revendique une culture ouverte, inclusive et accessible à tous et à toutes qui accueillera une programmation pluridisciplinaire propre à celle de Zutique depuis 25 ans, croisant musiques actuelles, sciences et arts visuels, qui fait la part belle aux formes émergentes et indépendantes des cinq continents.
Au Maquis s’intéressera à toutes les formes de culture contemporaine :
littérature, sciences humaines, politiques et sociales, philosophie, arts visuels, arts du spectacle... Il établira des ponts entre ces différents domaines et proposera une approche vivante des savoirs à travers des rencontres publiques organisées toute l’année, mais également à l’occasion de temps forts. L’intention du Maquis sera de faire éclore la jeune création contemporaine dans ce qu’elle a de plus innovant et sensible, penser ensemble la société de demain, en reliant l’art et la société.
La programmation du Maquis visera à susciter le dialogue, à stimuler la pensée critique et à promouvoir une diversité d’expériences artistiques et sociales. Aujourd’hui, les artistes, les chercheurs et tous ceux qui sont engagés dans le débat public pensent et agissent séparément. Notre rôle sera de les aider à se rencontrer, non pour produire un consensus, mais pour créer des articulations entre des savoirs divergents, avec des légitimités et des
statuts différents, autour de problèmes dont on a pris conscience qu’ils étaient des problèmes communs. Dans ce sens, Au Maquis sera ouvert aux collaborations afin de former une réelle communauté autour de la création et porter un système de valeurs solidaires, responsables et sensibles au plus grand nombre.
Un lieu, deux temporalités : concerts, bals, projections, débats, conférences, expositions, danse, cirque, ateliers… Rythmeront la période estivale du Maquis. Tandis que l’automne et l’hiver rimeront avec une activité ouverte au public plus ponctuelle, laissant plus d’espaces et de temps aux résidences.

PARTAGER 
NOS CONNAISSANCES & SAVOIRS-FAIRE.

Accéder à la culture, comprendre notre monde et s’initier à de nouvelles pratiques : Zutique mène des actions de sensibilisation artistique pour tous les publics depuis de nombreuses années, au travers d’ateliers et rencontres. Au Maquis permettra à l’association d’étendre son activité, dans un lieu entre ville et campagne et de faire converger artistes, habitants, connaisseurs, passants.
Un projet culturel de territoire se joue sur les relations humaines, d’où l’importance de trouver une démarche qui porte attention à l’autre et valorise les personnes dans leur dignité. Il s’agit aussi d’entraîner une reconnaissance réciproque entre les différents acteurs, qu’ils soient des partenaires, des bénéficiaires ou de simples citoyens. Cela exige aussi, en tant que porteur de projet, de travailler avec autant d’exigence que d’humilité, de savoir tâtonner, chercher, s’appuyer sur les savoirs et les compétences, pour créer de l’intelligence intuitive, collective. Le projet social du Maquis se développe depuis sa naissance en partenariat avec plusieurs partenaires éducatifs, socio-éducatifs, médico-sociaux.
Des activités d’insertion dès la phase de construction
Dès le commencement des travaux, des jeunes adultes en situation d’exclusion et des personnes bénéficiaires de la protection internationale ont pu participer à la réhabilitation du Maquis (préparation des sols de culture, peinture, enduit…) aux côtés de l’équipe de Zutique et des artisans, en particulier l’entreprise Zhoome. Participer à la construction d’un nouveau lieu leur a permis d’en prendre possession et de tisser des liens avec le secteur professionnel et culturel.
Des démarches artistiques partagées
La pratique artistique et la participation à des démarches collectives sont de réels vecteurs d’épanouissement personnel et de prise de confiance en soi. Ils représentent de vrais leviers de transformation
sociale. Dans ce sens, nous sommes attentifs au développement de l’éducation artistique, d’actions culturelles et des pratiques amateurs, ainsi qu’aux questions d’accessibilité pour tous les publics. Au Maquis accueillera ainsi des artistes sensibles à cette démarche et entretiendra avec eux des rapports humains et sociaux fondés sur la co-construction. En appui sur sa programmation artistique et les artistes en résidence, Au Maquis développera une action territoriale large et durable avec de nombreux partenaires avec comme objectif l’appropriation par tous des contenus artistiques et des pratiques culturelles.

CRÉER
DANS L’ESPACE PUBLIC.

Recherche, incubation, expérimentation, hybridation, répétition. Au Maquis offrira aux artistes, aux écrivains, aux chercheurs, un espace pour explorer de nouveaux points de vue et regards, en pleine nature.
Les résidences favoriseront la création d’oeuvres pensées en lien avec le territoire et la transmission auprès d’un public diversifié. Au Maquis s’attachera à faire émerger des voix artistiques nouvelles, diverses, et à accompagner des artistes aux langages singuliers et contemporains pour promouvoir l’art dans l’espace public.
Prévue pour le printemps 2023, une grange contemporaine sera édifiée sur le terrain du Maquis, offrant aux résidents un espace supplémentaire de création.

SAVOURER
CUISINER, DÉGUSTER, OBSERVER.
Au Maquis sera aussi un endroit où l’on cuisine, jardine, où l’on échange des recettes, où l’on vient manger, prendre un café, lire un livre. Un lieu de convergence où différents publics s’y retrouveront : les artistes, les membres de l’équipe, les passants, les curieux et les habitués.
La Cantine du Maquis : une cuisine locale et anti-gaspillage, en lien avec des maraîchers locaux avec qui nous établirons des partenariats.
Les repas seront préparés sur place avec des produits frais, saisonniers et locaux, principalement biologiques et en circuit court.
La Cantine du Maquis sera flanquée d’un joli potager et d’un verger de sauvegarde. Capucines, poivrons, laitues, fenouils, aubergines, tomates ou mirabelles... Cultiver ses propres légumes, fruits et herbes aromatique permettra de se différencier avec des produits introuvables ailleurs.

LISIÈRE
PREMIERS RENDEZ-VOUS DE LA SAISON ESTIVALE
À l’endroit d’un espace bicéphale, entre urbanisme intense et nature florissante, Zutique proposera la saison estivale Lisières. À travers la diffusion de spectacles, d’actions artistiques et culturelles, de performances, d’installations plastiques dans l’espace public, le projet artistique s’attachera à provoquer des interactions, des frictions, des connexions entres les artistes et leurs oeuvres, les promeneurs, les flâneurs en quête de nature, les citoyens des différents quartiers de la ville.

LA PREMIÈRE SAISON DU MAQUIS, DÉVOILÉE LE 15 JUIN,
SERA RYTHMÉE PAR DEUX THÉMATIQUES FORTES.

CHANTER SA LANGUE
Initié par la Maison du Patrimoine Oral de Bourgogne, Zutique proposera un cycle de concerts et d’ateliers appelé Chanter sa langue mettant en valeur les langues en musique, et en particulier celles que l’on n’a pas pris l’habitude d’entendre : les langues minorées par l’histoire nationale, coloniale, les langues dites régionales ou minoritaires qui ont su résister et continuer à exister souvent en s’appuyant sur la puissance des chants.
Chanter sa langue sera un parcours à la rencontre de différents territoires et traditions, des trajectoires collectives, des modes de vie racontés par la musique. Une proposition artistique de large amplitude qui invitera le public de la métropole dijonnaise à rencontrer Manu Théron, chanteur occitan garant de la mémoire des luttes de la ville de Marseille ;
Christine Salem, chanteuse réunionnaise perpétuant la tradition de résistance du maloya et Loup Uberto & Lucas Ravinale, jeunes musiciens qui se sont emparés des chants paysans du nord de l’Italie.
Cette programmation estivale est la première séquence d’une exploration à long terme sur le thème des langues de France et langues régionales, qui se poursuivra notamment lors du prochain Tribu Festival.

LES BALS DU TOUT-MONDE
Instauré comme coutume nationale, le bal du 14 juillet est une formidable occasion de rassemblement festif et populaire. Le bal est la matérialisation ou la métaphore d’une cohésion sociale, rassemblant dans un corps collectif une multiplicité de personnes toute origines sociales, âges et sexes confondus.
À proximité du Lac Kir, au-dessus duquel sont projetés chaque année à cette date les feux d’artifice, Au Maquis proposera un temps fort de quatre jours intitulé Les Bals du Tout-Monde. Issu du lexique poétique de l’écrivain et philosophe martiniquais Édouard Glissant, le Tout-Monde évoque la multiplicité des lieux qui composent le monde, et la manière dont ces lieux entrent en résonance, se rencontrent, se transforment.
Zutique souhaite emmener les publics de la métropole dijonnaise, les passants, les curieux et sportifs du Lac Kir, dans un tourbillon de danses. Une occasion de découvrir ou s’immerger dans des traditions musicales aux ancrages géographiques variés, mais qui se font écho dans la manière de parler au corps et de nous attirer dans la fête.
Ce grand bal de 4 jours sera rythmé par la transe du trio de Colombiennes La Perla, par les musiques ensoleillées de la généreuse et passionnée Mambo Chick, par la fièvre orientale de Mazald4, adeptes des musique hybrides débridées, ou par le fantastique trio de musique traditionnelle Princesse Miska. Les Bals du Tout-Monde, ce sera aussi une initiation aux danses traditionnelles, et des projections…

LES ESPACES

Au Maquis fait revivre le site de l’Écluse 51S en le transformant en un ensemble d’espaces propices à la création, à l’évasion et aux échanges.
La salle principale située au rez-de-chaussée de la maison éclusière pourra accueillir 49 personnes à l’occasion de diverses activités (concerts, projections, rencontres… ) et le premier étage sera réservé aux artistes invités (chambres et salle de bain).
Attenant à la maison, un ancien garage accueille désormais un espace de résidence pluridisciplinaire qui pourra recevoir 19 personnes.
L’extérieur du Maquis sera en grande partie accessible au public, avec plus de 1800m2, comprenant une scène abritée, une terrasse pour se restaurer, des parcelles de verdure pour se reposer et un futur potager.
Au printemps 2023 fleurira une grange contemporaine en bois de 50m2 à usage multiple pensée par l’agence d’architecture Correia.

PRIVATISATION

Avec ses espaces hybrides, Au Maquis sera en mesure d’accueillir, en fonction de l’agenda et la programmation culturelle du lieu, de multiples typologies d’événements : séminaires, workshops, réceptions,
assemblés générales, formations…
Au Maquis fait revivre le site de l’Écluse 51S en le transformant en un ensemble d’espaces propices à la création, à l’évasion et aux échanges.
La salle principale située au rez-de-chaussée de la maison éclusière pourra accueillir 49 personnes à l’occasion de diverses activités (concerts, projections, rencontres… ) et le premier étage sera réservé aux artistes invités (chambres et salle de bain).
Attenant à la maison, un ancien garage accueille désormais un espace de résidence pluridisciplinaire qui pourra recevoir 19 personnes.
L’extérieur du Maquis sera en grande partie accessible au public, avec plus de 1800m2, comprenant une scène abritée, une terrasse pour se restaurer, des parcelles de verdure pour se reposer et un futur potager.
Au printemps 2023 fleurira une grange contemporaine en bois de 50m2 à usage multiple pensée par l’agence d’architecture Correia.

L’ÉCONOMIE DU MAQUIS

Le budget global des travaux de réhabilitation de la maison éclusière et du développement du projet s’élève à 460 000€, porté financièrement pour moitié environ par VNF, propriétaire des lieux et pour moitié par Zutique soit environ 230 000€ chacun. VNF finance les travaux de gros oeuvre, mise hors d’eau/hors d’air de la maison, terrassement, électricité, chauffage, plomberie, traitement végétal (Renouée du Japon).
Zutique finance également une partie des travaux immobiliers et prend en charge les travaux d’aménagement liés à l’activité : 30% du budget pour les travaux intérieurs (plâtrerie, revêtements de sols, peinture, ventilation…), 20% l’aménagement intérieur et l’équipement de la cuisine professionnelle, 15% du matériel technique, 10% l’aménagement extérieur et 25% pour la construction d’une grange contemporaine en bois à usage culturel.
Ce financement repose sur des ressources constituées à 51% de financements des collectivités territoriales (Région BFC, Dijon Métropole, Conseil départemental de la Côte-d’Or), 26% de la Préfecture et de 23 % d’apport privé (mécénat, financements participatifs…)

— Campagne de financement participatif
Afin d’impulser une dimension plus importante au projet, une campagne de financement participatif sera lancée courant juin 2022 sur la plateforme éthique Zeste (banque NEF). L’objectif est d’atteindre 40 000€ pour financer l’espace scénique et la construction d’une grange contemporaine sur le terrain qui accueillera des concerts, expositions et rencontres par tous les temps.

— Création d’emplois
L’ouverture du Maquis génère la création de plusieurs emplois, dont celui du chef cuisinier de La Cantine du Maquis et d’un·e responsable bar pour cette année de lancement.



QUELQUES CHIFFRES

+ 9 week-ends d’ouverture pour l’été 2022
+ 30 artistes invités
+ 70 bénévoles sur les chantiers participatifs
+50 acteurs du secteur culturel et touristique qui ont déjà découvert le lieu pour de futures collaborations
+ 2 emplois créés pour la cuisine et le bar
+ de 800 heures de travaux réalisées par les artistans et l’équipe de Zutique
+ de 1000 m2 de Renouée du Japon avec qui cohabiter
+ de 100 000 passages en vélo sur la voie verte chaque année
+ de 7240 abonné·e·s à la newsletter

 

ZUTIQUE PRODUCTIONS
UN QUART DE SIÈCLE AU SERVICE DE LA CULTURE.

Active depuis 1996, l’association Zutique Productions fondée à Dijon par Frédéric Ménard, Romain Aparicio et Guillaume Leroyer, trois personnes alors engagées dans le développement de la scène artistique locale n’a jamais cessé de se réinventer et de s’interroger, en écho aux mutations sociales, économiques, humaines et culturelles du monde contemporain.
Le premier projet porté par l’association en 1997 est le Campus Tour Festival, une tournée dans les campus universitaires avec de jeunes artistes alors émergents. Depuis l’association continue de développer des projets culturels à Dijon et aux alentours, le Tribu Festival — son événement phare depuis 1999 —, tout comme Human Beatbox Festival (2007-2014), le cycle culturel Made In (2004-2007).
En collaboration étroite avec la Ville de Dijon, Zutique s’implique dans la programmation artistique et la production du festival Les Nuits d’Orient (depuis sa création en 2000), Grésilles en Fête (depuis 2007), Dièse (2012, 2013) ou le Concert de rentrée (2004). Parallèlement, l’association a procédé à une diversification territoriale de son activité à travers la création de l’événement Repérages (2005-2013) dans le Parc Naturel Régional du Morvan en collaboration avec Bibracte, centre archéologique européen.
En marge de ces événements culturels, Zutique a participé à l’émergence de nombreux projets culturels à visée sociale dans les différents quartiers de la Métropole dijonnaise et a notamment créé avec Grand Dijon Habitat, La Coursive Boutaric, pôle territorial de coopération économique, spécifique au secteur culturel et créatif, implanté dans le quartier des Grésilles à Dijon et dans le quartier Battant à Besançon.
En près de vingt-cinq ans, l’association est devenue l’une des plus importantes entreprises culturelles dijonnaises, un opérateur artistique structurant majeur en Bourgogne, reconnu par de nombreux partenaires institutionnels, professionnelset médiatiques, locaux et nationaux.

L’ÉQUIPE DE ZUTIQUE
L’activité globale de Zutique Productions est développée par une équipe de sept salariés permanents à temps plein accompagnés tout au long de l’année par de nombreux intermittents du spectacle (régisseur général, régisseurs de site, techniciens son, lumière, plateau...) et par des vacataires selon les besoins.
Elle est aussi épaulée par des stagiaires, des volontaires dans le cadre du service civique, des étudiants en alternance et de nombreux bénévoles.
— Frédéric Ménard Directeur
— Michael Roy Administrateur
— Maxime Nolot Chargé de programmation, de production et d’exploitation
— Elise Rimbault, Chargée de programmation, de production et de projets interculturels
— Salomé Joineau, Chargée de la communication, et des relations publiques.
— Pierre-Loup Vasseur, Chargé de l’action culturelle et des projets art dans l’espace public
— Naemi Elmekki, Assistante de l’action culturelle
— Clémence Pineau, Assistante aux projets interculturels
— Alexia Lauti, Volontaire service civique (action culturelle & médiation)
— Simon Pontet, Chef cuisinier
— Mathieu Valeyre, & Damien Renel, Régisseurs général

 

VOIES NAVIGABLES DE FRANCE
PROGRAMME OPEN CANAL.

Voies navigables de France est l’opérateur national de l’ambition fluviale : 1 établissement unique qui répond, sur 2 réseaux complémentaires et connectés (réseau transport et réseau tourisme), à 3 grandes missions au service du public : promouvoir la logistique fluviale, concourir à l’aménagement du territoire et assurer la gestion globale de l’eau. L’établissement gère 6 700 km de voies d’eau, dont 1200 km en Centre-Bourgogne.
Le Canal de Bourgogne en quelques chiffres :
1832 : année de l’ouverture du canal
242 kilomètres : longueur du canal de Migennes à Saint-Jean-de-Losne
189 : nombre d’écluses jalonnant le canal
220 maisons éclusières
6 barrages-réservoirs
3 ponts-canaux
Avec pour volonté de redynamiser les berges de ses canaux et le patrimoine éclusier en facilitant l’émergence de nouveaux projets dans ses maisons éclusières, VNF a lancé en mai 2019 un grand appel à projet, le programme Open Canal, pour revaloriser près de 70 maisons éclusières vacantes le long du canal de Bourgogne.

La maison 51S du Bruant (Au Maquis) fait partie des premiers projets à se concrétiser, aux côtés de trois autres projets sur le canal de Bourgogne :

— Terres du canal
Maison éclusière n°60 S à Ouges
Programme agroécologique qui a été développé par l’association Défis 21 autour de quatre axes : le maraichage, l’arboriculture, l’élevage de poules et la transformation des produits issus des jardins cultivés. Les salariés en situation de réinsertion professionnelle y acquièrent des compétences agroécologiques et proposent à la vente les légumes issus des « Terres du Canal ». La Cantine du Maquis sera alimenté par leurs produits.

— Association Bourguignonne Talents Sans Frontières
Maison éclusière n°61 S à Ouges
ABTSF a investi la maison 61S à Ouges pour mettre sur pied un projet solidaire visant à accueillir des artistes venus du monde entier.
L’association a notamment été à l’origine de la création des statues géantes de la Sirène et du Neptune du Canal qui trônent en bordure d’eau.

— Les lodges du canal
Maison éclusière n°31Y – Chassey
Les Lodges du Canal proposent 5 hébergements insolites durant toute l’année : cabanes, tiny house, toue… Au milieu de la nature et les pieds dans l’eau (ou presque).

— « Au bistro du canal »
Maison éclusière n°79 à Chassignelles
Bistrot qui propose des plats faits maison et bio mais aussi un camping et des chambres d’hôtes.

Et des projets à venir :

— « Les 3 gourmandises »
Local sur le port de Dijon : petit snacking et rafraîchissement pour une pause gourmande sur le port, ouverture à l’été 2022.

— Village 3R, Récup/Recyclage/Revalorisation
Maison éclusière 45S à Velars-sur-Ouche : projet de la commune de Velars-sur-Ouche proposant une antenne de son Village 3R mais également des actions pédagogiques et de valorisation de l’artisanat local.

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