La donnée contribue à une meilleure gestion des territoires. Gestion de l’eau, du chauffage, mais aussi des transports, des éclairages… « Le jumeau numérique donne une reproduction digitale d’un bâtiment ou d’une infrastructure afin que les élus puissent piloter et gérer leur patrimoine diffus » explique Nicolas Fisher, directeur du développement de Stereograph. D’une commune qui ne compte qu’une mairie et une église à une ville plus grande avec son stade, sa piscine ou sa salle de spectacles, le jumeau numérique rassemble l’ensemble des informations relatives à un équipement. « Nous pouvons proposer par exemple une photographie à 360 degrés d’un site pour anticiper, à distance, une intervention. »

En fonction du besoin de chaque territoire, Stereograph, à travers des ateliers de cadrage, paramètre son outil pour qu’il s’adapte au mieux, en y intégrant la gestion des plans et des diverses données récoltées. « Nous pouvons nous interconnecter à différents systèmes qu’ils concernent la qualité de l’air, la surveillance ou tout autre sujet. »

Accompagner la réglementation

A l’heure où chacun tente de réduire ses dépenses énergétiques, le jumeau numérique permet un pilotage spécifique tout autant qu’une gestion réglementaire notamment dans le cas de la gestion de la qualité de l’air désormais obligatoire dans les écoles avant que d’autres structures ne suivent.

« Beaucoup de collectivités n’ont pas les moyens d’avoir des outils de pilotage et doivent chercher les informations de toute part. » Côté budget, Stereograph facture sa solution en fonction du nombre de mètres carrés gérés. Par ailleurs, en centralisant les informations, Stereograph entend aider les élus à gagner du temps et maintenir une donnée de qualité.

Nadège Hubert